mars 2015. Dans les jours à venir, je consignerai quelques pensées un peu fraîches sur les sujets qui animent la blogosphère nutri en francophonie. Dossier conçu à l'intention des jeunes praticiens de la naturopathie, une défense de la version douce de la naturologie, à l'ancienne; à l'heure où les pratiques brutales semblent devenuesmonnaie courante.
(NB 2023. Le dossier fait aujourd'hui 16 pages).
Un proverbe américain dit : « si tu comptes dire la vérité, sois sûr que ton cheval est déjà bien sellé ». En route pour la vérité vue de ma lorgnette, dans le ton qui m'est habituel oralement et que j'ai pourtant jugulé sur le blog depuis ces longues années (depuis 98!). A deux jours de ma retraite, je lâche les rènes, vous m'entendrez comme si on cheminait ensemble. En bruxellois, on dirait que je « parle tout droit dehors ». Plus pratique que le partage lors d'une promenade : si ma franchise dérange, zoup, quittez le blog.
Dans l'écriture de ce dossier et des topos experts que je commence à publier début 2015, mon objectif n'est pas que de m'amuser à observer mes contemporains. J'ai un fonds d'éducateur de rue qui me tient au cœur et à la peau. Le dossier que j'élabore dans les jours qui suivent est destiné aux soignants. Je souhaite les aider lorsqu'ils sont confrontés à des naïfs qui auraient suivi avec trop de foi quelques uns des dérapeutes qui sévissent actuellement sur internet.
Si vous n'êtes pas praticien, ne continuez pas. J'ai installé une technologie qui détruira automatiquement ce message dès qu'un lecteur non formé entame la lecture.
Parmi nos jeux de cons à l'adolescence, celui-ci : « raconte-nous le moment de ta plus grande honte ». Jouons, voulez-vous. Eh bien ma plus grande honte, dont je souris pourtant, je la vis encore : comment ai-je pu croire ce que j'ai cru lorsque j'étais crudivore ?
« Ton moment de plus grande tristesse » ? Je le vis encore à ce jour aussi : comment ai-je pu me faire tant de mal en croyant me faire du bien, lorsque j'étais en épuisement chronique ?
Pour l'avoir vécu et en vivre de temps en temps des petites et courtes poussées d'une journée, je peux rappeler aux bien-portants que le corps est dans un état similaire au premier jour de la grippe , combiné à l'équivalent d'une chute du premier étage (pour les douleurs). On réagit alors comme si on était un nourrisson, tout fait surréagir -- d'où le titre du billet et ma longue glose sur le sujet dans "Quand j'étais vieille".
Mes souvenirs ont été ravivés lors de l'écriture récente de mon dernier topo : « En finir avec le burn-out », le compagnon expert de « Quand j'étais vieille ». J'ai dû me rafraîchir les idées en zonant sur les sites et les forums, en discutant avec des camarades. Mes dernières recherches dataient en effet de 2006, date de l'écriture de la première mouture de « Quand j'étais vieille » -- qui est sorti en 2009. Ouep, trois ans avant la sortie du livre final. Cela prend des plombes de rédiger, de vérifier, d'interviewer, d'interroger les pratiquants, d'écrire aux manitous, d'aller vérifier en bibliothèque.
Presque dix ans après, je suis sidérée de voir que les techniques dure, parfois brutales, de l'allopathie ont désormais imprégné le monde de la naturo aussi.
Techniques dures de l'allopathie : polymédication, culpabilisation, cycles d'antibiotiques, etc. Techniques brutales : des appareils de torture à porter la nuit, pour d'hypothétiques contrôles des nerfs ou que sais-je. Ah ! J'en ai rencontré des filles qui acceptaient ces appareils sans rechigner, lorsque je donnais des cours privés de nutrition (le burn-out était presque devenu ma spécialité, vu ma résurrection de cette maladie). Ça devait être sexy pour monsieur, dis donc.
Parmi les techniques brutales que je me suis imposées: une cure de germanium sur la foi des promesses d'une naturopathe, alors que le germanium est interdit en Europe et qu'elle le faisait venir de Chine (pas moyen de vérifier sur l'emballage, je lis pas le chinois); alors que mon compagnon me rappelait qu'il avait utilisé du germanium pour fabriquer ses microcircuits électroniques ("et toi tu bois ça?" "dans ton état?"). Qu'est ce qu'on peut être idiot quand on a mal et qu'on a peur...
