21.7.2020 Le roi est nu, disons-le clairement: deux grandes statues sont tombées. Toutes seules. Nul besoin de les déboulonner : la science dans sa version technique et la pensée magique que la technologie nous sauvera – d’on ne sait quoi d’ailleurs. De la peur de la mort ? De la tache de la madadie ? On comprend l'angoisse sourde dans nos sociétés, qui divinisaient la technoscience.
Vieille rengaine : qui osera dire que l’empereur est nu, selon le conte d’Andersen « Les habits neufs de l'empereur » (1) ? J’ai choisi « le roi » dans le titre, parce que nous sommes le jour de la Fête nationale belge, en clin d’œil. Personne n’ose le dire, en temps normal. Mais en temps de corona, le contexte a changé : pendant encore quelque temps on pourra exprimer tout haut ce que tout le monde devine, c’est à dire que deux grandes statues sont tombées. Toutes seules. Nul besoin de les déboulonner : la science dans sa version technique et la pensée magique que la technologie nous sauvera – d’on ne sait quoi d’ailleurs. De la peur de la mort ? De la tache de la madadie ?
Je commente ceci du point de vue du profane, qui avait tant besoin de se rassurer en croyant à de nouveaux dieux, de nouveaux protecteurs et qui les avait trouvé dans ces deux statues-là. Si je cite des termes scientifiques, je n’en prends pas la casquette. Je garde toujours le regard du profane, seul et abandonné par ses Pères symboliques. Et terrorisé, on s’en doute.
Le profane découvre que derrière les effets de manche des grands mamamouchis, on ne sait finalement pas grand-chose des virus. Encore moins de ce corona-ci.
Nous sommes six mois après le début de l’épidémie. Il a fallu près de 4 mois pour que l’on se rende compte que l’on soignait par intubation des malades gravement atteints, qui en mouraient, car l’atteinte était toute autre qu’une simple pneumopathie. Bravo l’OMS ! Vous aurez votre badge de secouriste… l’année prochaine. Vous ne faites donc pas votre boulot d’information, de communication ? Que faites-vous de cette armée d’esprits brillants que sont nos chercheurs internationaux, et que vous auriez dû financer depuis six mois ? Pourquoi sont-ce des médecins et urgentistes individuels qui ont dû trouver ce mécanisme ?
On a découvert que, pour la première fois de notre histoire sanitaire, il faut absolument tester tout le monde, traquer une trace de virus, à tout prix. Pour quelle épidémie précédente a-t-on vu se manifester une telle hystérie ? L'hygiénocratie dans toute sa splendeur!
Hystérie qui ridiculise d’autant plus les autorités sanitaires que le profane sait désormais que, parmi les innombrables tests covid19 qui circulent, la majorité sont médiocres et produisent des faux-positifs, des faux-négatifs. Que les tests PCR ont tant de défauts dans leur conception même qu’il est ahurissant qu’on les divinise à ce point qu’ils servent d’arme coercitive dans certains états.
Or « la RT-PCR ne détecte pas le virus, mais une trace génétique (ARN) de ce virus, ce qui n’est pas la même chose. Un test RT-PCR positif n’indique pas nécessairement la présence de virus complet. Or c’est le virus complet, intact, qui est l’acteur transmissible de la maladie COVID-19. Ainsi que la FDA l’admet, la détection d’ARN viral par la technique de la RT-PCR ne traduit pas obligatoirement une infection virale active (avec syndrome clinique) !
"Deuxième déception, la RT-PCR ne permet pas de quantifier la charge virale puisqu’elle amplifie (multiplie) artificiellement le matériel génétique détecté. Elle dit seulement que le virus est présent ou non, et encore, des traces de virus, pas le virus complet.
"Troisième déception, la technique est complexe et ses limites nombreuses ! Encore plus pour détecter les virus ARN comme dans le cas du SRAS-CoV-2.
