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Une autre défense du bien commun, , Marc Botenga, PE

10.12.2021 C'est rassurant de voir que des députés osent parler et questionner (ici un membre du parti du travail belge, Marc Botenga, PTB), novembre 2020. Ma conclusion: penser une autre façon de mener la politique. Facile, hein?

Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.


Extrait de la séance plénière au Parlement Européen du 12/11/20. Lire la transcription ci-dessous

 



Effet à ce jour? Niks te knots.
On est un an après, rien de rien de rien: la coercition, la corruption, la collusion font toujours la fête.
Les députés européens ne servent hélas à rien!
Merci à Marc Botenga, merci à Rivasi & Cie, mais la citadelle est vérolée. Quel courage ils ont, de lutter avec tant de force!
Il convient de trouver une autre forme d'organisation sociale, de défense du bien commun.
Direction: les propositions du dr Fouché, les suggestions d'Eric Sadin (dans son dernier interview chez Thinkerview), les déjà anciennes ouvertures de Michel Onfray le girondin sur une autre façon d'être en commun. Il y en a certes d'autres.
On ne manque pas d'idées pour arrêter de s'indigner sur canapé devant les messages des réseaux sociaux et pour agir autrement.

 

Transcription

"Marc Botenga, au nom du groupe GUE/NGL. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, vous avez signé de très gros contrats avec l’industrie pharmaceutique, et quand les citoyens européens vous demandent de voir ces contrats, vous répondez qu’ils peuvent aller voir ailleurs, que vous n’avez pas de comptes à rendre. Cela me semble faux.

Alors j’ai fait une petite enquête moi-même. J’ai été regarder d’abord, et j’ai vu que les multinationales pharmaceutiques vendent très cher leurs produits et que vous, en fait, vous dites que vous négociez mais vous payez exactement le prix qu’elles demandent. Gilead vous demande 1 milliard, vous donnez 1 milliard. Pfizer vous demande 5 milliards, vous donnez 5 milliards. Cela, ce n’est pas négocier, c’est se prosterner.

Deuxièmement, j’ai vu aussi que vous ne savez pas exactement ce que vous achetez. Parce que nous avons eu un communiqué de presse de Pfizer sur ce vaccin, Pfizer qui dit «notre vaccin a 90 % d’efficacité». Très bien, cela donne espoir, la bourse explose. Pendant que le PDG de Pfizer vend ses actions, vous, vous achetez 300 millions de doses. Mais nous ignorons, ce que cette «efficacité» veut dire. Est-ce que cela veut dire que vous êtes protégé de symptômes légers mais aussi de la maladie grave? Ce n’est pas dit. Est-ce que cela veut dire que ce sont uniquement les jeunes qui sont protégés et pas les personnes âgées? Tout cela, ce sont des questions auxquelles nous voulons des réponses. Et finalement, avec tout cet argent dépensé, nous ne savons pas s’il y aura un vaccin pour tout le monde. Il y aura des gens qui n’auront peut-être pas accès à ce vaccin.

Alors sincèrement, je trouve qu’il est temps de commencer à rendre des comptes aux citoyens, arrêtez de protéger Big Pharma et publiez, s’il vous plaît, ces contrats maintenant.
(source https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/CRE-9-2020-11-12-INT-2-098-0000_FR.html)

Lire aussi son intervention 26/11/2020 https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/CRE-9-2020-11-26-INT-4-033-0000_FR.html

Stratégie pharmaceutique pour l’Europe (débat)
" Marc Botenga (GUE/NGL). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, nous avons vu tout le pouvoir des grandes industries pharmaceutiques et du Big Pharma, qui décident aujourd’hui ce qu’il faut produire et à quel prix il faut vendre. Les gens n’ont pas confiance. Vous-même, vous vous êtes fait arnaquer: vous avez fait ce contrat avec Gilead pour un milliard d’euros, soi-disant pour un médicament contre la COVID. Mais, au moment où vous annonciez cela en octobre, Gilead savait déjà depuis deux semaines qu’en fait ça ne marchait guère. Quelle arnaque franchement!"

Alors la vraie question qu’on devrait se poser, c’est comment se libérer aujourd’hui de la mainmise, de l’emprise des grandes multinationales pharmaceutiques sur notre vie et sur notre santé. Et cette question-là, pas de bol, vous l’avez un peu oubliée dans votre stratégie pharmaceutique. Alors si vous avez un crayon, je vais vous proposer deux mesures.

Premièrement, ne laissons pas le contrôle sur le vaccin aux mains des multinationales pharmaceutiques, mais portons le vaccin sous contrôle public et, deuxièmement, nous avons besoin d’un pôle pharmaceutique public en Europe pour ne plus être dépendants des grandes multinationales pour la production des médicaments essentiels.

 


Voir le chapitre "Un regard politique, leçons pour les millenials" - voir la table des matières du dossier

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