5.10.2022 Le refrain de ma chanson sur les vaccins covid: "sûrs et efficaces?" serait plus justement renommé en "sûrs, et efficaces et utiles?". Dans le cas présent (covid, 2022), les vax sont d'autant moins utiles que leur efficacité est notoirement devenue négative (élégante formule des chercheurs): les vaccinés sont plus malades que les non-vax, et meurent plus, toutes causes confondues (arrêt cardiaque en tête).
Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.
Le dossier n'est pas terminé, je l'étoffe de jour en jour. Patience, il sera prêt en livre sous peu.
Les vaccins, utiles en général? Ils seraient inutiles si la population connaissait (et pratiquait) les outils de prévention idéaux soit pour ne pas attraper les grippes en hiver, soit pour lutter efficacement. Scoop, c'est facile de lutter avec efficacité: 1/ soigner l'hygiène de base et 2/ renforcer son bouclier immunitaire naturel.
Le gouvernement et les instances officielles étant ineptes dans leur communication sanitaire, c'est à nous, petits soutiers du net, de continuer à propager les bonnes nouvelles. Je vais jouer le jeu pour se protéger de la grippe: vax ou autonomie? On s'amusera à faire pareil pour tous les autres vaccins, comme ceux qu'on impose en France par onze, dès le premier âge (dont un vaccin pour une maladie vénérienne, voyez l'utilité!).
1/ Hygiène de base: facile, lavez-vous les mains et ne léchez pas n'importe qui.
2/ Bouclier immunitaire naturel
D'abord respecter la biochimie de base d'un humain, avant même de penser aux vitamines pour l'hiver. Le déni des parents et des conjoints face à la surconsommation de drogues m'est hallucinant. Combien de mamans n'ai-je pas rencontrées qui font de bons petits plats bio pour leur gamin, sans se douter que son groupe d'amis prend de la kétamine comme ils prenaient des bonbons, petits. Et son marmot à elle n'en prendrait pas? "Il aime les "raves" du samedi, mais il est clean"... ;)
"Les drogues, c'est mal": c'est pas mon truc, chacun se distrait de ce monde de brutes comme il veut. Mais suivre un protocole de santé sans envisager ce premier obstacle serait vain. Les drogues dures, dans ce contexte-ci, perturbent le fonctionnement correct de l'organisme. Pas de jugement de valeur, là. Une observation.
Un degré sous les paradis artificiels on trouvera la polymédication, qui met le corps dans le même état: il ne sait plus comment il s'appelle, le soignant non plus ne sait plus par quel bout le prendre. Le Manitoba ne répond plus! Et c'est bien normal, car les récentes médications fonctionnent en bloqueurs de voies. ça finit par embouteiller aux carrefours, n'est-ce pas.
C'est piquant de voir que cette situation est souvent due aux praticiens eux-mêmes. Le terme a polymédication recouvre ici la polycomplémentation. Souvenir en Californie, lors d'un brunch, de voir ma voisine ouvrir son beauty-case et y plonger la main, à l'aveuglette. Une belle poignée! Zoup, tout avalé. A ma question, elle répondit que c'étaient les compléments prescrits par son thérapeute... Ce n'est qu'une magnification amusante d'une situation commune, oh si commune. J'ai audité des centaines de personnes pendant mon temps en nutrition; à ma demande, ils transmettaient leur liste de compléments "alimentaires". Sidérant.
Un des outils suprêmes dans ce respect du corps, respect qui lui laissera les manettes utiles pour être fort: le sommeil long de bonne qualité, dans un environnement sain. Inutile de faire dormir le gamin en tente, dans le jardin, "pour le bon air". Aérer les chambres 10 minutes matin et soir suffit. On connaît la litanie des produits toxiques dans la maison (COV, etc.), qu'on évite la nuit. On oublie en revanche souvent l'un des perturbateurs de sommeil récupérateur premiers: le calme électromagnétique.
"Roooo, elle nous ressort sa vieille rengaine". Sorry les gars, c'est l'âge qui veut ça.
"Sommeil long: définition svp"? Nos aïeux dormaient en moyenne 8h30 par nuit, (ou l'équivalent en nuit + sieste méridienne). Aujourd'hui, on considère normal de dormir 7h - ou moins. Ben non! La physiologie de l'humain change en dix mille ans, pas en cent. Ses mécanismes de réparation divers ne fonctionnent bien que pendant le sommeil. En négligeant le sommeil (qualité et quantité), on sape hélas! le socle de la bonne santé. Ne croyez pas n'importe qui. Lorsque des Attali ou autres figures médiatiques annoncent ne dormir que 4h par nuit, ce n'est que pour justifier leur production de livres par rapport à leurs journées chargées, clin d'oeil vous avez compris. Personne n'a été vérifié dans leur lit. Quand on ne doit pas déguiser un appel à des nègres d'écriture, ce qui est possible à 20 ans ne l'est plus à cinquante, sauf à surdoser en coke et autres produits.
