27.7.2020 J’ai partagé hier un billet délibérément provocateur, avec image ad hoc pour marquer ma vision politique: comment mes camarades ne voient pas la prison dans laquelle on entre tous, de notre plein gré?
Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.
Le dossier n'est pas terminé, je l'étoffe de jour en jour. Patience, il sera prêt en livre sous peu.
J’ai partagé hier un billet délibérément provocateur, avec image ad hoc pour marquer ma vision politique (un montage sur une entrée de camp de concentration surmontée d'une bannière "ça va bien se passer", logo "deux seringues croisées": je ne sais comment mes camarades ne voient pas que, s’il était légitime de nous priver de nos libertés individuelles et collectives un instant, en mars, quand les élus paniquaient, quand on croyait vraiment à un virus mortel et très contagieux , une forme de guerre, il aurait fallu lever l’état d’urgence après 15 jours - dès que la situation s’était éclaircie, au moment où, la sidération passée, un infectiologue aurait rappelé aux élus qu’un virus n’est jamais mortel ET très contagieux. Il est ou l’un ou l’autre.
Or, nous sommes des mois après ce moment d’égarement et nous sommes toujours à la merci de décisions arbitraires, quasi délirantes, changeant d’un jour à l’autre, prises au doigt mouillé et sans références scientifiques valables. Nous sommes fliqués, et menacés d’amendes très lourdes, bien plus lourdes que pour une conduite automobile mettant en danger autrui, un comble! Toujours sur la foi de la suppression de nos droits individuels et collectifs.
Ceci ressemble furieusement à la vie des Russes il y a 50 ans et plus, source de leur humour de résignation (on ne se sort d’une gestion dictatoriale que par l’humour).
Effet «ligne Maginot» (1): mes interlocuteurs poussent de hauts cris face à ma dénonciation d'un totalitarisme grimpant sur le dos des citoyens. Nous ne reverrons pas la dictature stalinienne, hitlérienne ou chilienne, nous vivrons une autre forme. Qui peut se manifester sous forme de dystopie numérique et technologique pire, car insidieuse. Nous en voyons l’exemple: subtil vol de nos libertés, passage en force de la 5G, etc.
Je rappelle donc à mes amis moins politisés: le vol des libertés se fait petit à petit, par grignotage. Je ne peux comprendre que nous ne soyons pas revenus à la normale, au plan citoyen et légal.
(1) Millenials: la ligne Maginot était une ligne de défense préparée pour bloquer l’envahisseur au cas où il voulait reproduire ses manoeuvres de 1914-1918. Hélas! En 39, le dit envahisseur a changé de tactique. «Ligne Maginot» qualifie un raisonnement historique mais inadapté à la situation changeante, si l’on veut caricaturer.