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Lettre ouverte pour un confinement inversé (au gouvernement belge)

Page 18B du dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), début 2020. Frémissements, frémissements en de début septembre! Soutenons le mouvement qui s'amorce vers la raison et le respect du citoyen. Vous trouverez sur le site en NL une lettre ouverte à nos gouvernants, à signer en soutien: Omgekeerdlockdown.

Je l'ai traduite en français, ci-dessous.
Où ces très nombreux médecins et prestataires de soin demandent que les élus revoient les mesures sanitaires disproportionnées. Ils mentionnent l’immunité, la comparaison de la covid et de la grippe, le vaccin de la grippe et son efficacité limitée, etc dans des termes peu habituels de la part de cette profession.

NB. Répertoire "non-food" de ce site sur la nutrition. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement.


Cette lettre ouverte est différente et complémentaire de l'autre lettre ouverte très récente par des pros belges: Belgium Beyond Covid

Elle vient renforcer les annonces d'ACU, un collectif allemand de centaines de chercheurs, médecins, juristes et tous types d’experts du système sanitaire, juridique, social et économique, contre les mesures liberticides et la corruption politico-pharmaceutique :

POUR UN CONFINEMENT INVERSÉ !

LETTRE OUVERTE AU GOUVERNEMENT BELGE ET AUX GROUPES D'EXPERTS, DE LA PART DE MÉDECINS, DE SPÉCIALISTES, DE SCIENTIFIQUES DE LA SANTÉ, DE CHERCHEURS ET DE PRESTATAIRES DE SOINS

24 août 2020

Le virus Sars-Cov-2 a gagné sa place parmi tous les autres agents pathogènes qui font partie de notre existence quotidienne. En tant que tel, nous devons supposer qu'il ne disparaîtra pas. Sur la base de neuf mois de données scientifiques, il apparaît de plus en plus que les mesures actuelles sont disproportionnées. Nous remettons en question l'approche actuelle et exigeons d'une part une justification scientifique et une évaluation des dommages collatéraux. D'autre part, nous proposons de passer à un confinement inversé afin de protéger proportionnellement les groupes qui en bénéficient et à une réduction des mesures qui affectent en négatif le bien-être socio-psychologique de la population et causent donc de très grands dommages.

Même si le confinement de Sars-Cov-2 semble à première vue une stratégie acceptable, il ne résoudra jamais le problème si nous n'acceptons pas de passer le reste de nos jours dans une société de la peur où les libertés individuelles sont limitées sans grand fondement scientifique.

Pour la grippe saisonnière qui cause entre 320 000 et 650 000 décès dans le monde chaque année (jusqu'à un million lors d'une année de pandémie), nous n'avons jamais agi, ni protégé les personnes âgées, ni encouragé le travail à domicile (2). Un récit médiatique y était rarement lié.

Nous comprenons qu'au début de la crise, nous manquions de clarté quant à la gravité et à l'impact de ce virus. Compte tenu du principe de prudence, on peut accepter les demandes faites à la population à l'époque. Avec les données dont nous disposons aujourd'hui, le récit commencé à l'époque semble ne plus tenir que par la volonté de ses auteurs. Il semble que les protagonistes de cette histoire veulent maintenir cette façon de raconter les faits.

Sur la base des articles scientifiques (les plus récents) et de l'argumentation, nous remettons donc en question l'approche actuelle :

LES DONNÉES ET LE CADRAGE

Au début, les raisons de confiner ont porté sur les admissions à l'hôpital (S. I.) et les décès. Maintenant qu'il y a relativement peu de décès et d'admissions à l'hôpital à signaler, la communication est menée autour du nombre croissant d'infections. Des infections qui, en elles-mêmes, ne disent rien. Des sujets qui seraient soumis à des tests de dépistage de streptocoques, de staphylocoques et de virus du rhume (corona) : beaucoup d'entre eux seraient positifs. Nous semblons oublier que nous vivons en symbiose avec les agents pathogènes.

En guise d'explication, on entend dire que certains patients présentant une gravité légère à modérée présentent également des lésions cardiaques et pulmonaires. Nous sommes heureux de signaler que cela a également été observé dans des études sur la grippe saisonnière (Influenza) (14, 15, 16, 17) dans lesquelles plus de 20 % des cas nécessitent une hospitalisation et jusqu'à 8 % décèdent. En outre, il est souligné à juste titre qu'un nombre plus important de contaminés peut toucher des personnes plus faibles. Cela a toujours été le cas pour les autres agents pathogènes dans notre société, le risque zéro n'existe pas.