Ensuite, et ensuite seulement, on peut envisager une réforme alimentaire, d'exercice physique, de comportement face aux agents stressants - ou même, si vous insistez, un de ces cocktails molotov de compléments alimentaires dont les nutrithérapeutes ont le secret.
Secret, c'est vite dit: je vais vous éviter le budget de consultation. Ajoutez magnésium, vitamine C et D, oméga 3, détoxifiant de la marque Dubrol, un antioxydant quelconque, puis de la vitamine BX (sous une forme particulière). Tout cela prescrit sur des airs de "voici la prescription pour votre profil et vos symptômes". Si vous tombez mal, le praticien en question vous imposera en outre d'éviter le gluten et les laitages... (sans préciser de durée).
Je vous la joue allopathe - antibiotique, bétabloquant, antiinflammatoire et antihistaminique, antidépresseur: "voici la prescription pour votre maladie, ça ira mieux demain".
Dans les deux cas: aucune attention aux combinaisons tristes de ces produits (synergies non étudiées, en général) et aucun outil pour relancer les défenses naturelles de Jean, là où ce coktail aurait réussi à Jeanne. On travaille ici avec des béquilles, des attèles, des prothèses.
J'en profite pour reprendre le petit laïus que j'ai chanté pendant deux décennies en nutrition. Plus facile à documenter aujourd'hui que des médecins et nutrithérapeutes publient leur "protocole" sur le net. Ceci n'a d'intérêt qu'illustratif, car les modes changent et l'un ou l'autre point ci-dessous changera aussi. Je remercie tous les allopathes d'enfin penser à autre chose que la gélule seule, mais on dirait qu'ils tombent dans le travers de devenir des nutrithérapeutes. Dont on dit qu'ils font de l'allopathie verte: un symptôme/un produit. L'approche naturelle et holistique de la santé demande une analyse en amont: c'est sur le désordre qui est à la source qu'on travaille, pas sur les effets en aval. Chacun choisit sa mouvance, la mienne est l'approche naturelle, en version autonome qui plus est. En route pour un regard latéral.
2C. I/ Celui qui ose dire que le magnésium ne produit pas plus de dégâts qu'il n'en règle est bienvenu de m'en faire une démonstration factuelle et documentée. Je changerai d'avis si c'est concret et édifiant. Je ne peux répondre que par le terrain: en plus de 20 ans de métier, la prise régulière de magnésium est régulièrement sortie comme pivot dans le début des soucis de santé, chez les victimes de burn-out. Hasard ou pas, va-t-en savoir. Non, elles n'ont pas pris du magnésium parce qu'elles étaient fatiguées, l'épuisement à commencé après deux mois ou plus de prise de magnésium quotidien. Or, ce produit intervient dans une quantité phénoménale de réactions organiques. Le prendre au quotidien, en gélules (alors qu'il existe dans l'alimentation) peut perturber des circuits très subtils (entre autres calcium). On n'est pas surpris que peu d'études soient financées sur ce sujet...
II/ Omégas 3: vieille ritournelle, déjà longuement tartinée sur mon blog et dans "Pour qui sonne le gras?" . Si Jean se sent mieux de surdoser momentanément, Jeanne a déjà une alimentation riche en omégas 3. En outre, elle est fragile dans la chaîne des omégas6, de naissance. Or, Om3 et Om6 sont concurrentes. Jeanne peut s'aggraver avec trop d'omégas 3, si vite, si fort.
III/ Vitamine C, rien à dire dans l'état de mes connaissances. Pas de surprises au coin de la rue.
IV/ Vitamine D: prescrire en toute saison ET en ne testant pas le sang du sujet est assez vain. Si les naturos nous disent que 85% de la population est carencée en vit D, les physiologistes classiques avancent le chiffre inverse! Conclusion: on voit des gens s'autoprescrire de la vitamine D tous les jours, par bonne conscience. Mais la vitamine D sans ses coadjuvants naturels n'est pas utile et peut perturber d'autres circuits... Quelques nutris ont appris depuis peu l'utilité de rajouter de la vitamine K2, qu'on trouve dans les fromages, riches en calcium.
V/ Détoxifiant. Pas de surprise: le foie de nos contemporains est en mauvais état, soumis à des agressions non stop. Mais prescrire un détoxifiant tout-à-trac est aussi vain. Certaines personnes ont, de naissance, un foie mauvais détoxifieur (l'une des deux voies de détox' est peu opérante). Ce n'est pas une carence en médicaments, c'est un défaut de fabrication: le foie n'est pas malade, il est sourd d'une oreille, si l'on veut. Analphabète, ma première comparaison, est faible, car on peut apprendre à lire. Or, le foie d'un hypersensible (canari de la modernité) ne peut apprendre. Il restera sourd de cette voie de détox' faible. Certains sujets ont, momentanément, une faiblesse similaire, par épuisement.
Dans ces deux-cas-là, un détoxifiant va les aggraver, leur foie ne peut tout simplement pas procéder au grand nettoyage...
VI/ L'antioxydant: dans une population qui est sujette au stress oxydatif, ça semble logique. Le meilleur antioxydant est pourtant chez vous: dans l'assiette, dans le rire et dans l'orgasme. Sans effet secondaire autre que le plaisir.
