12.11.2020 Avis aux médecins et chercheurs: le “covid long” n’est-il pas, parfois, confondu avec un début d’épuisement chronique? Quelques signes, sous la forme d'un poster
Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.
Lire en fin de billet la transcription du poster.
Avis aux médecins et chercheurs: le “covid long” n’est-il pas, parfois, confondu avec un début d’épuisement chronique? J'ose même plus: connaissant bien les victimes d'électro ou chimicosensibilité (ECS), je vois chez les personnes se plaignant de syndrome covid long qu'ils manifestent une grande part des troubles physiologiques que l'on observe en ECS.
Ce syndrome s'installe par rupture de tolérance, à la faveur d'un choc (le "TILT" des anglophones, Toxicant‐Induced Loss of Tolerance - voir le billet Un cas d'école: SCM ou sensibilité chimique multiple) : après ce choc, le corps ne supporte plus soit la pollution électromagnétique, soit la pollution par chimie de synthèse interposée, soit les deux!
Le terme de rupture de tolérance est précis: je n'ai pas connaissance de victime d'ECS qui soit revenue à la situation antérieure, qui ait récupéré son état préalable. Ils tamponnent les effets désagréables, sans plus. Ils s'organisent une vie hors de leurs réactogènes personnels, sans plus.
Les victimes de "covid long" ne s'en rendent pas compte, car le jour d'avant ils toléraient très bien les diverses pollutions urbaines. Personne ne leur a pointé que, désormais, ils devront jouer dans la cour des ECS: se protéger de l'esmog, se protéger de l'excès de chimie de synthèse, se protéger des stress divers
NB 2023. Entre-temps, le covid long est devenu une bouteille à encre, dans laquelle on trouve de "vrais" covid longs, mais aussi pas mal de victimes de vaccins. Qui ont, certes, eu un ou plusieurs covids, à chaque booster. Et qui mettent leurs malheurs, parfois, sur le dos de ce covid, oubliant l'insulte majeure à l'organisme que sont les thérapies géniques bricolées et non testées..
En gros, le covid n'est pas la source, il serait parfois le déclencheur d'une forme d'allergie à la modernité.
J'espère qu'on a bien compris que je propose ceci comme UNE des voies de compréhension.
Une autre: il se pourrait que le virus reste dormant, comme beaucoup, et se réveille, comme beaucoup, à l'occasion d'un stress majeur. Il faut connaître la PNI (psycho neuro immunologie, amorcée par Laborit) pour comprendre. On a vu plus d'un cas de borréliose qui ne se manifeste qu'après choc, alors que la piqûre de tique infectée date de plusieurs années. Idem les parasitoses dormantes après voyages lointains: pas de signes, puis choc (accident, deuil, accouchements en cascade...) et bims! les parasites prennent le terrain. Classiquement on cible alors la borréliose ou la parasitose alors qu'il s'agit plus de requinquer le sujet. Vieux débat en naturologie et en médecine fonctionnelle, les deux domaines qui acceptent ces syndromes complexes sans vouloir les réduire à "un symptôme/un médicament"..
Source tableau: https://www.bbc.com/news/stories-53368768 "“Why are people remaining ill for so long?“
Voir aussi dans https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33144403/ "Long-term sequelae following previous coronavirus epidemics" par Oliver O'Sullivan , Defence Medical Rehabilitation Centre Stanford Hall, Stanford-on-Sour, UK
Traduction automatique
" Avant la pandémie actuelle, il y a eu deux épidémies mondiales de coronavirus majeures depuis le début du siècle : le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV) et le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV). Les deux épidémies ont laissé les survivants avec une fatigue, un essoufflement persistant, une qualité de vie réduite et un fardeau important de problèmes de santé mentale
Il est probable que certains des problèmes chroniques rencontrés par les survivants du SRAS et du MERS puissent être pertinents pour la planification médicale des services requis pour les survivants de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) causée par le nouveau coronavirus SRAS-CoV-2. Compte tenu des similitudes entre les maladies, le rétablissement et la réadaptation des survivants de COVID-19 seront probablement axés sur les séquelles cardiopulmonaires, la fatigue et le fardeau psychologique de COVID-19, mais dans une population beaucoup plus large. "
Syndrome postcovid: les symptomes rapportés dans l’article BBC* du 13/7 “Why are people remaining ill for so long?“
* tableau issu de https://www.bbc.com/news/stories-53368768e
Tous les symptômes pointés par une flèche (beaucoup) se retrouvent quasi systématiquement dans le syndrôme d’épuisement chronique (CFS: chronic fatigue syndrome).
Une maladie virale mal soignée peut être le déclencheur de ce syndrome.
On n’est alors plus dans un post-covid mais dans un franc burn-out grave. Le covid a été l’agent comme l’aurait été un accident ou tout autre choc. La voie de sortie serait alors une stratégie burn-out (voir mon livre Quand j'étais vieille et son pendant pour les praticiens En finir avec le burn-out).