« L’interprétation des résultats de PCR est difficile. Toute PCR doit être effectuée sur un prélèvement de bonne qualité et adapté à l’indication. Dans le cadre de certaines infections virales, une PCR positive n’est pas synonyme de maladie… Le dialogue entre le clinicien et le microbiologiste est primordial pour un bon diagnostic. »
(source, le docteur Pascal Sacré sur https://www.mondialisation.ca/les-tests-talon-dachille-du-chateau-de-cartes-covid-19/5645964 )
Rayon tests, le profane ne réagit même plus tant il est blasé lorsqu’il apprend que « des lots de kits de détection sont infectés par le SRAS-CoV-2" aux Etats-Unis, au Québec, au Royaume-Uni , en Afrique (même source).
Quant aux symptômes corona, ils sont un grand mix de tout et n’importe quoi ; le profane s’y perd : Toux - Dyspnée (difficulté respiratoire) - Douleur thoracique - Fièvre légère -> 38°C - Anosmie (disparition de l’odorat) - Dysgueusie (anomalie du goût) sans autre cause apparente. Les signes/symptômes mineurs sont : - - Douleurs musculaires - Fatigue - Rhinite (rhume) - Maux de gorge - Maux de tête - Anorexie (perte d’appétit et amaigrissement) - Diarrhée aqueuse sans cause apparente - Confusion aiguë - Chute soudaine sans cause apparente - Nécroses des extrémités … ça n’en finit pas… En six mois, on ne peut pas être plus précis ? OMS, réveille-toi, bosse un peu, chou!
On a appris que le virus contaminait les billets de banque, ah mais non finalement, il ne survit que peu sur du papier. Dommage, c’était bien pratique pour forcer la disparition du paiement en espèces. Sur ce temps, le public a engrammé cette infox. Public profane qui a découvert que le virus voyageait dans l’air à des mètres ! Ah non finalement, les tests étaient faits en labo, avec des doses inimaginables de virus hyperconcentré, incomparables au réel. Réel où il est bien plus modeste, comme l’a démontré sur le terrain l’équipe du chercheur allemand Streek, qui n’en a même pas trouvé sur les poignées de porte de maisons abritant plusieurs malades avérés… .
On continue dans la grande descente dans l’incrédulité ? l’obscurité qui fait si peur alors que plus aucun Père symbolique n'est là pour nous tenir la main?
Il a fallu six mois depuis le début de l’épidémie pour que l’on se questionne sur le mécanisme immunitaire qui protège les sujets qui ont bien réagi au corona : si ce ne sont pas les anticorps, tiens, au fait, si on regardait du côté des lymphocytes T (2) ? Que le public connaît bien depuis qu’est apparu le SIDA.
Voir un article en anglais : https://www.bbc.com/future/article/20200716-the-people-with-hidden-protection-from-covid-19
“Alors que les dernières recherches suggèrent que les anticorps contre Covid-19 pourraient être perdus en trois mois seulement, un nouvel espoir se profile à l'horizon : l'énigmatique cellule T. Les indices se multiplient depuis un certain temps. Tout d'abord, les scientifiques ont découvert des patients qui s'étaient rétablis d'une infection par Covid-19, mais qui, mystérieusement, n'avaient pas d'anticorps contre cette substance. Ensuite, il est apparu que cela pourrait être le cas pour un nombre important de sujets. Puis, on a découvert que beaucoup de ceux qui développent des anticorps semblent les perdre à nouveau après quelques mois seulement. » Ce qui n’est pas le cas de l’immunité via lymphocytes T.
Lire aussi sur le même sujet: https://dailytimes.com.pk/642981/covid-19-survivors-could-have-long-lasting-immunity/
« La revue Nature a publié un article de synthèse de 5 études montrant qu'une large proportion de la population possède déjà des lymphocytes qui reconnaissent le virus sans y avoir été exposée. (…) il n'est pas forcément étonnant qu'on ne détecte que peu ou pas d'anticorps et qu'ils disparaissent si vite...sans que cela signifie que les personnes ne soient pas protégées. Et ça, ça va causer quelques soucis aux experts...parce que tester les anticorps, c'est rapide et facile...les lymphocytes T ça ne l'est pas...or il n'y aurait aucun intérêt à vacciner une personne qui présenterait déjà une immunité spécifique » (source: commentaire de la biologiste Caroline Vandermeeren sur un de mes billets).