Autre technique idiote: pour me requinquer, je m'oignais les reins d'une huile essentielle (de pin je crois), dont l'effet était de stimuler les surrénales. Mal conseillée je fus, certes, mais mal embouchée je fus aussi de continuer cette pratique: fouetter un cheval à terre, quelle finesse, quelle élégance!
Première technique brutale de ceux qui croient pratiquer de la naturopathie : les lavements au café.
On parlera demain de la cure du foie, qui vaut toutes les panacées des charlatans de l'Ouest américain à base d'huile de serpent. Elle ne vaut que par le talent du bonimenteur et la foi du péquin dans son discours.
Revenons au lavement au café.
Je pense à Monique, rencontrée lors de mes stages. Fraîche débarquée dans la naturologie, sans vraiment connaître la naturopathie, elle pratiquait les lavements au café alors qu'elle n'avait jamais même testé les lavement doux à la Kousmine. Pourquoi ne pas commencer par la voie douce ? Elle aurait eu les mêmes effets, sans les dégâts collatéraux possibles.
Je pense à Robert, nutrithérapeute, qui a vécu une telle rejuvénation avec des lavements au café qu'il le conseille à tous ses clients. Vu que j'ai fait son audit, je connais son cas : un tout beau « canari de la modernité » de naissance, une de ces biochimies bizarres chez qui la vésicule biliaire est quasi toujours bloquée.
L'objectif du lavement au café que le docteur Gerson utilisait dans sa clinique (pour cancers graves) était de faciliter l'évacuation de la bile. Robert a peut-être découvert indirectement ce subtil blocage de la VB chez lui.
Mais pour des personnes qui ne sont pas en fin de vie, il y a des techniques plus simples et plus douces. Que pensez-vous d'une simple tisane de plante à effet cholagogue? Ou même du sirop classique (Cynarol, à base de feuilles d'artichaut) ?
Et puis, pourquoi généraliser à tous ce qui lui fait du bien à lui individuellement?
Robert et Monique croient-ils vraiment qu'à gifler l'organisme, on se l'approprie? Je ne gifle pas des enfants, mais on sait que les thérapies frappantes sont valorisées par certains psys. Ben oui, ça marche, mais pour combien de temps? avec quels effets de bord? Cette technique rééduque-t-elle la vésicule? le foie? Réorganise-t-elle les messages profonds?
Le recours aux lavements au café me signale simplement que le pratiquant vit dans un monde punitif, coercitif, brutal. Mais ciel, c'est l'inverse ce que je croyais découvrir en naturopathie...
Pour être complète, je précise que j'ai testé le lavement au café à mon heure, bien sûr, c'est à dire il y a dix ans, après la lecture de Gerson. Mais une seule fois! Bien sûr on se sent mieux. Mais l'effet n'a rien à voir avec la profonde jubilation cellulaire de tout le corps après un lavement doux. Jubilation où j'entends presque mes cellules me remercier.Rappelons la base quand on veut penser un sujet : d'abord le retourner dans tous les sens, comme un objet qu'on découvre – historique, géographique, économique, social, etc.
Lavement au café : je me suis sentie comme après une douche froide ou une grande peur, j'ai ressenti un soulagement, quoi. Bien loin de la jubilation. J'ai senti le même effet démultiplié qu'après la prise de cynarol, mais ce n'est que longtemps après que j'ai relu à tête reposée la doc, comprenant ce que Gerson visait avec cette pratique.Pour être encore plus complète, je me trompe peut être complètement sur ce coup, car je travaille de mémoire. Je n'ai absolument plus le feu sacré pour des recherches. Tout ce qui touche à la nutri me tombe des yeux et des mains. Ben, pourquoi t'écris tant alors? Je suis encore et toujours motivée quand je vois des gens qui souffrent au lieu d'aller mieux.
Au plan du développement personnel, j'adore toutes les techniques qui aident le sujet autonome, libre, responsable. Nous sommes ici dans la technique autonome. Libre : aheum. Responsable : certainement pas.