VI/ Vitamine BX, disons B6: ça sera la B3 chez un autre praticien, une autre vitamine chez le dernier nutrithérapeute. Pourquoi? Conseil de labo? Observation sur lui-même? Ou sur sa patientèle? Chais pas... Quoi qu'il en soit, les particularités individuelles de chacun sont telles qu'il est impossible qu'un tel protocole soit utile pour tous. Les voies de traitement de la B6 sont fragiles chez Jules: il prêchera la complémentation en B6 à tous, et c'est bien humain. Il serait encore plus humain de faire un peu d'introspection et d'arrêter de se projeter sur ses patients.
VII/ Exclusion du gluten et des laitages, parfois soutenue par une démonstration chiffrée (les fameux tests à IgG, chers et peu fiables).
Je garde ce point pour la fin, proche de la conclusion, car le pitch est proche de celui du billet entier: prescrire ce cocktail et demander l'éviction du gluten et des laitages fera du bien à la majorité, dans un premier temps de réforme. Majorité: 80% du public naïf, càd qui commence une approche naturelle. Mais persévérer serait diabolique.
Primo, ce serait dommage pour les 20% chez qui ces conseils sont inefficaces ou, pire, délétères. Secundo, je n'ai que rarement rencontré des patients qui testaient soigneusement l'effet de ces produits sur leur santé, leur énergie, leur mental, au fil des semaines. Le praticien l'a dit, ce ne peut qu'être bon. Tout comme beaucoup ne testent pas l'effet des statines, même par un contrebilan sanguin. Le docteur l'a prescrit, ce doit être bon. Comment un soignant peut-il évaluer précisément l'efficacité d'une prescription dans un tel flou? Le duo continue donc à jouer au "docteur qui sait mieux que vous" et au patient passif, qui attend la prochaine prescription.
Le mangeur qui aura éliminé le gluten et les laitages continuera de longs mois, car il aura trouvé un grand bénéfice de santé. Certes, mais quelle en était la raison. C'était bien le gluten? Les laitages? Il n'aurait pas hasard pas calmé ses petits bobos quotidiens en évitant, au travers du gluten et des laitages, la majorité des cochonneries qu'on est arrivés à tous accepter comme normales? Faites les courses avec attention et observez ce que le petit dernier va chercher, naturellement, dans les rayons de produits préemballés, ou ce que vous auriez pris en automatique auparavant: on y trouve très souvent du gluten et des laitages. Cochonneries? Je pense aux innombrables additifs "anodins" (qui ne le sont plus dès lors qu'on les teste en synergie). Je pense à la levure manipulée génétiquement (dans quasi tous les produits tout-venant, elle remplace l'ancienne levure de boulanger). Je pense aux arômes acceptés car "naturels" alors que leur fabrication les dénude de tout état naturel. Je pense aussi aux traitements thermiques forts (300°C sous extrusion, par exemple, pour les céréales soufflées du matin), qui dénaturent l'aliment au point que seul un corps de jeune enfant en bonne santé peut y voir quelque intérêt nutritionnel. Je connais peu d'études de labo à ce sujet, mais les protéines doivent être tournées dans le mauvais sens, que l'organisme n'arrive plus à considérer comme base de construction, les graisses exclues de leur statut de promesse d'acide gras...
Manger sans gluten et sans laitages pousse à être attentif, à lire les étiquettes, à acheter en conscience. On file vite vers le rayon bio, en outre, qui est souvent exempt de "cochonneries". Jean, qui prône le sans-gluten-sans-laitage à tous, se rend-il compte que son bien-être vient peut-être de ce qu'il choisit mieux les produits désormais, et a considérablement réduit son ingestion de plastibrol?
Ceci n'est pas une charge contre la nutrithérapie, mais bien une mise en contexte: ce que l'on prend souvent pour "un excellent diagnostic" et une "parfaite prescription" de la part de ces praticiens est simplement la routine, doublée de la lecture de tests sanguins, luspar le petit bout de la lorgnette. Observé du point du patient naïf, cela peut paraître une prouesse, surtout s'il vient de l'allopathie pure et dure, où le généraliste lui accordait dix minutes, pas une de plus.
Vous, lecteur, êtes pour moitié partie de cette équipe de "diagnostic & prescription". Vous tenez la moitié du volant! Ou vous tenez la pédale d'accélérateur /frein, le praticien tient le volant. Ne vous laissez pas embourber l'esprit critique par des prescriptions à rallonge, dont, par ailleurs, on trouve l'équivalent en version nature, dans l'assiette. Et sous sa forme "totum", sans risque de débordement.
Ne vous laissez pas fourguer des "protecteurs artificiels" que sont les vaccins pour toute maladie possible, alors que vous avez en main tous les outils pour protéger votre bel outil de vie. Amusant qu'on nous impose cette forme de thérapeutique au même moment où l'Etat devient tout puissant, au point de se mêler de notre vie privée, comme le bon protecteur qu'il est. Eh, Satan, sois plus discret, on te voit!