Au passage, réaction de la profane que je suis : jusqu’au SIDA, lorsque mes tests sanguins indiquaient la présence du virus d’Epstein-Barr, par exemple, alors que je ne marquais aucun symptôme de fatigue chronique, cela indiquait que j’avais rencontré ce virus et développé des résistances. A partir du SIDA, nous avons été beaucoup à nous étonner de ce que, désormais, une trace de virus indique une séro-positivité. Comme aujourd'hui avec le corona (80% de testés positifs qui n'ont eu aucun symptôme, ça pose question non?). Je n’ai pas creusé le sujet, mais je continue à me poser la question : pourquoi/comment les critères ont changé tout d’un coup depuis le SIDA ? A voir avec un médecin ou un biologiste.
Autre question à poser aux pros : si l’immunité principale de mes camarades face au corona est bien fondée sur les lymphocytes, que signifie le résultat d’un test sérologique qui cherche des anticorps ?
On voit là que si j’ai une admiration sans borne pour les scientifiques et les chercheurs, je dois reconnaître que la partie purement technique de la science tangue sérieusement sur son piédestal, poste intouchable d’une divinité qu’on ne peut pas questionner (« complotiste ! »).
Je ne suis pas la seule à le voir, je fais partie des quelques uns qui le disent haut et fort.
Une des statues déboulonnées avec douleur est celle de l’intégrité de la littérature scientifique. Plus aucun profane ne peut ignorer que les relations de l’humain au pouvoir et au pognon étant ce qu’elles sont, la corruption règne au sein de Big Pharma et au sein des plus prestigieuses revues. Tous n'en sont pas frappés, mais ils décrédibilisent leurs camarades. Nul besoin de m’étaler, l’analyse est dispo chez le brillant Jean-Dominique Michel (très nombreux articles documentés, arguments, sources chez https://jdmichel.blog.tdg.ch/).
La toute grande claque : la faillite des modélisations, ce joujou de nos nouveaux astrologues. Je pense à Lyssenko-Ferguson de l’Imperial College, mais je pense aussi (hélas !) au Giec dont on ne répète jamais assez que leurs prédictions apocalyptiques sont des modélisations mathématiques. Annoncées comme "scientifiques" alors que ça ressemble un peu à des évaluations au doigt mouillé. Ferguson se trompe systématiquement sur les épidémies, depuis dix ans. Et largement! Le réel lui donne tort, à lui comme au principe même de la modélisation. Et depuis dix ans, on suit ce cher gamin. « Cher » car ses calculs erronés vont coûter une fortune aux citoyens : en terme de récession mais aussi en termes de dégâts sanitaires dus au confinement.
Faudrait-il encore insister sur l’échec retentissant de cette forme de science technologisée, éloignée du réel, délirante à dire la vérité ? Je m'arrête là, le constat est assez désolant.
Quant à la technologie et à la technocratie, j’ai consacré de nombreux billets à ces deux dérives ou impostures qui, si on les laisse faire, vont devenir de véritables dictatures. Qui vont contrôler, enfermer, guider le bétail que nous sommes devenus aux yeux de certains.
1 : mes billets récents sur la dystopie numérique en marche -> https://taty.be/articles/CVD_dystopienum2000701.html
+ mon dossier antigafam de 2018 "Ce que les réseaux sociaux font à l'humain" -> https://taty.be/articles/FQ2.html
2 : mes billets récents sur la société technique folle ou la techno-hygiénocratie https://taty.be/articles/CVD_technocratie2000716.html
L’empereur est nu et, contrairement à la légende (1), le peuple ne se tait pas par respect pour l’image de l’Autorité. Il se tait parce qu’il est submergé d’angoisses, à perdre si vite tant de ses repères. C’est mon hypothèse. Et probablement celle de quelques grigous qui profitent de l’aubaine pour avancer leurs pions. Vous avez deviné : je pense à Cortex ! (https://taty.be/articles/CVD_Gates200529.html).