Les lavements doux sont vieux comme la rue. Les Indiens les pratiquent depuis longtemps. En francophonie, nous avons quarante ans de recul grâce à la mouvance Kousmine. Si les lavements doux sont pratiqués sagement (voir mon article), on n'en retire que des bénéfices, surtout si l'on suit le lavement d'une instillation d'huile, comme le font Kousmine et les Indiens. Dans la médecine des humeurs, on assécherait trop certains organismes en ne pratiquant que le lavement à l'eau, sans instillation.
Des crudivores, dont Bouvard-et-Pécuchet-à-lui-tout-seul (dossier à venir), conseillent des lavements quotidiens, si pas trois fois par jour. Oups, on sort du cercle des « sages ». La thérapeutique autonome demande un grand doigté. Ce tact n'est possible que si l'esprit est serein. Or ces mêmes obscurantistes embrument l'esprit de mes congénères en jouant sur des ressorts de peur très profonds (« regarde moi bien dans les yeux, tu es iiiinnnnnttttoxxxiquuuuuéééé… »). Le gogo impressionné veut à tout prix se détoxifier et vite, tout comme ma vieille tante veut un évier superpropre en permanence – et javellise à tout va, sans être consciente que le monde bactérien se reforme dans les dix minutes. Il croit donc qu'il faut laver laver laver laver l'intestin.
Primo, une technique n'est pas plus efficace si elle est pratiquée souvent ou durement.
Deuxio, l'effet prodigieux du lavement ne provient très probablement pas d'un effet de lavage, mais bien d'une stimulation de zones réflexes dans le gros intestin. La réaction est de l'ordre de la proprioception (voir wikipedia ou un de mes articles à venir, quand les journées feront 25 heures, car ce sujet me fascine). On entre alors dans un monde d'une grande subtilité, qui demande au contraire de laisser le corps au repos, pour qu'il fasse son boulot. Et pas qu'on l'assomme avec des lavages triquotidiens.
Tertio, ces conseillers à la mode teutonne croient que tous les sujets ont leur force vitale. Ce sont en général des Chênes (voir mon articlexx), dont les pratiques radicales vont bousiller les organismes des Roseaux et dont les discours tout aussi radicaux vont culpabiliser les Roseaux, dont c'est le super pouvoir ! Les filles roseaux en particulier se culpabilisent comme un rien.
J'ai trouvé sur naturamedic.com cette représentation de la réflexologie du colon.
Certaines techniques de pseudo-naturologie ne sont ni dures ni brutales, elles sont inanes.
Exemple de la poche de gel que France Guillain a inventée pour remplacer les bains dérivatifs. Je prends le temps d'exposer la logique, tout en sachant que c'est inutile, par écrit en tout cas. En effet, lorsqu'on est pris dans des filets de pensée magique (mes roseaux chéris), on oublie ce que je viens d'écrire pour retourner dans le conte de fées. Je compte sur les plus sensés de mes camarades praticiens pour trouver d'autres explications qui aideraient les amateurs à pratiquer des techniques avérées, efficaces.
Illustration pratique. Je fais lire à ma cousine mon résumé de la technique des « vrais » bains dérivatifs, telle que je la publie dans « En finir avec le burn-out ».
Extrait : « Merci au passage à France Guillain, dont le livre sur le sujet a médiatisé les bains dérivatifs en francophonie – www.bainsderivatifs.fr. Cet ouvrage est surtout utile pour se motiver, au départ, car l'auteure y mentionne des cas concrets et vécus. Rien de plus efficace pour avancer ! Mais les techniques qu'elle y décrit sont dévoyées par rapport à l'original de Kühne, auquel nous avons désormais accès grâce à google books. Faisons simple et avéré. Par exemple, dans la première édition du livre, elle propose de frotter la zone génitale même, ce qui perturberait de précieux méridiens. C'est l'aine qu'il faut frotter. Guillain a créé un bain dérivatif à base de poche à gel : placer dans le slip une poche de glace enveloppée dans un tissu éponge épais et de se balader quatre heures par jour ainsi. Cette procédure est peu efficace, il suffit de demander aux pratiquantes d'enfin tester la technique originelle, elles sont toutes ébaubies du résultat.