De plus, plusieurs études montrent que 50 à 80 % de la population infectée ne présente pas ou peu de symptômes. 10 à 15 % présentent des symptômes plus lourds (non menaçants pour la vie) et un petit groupe résiduel, sujet à des comorbidités et généralement d’un âge avancé, risque de devoir être reçu en soins intensifs (18, 19, 20). Cela ne diffère guère d'une véritable infection grippale. Pour ces derniers, nous n'avons jamais pris de telles mesures liées aux hospitalisations auparavant (cf. "aplatir la courbe"). Ces patients ont rarement été testés et ont été enregistrés comme morts de "mort naturelle". Cela soulève des questions éthiques.

Nous constatons également que de nombreuses définitions épidémiologiques ont été avancées au cours de la pandémie : le CFR (Case Fatality Rate), l'IFR (Infection Fatality Rate) et le taux de mortalité, pour ne citer que les plus importants. Toutefois, ces définitions méritent de dépendre de données correctes et représentatives. Depuis le début, il est clair que les taux de mortalité sont un amalgame de surmortalité, de cas confirmés et de cas non confirmés. A titre d’exemple, on peut lire sur le site web de Sciensano que sur le quota de 9 885 décès de Covid-19, 74 % des décès dans les centres de repos et de soins résidentiels sont des "cas possibles". Une proportion de 49 % des décès signalés se sont produits dans des hôpitaux, dont 95 % ont été confirmés comme étant des cas de Covid-19 (1). Comme nous le savons, l'IFR/CFR diminue à proportion de la durée de l’épidémie et du volume de données disponibles. Alors que l'Organisation mondiale de la santé avait initialement estimé que l'IFR était de 3,4%, il apparaît, sur la base des chiffres de juin (2), que l'IFR se situerait entre 0,3% et 0,5%. Un mois plus tard, une étude de l'université de Stanford (3) montre que nous atteignons un chiffre international de 0,24%. Une grippe saisonnière pandémique atteint des taux de 0,10 % à 0,17 % (4). Il est indéniable que le Sars-Cov-2 implique une mortalité plus élevée que la grippe saisonnière, du moins sur la base des données disponibles à ce jour. En outre, nous pouvons supposer qu'à mesure que la pandémie progresse, l’IFR diminuera encore plus. Nous constatons également que la majorité des décès concernent les personnes âgées et/ou les groupes à risque les plus faibles.

LE TEST RT-PCR, LA RÉPONSE DES CELLULES T ET LA RECHERCHE CLINIQUE

Dans les tests RT-PCR, entre 2,3 et 6,9 % des tests seraient des faux-positifs (4B.5B). Dans les tests de réactivité des cellules T au sein d’une population de personnes non infectées, les chercheurs ont également trouvé jusqu'à 60 % de réactivité de Sars-Cov-2 avec les cellules CD4+T, ce qui suggère une réactivité croisée avec d'autres virus du rhume (corona) (5). La moitié de ces tests pourraient donc être des "faux positifs". Nous sommes conscients qu'il existe également des cas "faux négatifs". (6).

Au début des symptômes, les tests RT-PCR révèlent jusqu'à 38 % de "faux négatifs". Ce pourcentage tombe ensuite à 20 %. A partir du neuvième jour, il remonte à 66 % 21 jours après l'infection (6). Les tests massifs n'ont donc pas ou peu de sens, certainement pas s'ils servent à faire des projections comme cela se fait actuellement au quotidien et s’ils servent de base pour les mesures sanitaires.

Les tests cliniques symptomatiques ne sont pas concluants non plus. Le protocole de Sciensano permet donc aux médecins de déclarer les "cas négatifs" comme "positifs" s'ils observent des raisons cliniques à cet effet. Les tests et le traçage massifs semblent donc inefficaces et nous soutenons donc que cette mesure ne devrait pas être davantage liée à la "quarantaine" et à d'autres mesures. Redonnons confiance à la population qui peut évaluer si elle a été exposée à un risque. Donnez au médecin généraliste la place qu'il mérite. Si l'anamnèse (séjour dans une zone à haut risque, contact avec une personne infectée par le Covid-19 connue,...) indique un risque et/ou une symptomatologie possible, il appartient au médecin et au patient d'élaborer une stratégie personnelle.