(1) Le conte d’Andersen (source wikipedia).
"Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout être bien habillé. Il avait un habit pour chaque heure du jour.
Un beau jour, deux escrocs arrivèrent dans la grande ville de l’empereur. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposèrent au souverain de lui en confectionner un habit. L’empereur pensa qu'il serait exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume.
Les deux charlatans se mirent alors au travail.
Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir où en était le tissage de ce fameux tissu. Il ne vit rien car il n’y avait rien. Troublé, il décida de n’en parler à personne, car personne ne voulait d’un empereur sot.
Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent pas plus que le souverain, mais n’osèrent pas non plus l’avouer, de peur de paraître imbéciles.
Tout le royaume parlait de cette étoffe extraordinaire.
Le jour où les deux escrocs décidèrent que l’habit était achevé, ils aidèrent l’empereur à l’enfiler.
Ainsi « vêtu » et accompagné de ses ministres, le souverain se présenta à son peuple qui, lui aussi, prétendit voir et admirer ses vêtements.
Seul un petit garçon osa dire la vérité : « Mais il n’a pas d’habits du tout ! » (ou dans une traduction plus habituelle : « le roi est nu ! »). Et tout le monde lui donna raison. L’empereur comprit que son peuple avait raison, mais continua sa marche sans dire un mot. "
(2) Revoir les bases de l’immunité chez le docteur Pascal Sacré (source : Le jeu des tests: une brique de plus dans la désinformation COVID-19) .
“La défense immunitaire humaine est composée de deux grandes lignes.
1. Immunité innée ou naturelle
2. Immunité acquise ou adaptative
A. L’immunité innée n’est pas spécifique, elle est très rapide, intervient en premier en cas d’agression et elle est souvent suffisante. Elle ne repose pas sur la production d’anticorps. Cela veut dire que les anticorps ne sont absolument pas indispensables pour éliminer une infection. Cela veut également dire que l’absence d’anticorps ou qu’un taux faible d’anticorps dans le sang n’exclut pas une infection virale qui aura été prise en charge par l’immunité innée exclusive. Cela est même un signe de bonne santé immunitaire !
B. L’immunité adaptative est spécifique, elle est plus lente, seulement activée dans le cas où l’immunité innée est débordée ou insuffisante et elle est basée, mais pas seulement, sur la production d’anticorps.
Donc, résumer la défense immunitaire d’un individu à sa production d’anticorps est aussi faux et simpliste que de résumer la défense d’un pays à ses forces spéciales. Pourtant, cette pirouette est le dogme principal de l’immunologie, la base sacrée de la vaccinologie. »
Pour celui qui s’intéresse au jeu de quille politico-économique, lire l’article d’hier par Alexis Poulin (1): «L’Union compromise» (on apprécie la double compréhension) -> https://www.lemondemoderne.media/lunion-compromise/
On comprend que le citoyen occidental angoisse sec!
«Fait unique dans l’histoire, l’Union européenne a ainsi inventé un empire technocratique dépossédé du pouvoir, organisant sa propre chute, au sein d’instances de discussion devenues anachroniques. Les milliards mis sur la table ne pèseront pas lourds face aux stratégies de relance chinoises ou américaines et seule subsistera l’absence de vision et de cohésion, au sein d’un ensemble hétéroclite de petits pays concurrents, incapables d’organiser sa survie à l’échelle mondiale.
(1) Co-fondateur du Monde Moderne, entrepreneur dans le secteur des médias, Alexis a travaillé pour des ONG, des entreprises et des institutions publiques. Alexis est expert en affaires européennes et travaille entre Paris et Bruxelles. Alexis est régulièrement invité sur ARTE TV, France 24 TV, France Info, EuroNews et RCF radio.
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