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Sus aux contaminateurs ou de quelques résurgences de mythes modernes, regard à la Girard

5.5.2021. Par Marc Reisinger sur fb, une présentation succincte des hypothèses de l'anthropologue René Girard.

Auteur à découvrir pour ceux qui ne pigent pas comment, dans une société dite évoluée, on observe des rapports humains de groupe quasi archaïques - exacerbés en temps de covidopanique. On va même arriver à sacrifier des ados et des enfants, comme on offrait la jeunesse à Moloch (revoir le contexte chronologique de la guerre des vaccins en temps de covid)

Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.

 

SUS AUX CONTAMINATEURS

par le docteur Marc Reisinger, aussi philosophe et sociologue

René Girard est un anthropologue, historien et philosophe français, dont la théorie sur la fondation de l’humanité et de la culture, avancée au début des années 1970, me paraît extrêmement féconde pour comprendre la véritable régression culturelle que nous sommes en train de vivre.

La théorie de Girard se fonde sur une évidence : les sociétés sont menacées par la violence résultant du désir d’appropriation des mêmes choses. La meilleure manière de surmonter cette menace est de remplacer la violence de chacun contre tous par la violence de tous contre un. Ce qui se réalise dans le lynchage réconciliateur du bouc émissaire.

Girard montre, en tant qu’anthropologue, que toutes les sociétés primitives s’appuient sur des mythes relatifs à ce processus de lynchage. La société moderne se caractérise par le fait qu’elle produit moins de tels mythes. Elle est devenue capable de reconnaître les persécutions réelles qui se cachent derrière ces mythes, le meilleur exemple étant la violence antisémite.

Ceci paraîtra peut-être tiré par les cheveux à certains, mais il me semble que nous assistons à la naissance tardive d’un grand mythe réconciliateur. L’humanité cherche à se réconcilier autour d’un ennemi commun : le v1rus du cov1d. Il aurait été trop simple de traiter au cas par cas les victimes de ce v1rus avec les médicaments dont nous disposons (que je ne citerai pas pour ne pas me faire lyncher par les robots de FB).

Il fallait à tout prix amplifier le danger, l’universaliser et inventer un mode de réconciliation radical de l’humanité: la vacc1nation administrée à tous indistinctement, de manière barbare, sans même avoir fait l’objet des études scientifiques nécessaires à sa validation. Et comme le lynchage réconciliateur doit s’exercer contre des représentants de la société humaine, les non-vacc1nés rempliront la fonction de boucs émissaires.

Une série de processus se mettent donc en place pour exclure de la société humaine les ennemis du genre humain, les brebis galeuses qui refusent la vacc1nation, que certains nomment « les contaminateurs » : exclusion des événements, des établissements publics et des moyens de transport. Une vaste chasse à l’homme a même été lancée par les armées belge, hollandaise et allemande contre un militaire flamand, Jürgen Conings, bouc émissaire chargé de tous les péchés du monde : violence, fascisme, corona-sceptiscisme...

On dirait que par une incapacité à reconnaître les sources de violence réelles, l’humanité fait un grand pas en arrière vers le mythe réconciliateur caractéristique des sociétés primitives.

Marc Reisinger, juin 2021

Le dossier n'est pas terminé, je l'étoffe de jour en jour. Patience, il sera prêt en livre sous peu.

Voir le chapitre "Crise de foi(e) dans la médecine" - voir la table des matières du dossier

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