MASQUES BUCCAUX ET SURHYGIÈNE

Outre le fait qu'il n'y a toujours pas de preuves de l'utilité des masques buccaux en plein air, cette mesure est massivement encouragée. Il est plausible que cela puisse contribuer à un effet lorsque la distanciation sociale ne peut être garantie, bien que cette dernière soit également un présupposé sans grande preuve scientifique.

Depuis bien 8 mois, notre société est soumise à des règles d'hygiène strictes. Depuis des années, nous essayons de sensibiliser le secteur des soins de santé pour qu'il s'éloigne des mesures d'hygiène excessives, car les recherches montrent que celles-ci ont un effet néfaste sur notre immunité (7,8,9,10,11). Physiologiquement, nous avons besoin d'un contact avec des agents pathogènes pour maintenir actif le système immunitaire adaptatif. Depuis quelques semaines, l'obligation de porter un masque buccal a été introduite. Nous risquons de glisser vers une plus grande sensibilité à toutes sortes d'agents pathogènes. Les dommages collatéraux liés à l'augmentation des allergies, des myocardiopathies et à une plus grande sensibilité à la grippe et aux souches corona menacent d'augmenter. La grippe va réapparaître à l'automne (en combinaison avec le Sars-Cov-2) et une éventuelle diminution des défenses naturelles pourrait entraîner encore plus de victimes. Les recherches montrent que les pays à faibles et moyens revenus où les normes d'hygiène sont précaires ont également moins de mortalité pour le Sars-Cov-2. L’ immunité croisée semble donc contribuer à la résilience de la population (21).

Si l’on suit notre analyse, on peut s'attendre à un taux de mortalité plus élevé à l'automne. L'immunité de groupe semble difficile à acquérir, mais nos cellules T sont capables de nous armer en tant que "reconnaisseurs", mais cela à condition que nous soyons autorisés à entrer en contact avec elles.

L'approche actuelle pourrait collaborer à ce qu’en tant que société nous nous enfermions dans des dispositifs de confinement et dans des mesures supplémentaires pour maintenir le "contrôle". Un cercle vicieux dont nous risquons de ne plus jamais sortir. Quelle est la logique derrière tout cela ?

LE VACCIN COMME STRATÉGIE DE SORTIE ULTIME

Nous avons des décennies d'expérience en matière de vaccination contre la grippe, mais des études montrent qu'en dix ans, nous n'avons réussi que trois fois à développer un vaccin dont l'efficacité est supérieure à 50 %. En outre, une étude Cochrane de 2016 montre qu'il n'y a aucune preuve que la vaccination des prestataires de soins de santé pour prévenir la transmission présente un quelconque avantage (22). La vaccination de nos personnes âgées semble également inefficace. Au-delà de 55 ans, la séroprévalence dépasse rarement 50 %. Au-delà de 75 ans, l'efficacité est presque inexistante (12,13).

Pour Sars-Cov-2, le taux de mutation n'est pas encore bien connu, donc un vaccin pourrait éventuellement y contribuer. Malgré tout, la séroprévalence chez les personnes âgées pourrait être remise en question sur la base des recherches sur la grippe déjà citées. Nous nous interrogeons également sur la rapidité avec laquelle ce nouveau vaccin serait mis sur le marché. Il est impossible d'estimer l'efficacité et les effets secondaires à moyen et long terme. Puisqu’afin de défendre les mesures sanitaires actuelles, le principe de prudence est mis en avant, pourquoi pas n’est-ce pas le cas avec ce vaccin ?

L'étude d'Oxford, récemment rapportée par les médias, a été citée comme une avancée très positive. A la lecture, on remarque qu'elle a été réalisée sur une population en bonne santé, dans la tranche d'âge de 18 à 55 ans. 80 % des sujets du groupe test ont présenté des effets secondaires graves à très graves. L'efficacité de la vaccination a été jugée bonne, mais elle n'a fait l'objet d'un suivi que trois mois après l'administration (13B). En attendant, nous savons qu'avec la transmission de Sars-Cov-2, les anticorps disparaissent en grande partie au bout de six mois. Il reste donc à voir ce qu'un éventuel vaccin apportera. Pourquoi mettons-nous tous les œufs dans ce panier ?

POUR UN CONFINEMENT INVERSE

La narration initiale autour de la pandémie est clairement devenue décalée par rapport à ce que nous savons aujourd'hui. Pourquoi ce récit est-il maintenu ? Nous appelons les experts et les décideurs politiques à replacer les mesures dans le contexte scientifique actuel et général. Si les citoyens reçoivent des informations transparentes et correctes, ils comprendront mieux le contexte qui s'en dégage et, de ce fait, trouveront à nouveau la motivation pour suivre des mesures adéquates.

Les dommages collatéraux au niveau socio-économique et bio-psychosocial entraîneront une augmentation de la dépression, de l'anxiété, des suicides, de la violence intrafamiliale et, comme nous l'avons lu récemment dans la presse, également de la maltraitance des enfants. C’est ce qu’avait déjà souligné en mai dernier une analyse d'impact coût-bénéfice, réalisée par trois chercheurs belges indépendants sur la base des données du premier confinement (23).

Entre-temps, la Suède si calomniée a montré que nous pouvons limiter ces dégâts. Leur taux de mortalité de 5776 sur 82852 tests se révèle meilleur que celui de la Belgique - et ce sans le port obligatoire d'un masque et sans mesures sanitaires excessives. Les données suédoises sont parfaitement comparables à celles de la Belgique : environ le même nombre d'habitants, un nombre similaire d'habitants dans les grandes villes (98% de la Suède est inhabitée) . Nous sommes également peu différents en termes de sociodémographie, de degré d'urbanisation et de soins médicaux (23).

Sars-Cov-2 ne disparaîtra pas et deviendra l'un des nombreux agents pathogènes qui font partie de nos vies. Nous devons donc veiller à ce que notre société puisse revenir à la " normalité d’avant", surtout maintenant que les données montrent que nos mesures sont disproportionnées.

Nous proposons d'évoluer vers un confinement inversé dans lequel les patients à risque peuvent, avec leur médecin, élaborer une stratégie visant à prendre les mesures individuelles nécessaires à leur autoprotection. La promotion préventive de la santé peut contribuer à informer en permanence l'ensemble de la population sur les dangers qu'elle court en tant que vecteur par rapport aux membres les plus faibles de la société. Cela contribuerait également à une diminution de la mortalité dans le cas de la grippe saisonnière, maladie pour laquelle nous n'avons pris aucune mesure jusqu'à présent et qui culmine chaque automne/printemps dans les centres de soins résidentiels, sans que ces personnes ne soient testées. A titre d’exemple, lorsque la grippe circule dans la famille, et lorsque nous nous rendons en visite, nous pourrions de notre propre initiative porter un masque buccal. Pour les écoles, il s'avère également que le risque est très faible, ni plus ni moins que pour toutes les autres maladies virales que nous voyons dans la pratique quotidienne. Confronter les enfants aux décisions actuelles porte atteinte à leur bien-être psychologique, ce qui peut avoir un impact sur la suite de leur vie socio-psychologique. Cela est incompatible avec une politique de santé et l'impact ne sera pas négligeable pour les dépenses de santé futures. En bref : protéger ceux qui en ont besoin, permettre au reste de la population de se déplacer librement afin que la maladie puisse se propager naturellement – ce qui finira par affaiblir le virus (13B).

Soyons un exemple pour le reste du monde et remettons-nous en question, évoluons vers une analyse scientifique-critique sans tabous et osons opter pour un confinement inversé. Le risque zéro n'existe pas, vivons avec Sars-Cov-2 de manière saine.

Vous pouvez signer via le lien dans l'en-tête, à titre personnel et/ou au titre d’une institution ou d’un institut.

Auteur : Sam Brokken

Réflexions / révision : Dr Van Wynsberge, Dr Van Tussenbroek

Avec nos remerciements au Prof. Dr. Calle et au Dr. Frederik Feys

La liste des signataires à jour est en bas de page https://omgekeerdelockdown.simplesite.com/446907321

Notes et références, voir https://omgekeerdelockdown.simplesite.com/446907352

 


Pour signer -> https://omgekeerdelockdown.simplesite.com/446907404

"Indiquez dans la zone message ci-contre votre titre (Prof., Dr., Avr., Drs., M...), la spécialisation reconnue (médecin généraliste, biologie clinique, domaine de recherche, ...) et éventuellement l'institution à laquelle vous êtes rattaché. Ce dernier n'est pas obligatoire, vous pouvez signer en votre propre nom. Vos coordonnées seront vérifiées au mieux de vos capacités avant que votre signature ne soit incluse dans la liste. Merci pour votre coopération."


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