Avec cette technique de poche, combien de temps dure le choc thermique ? Il faudrait changer la poche toutes les dix minutes et s'habiller mégachaudement. Deuxième défaut, majeur à mes yeux : placée sur la zone génitale, elle agit sur les fameux précieux méridiens. Malvenu chez une personne fatiguée par l'épuisement chronique, dont les méridiens ne sont précisément pas au top… »
Sa réaction : « bon, c'est ton point de vue ».
J'en ai le cœur qui rit profondément, si ça traduit bien mon sentiment. Ce n'est pas une question de point de vue, c'est de la logique, de la physiologie. Je ris autant que si elle m'avait répondu : « eh ben même ».
Une illustration dans un autre domaine, histoire qu'on ne se fige pas dans l'émotionnel tripal. Ma copine d'école, Dominique, sexagénaire aussi, se lance à la retraite dans la peinture. A l'inverse de ma posture, elle n'aime pas lire les encyclopédies. Elle me montre ses tableaux sur papier japonais, de merveilleux haikus en dessin, au trait minimal. Dès sa première année de recherche, elle expose déjà tant elle a du talent.
Je les examine de près, je suis intriguée par la technique. Elle m'explique qu'elle a décidé de peindre au pigment pur, à l'eau.
Zut alors, ses merveilleux haikus ne tiendront pas la distance, ils vont s'effacer d'ici quelques courtes années, puisque sans medium de transport, les pigments poudreront et tomberont du papier - sauf à les protéger par un vernis, qui gâcherait l'effet. Nos prédécesseurs ont eu de bonnes raisons de chercher tous les moyens de fixer le pigment sur le papier (à la gomme, à l'oeuf, à l'huile, à l'acrylique, etc.). J'ai d'autres Dominique dans la manche, dans le domaine des teintures végétales: elles suivent une fantaisiste ignare dont j'ai même oublié le nom (une australienne) et tachent du tissu au lieu de le teindre, hihi, dans deux ans ce sera passé à la lumière.
Dominique s'est bien amusée, elle s'est exprimée, certes. Elle est une artiste, certes. A-t-elle pensé aux tristes figures que feront les acheteurs de ses tableaux dans deux ans, quand le merveilleux trait se sera effacé? Elle aurait pu garder la même fluidité sans grands élans techniques avec l'un des procédés de glacis que j'explore dans mon blog sur la peinture. Quelle équipe on ferait, dis donc!
La pratique de la poche à gel s'inscrit à mes yeux dans le même schéma: on s'amuse, on s'exprime, mais on aurait fait un travail tellement plus productif en suivant une technique avérée...
Attention âmes sensibles, petite pique à mes camarades: merveilleuse période actuelle où l'on travaille le respect de l'autre, de son point de vue, de sa parole. Mais si c'est pour finir avec des « c'est ton point de vue » pour s'éviter d'avoir à penser, ça donne justement à penser…
Ma cousine est peut-être un peu gênée que je la confronte ainsi à sa naïveté d'avoir suivi une conseillère si fantasque (là, oralement j'utilise un autre terme, mais tout de même je ne peux lâcher totalement les rènes, n'est-ce pas ?). A sa décharge, elle n'a jamais assisté à une conférence de la dame. Elle ne peut savoir à qui elle a affaire. On ne peut, comme moi, étudier le cv et les motivations de chacun des intervenants dans notre sphère, ce que je me ferai un plaisir de faire dans un prochain billet.
Bravo aux filles qui se prennent en main, le premier pas est fait. Maintenant, il suffit de passer en sagesse à la vraie technique.
"Ah mais non j'ai pas le temps, dis donc'.
Passionnant, cette réaction, jeannette. Tu n'as donc pas dix minutes à consacrer à ton bien-être? Chez les roseaux, les bains dérivatifs soulagent tant de petits bobos quotidiens que ça vaut la peine, non? Dix minutes que tu peux passer en lisant, d'ailleurs (ce qui est impossible avec la technique pour les hommes). Tu n'as pas dix minutes pour lire un bon livre?
"Ah mais non, je t'assure, c'est merveilleux la poche de gel"... Hihihi, ça veut dire quoi? Ta copine a noté les effets exacts dans un carnet? Elle a comparé aux autres techniques? C'était son premier pas en naturologie?
Dans notre domaine, on sait bien que le fait de pratiquer un geste ou de changer son menu est déjà thérapeutique en soi, sans compter l'effet doctorebo - mot que j'invente pour qualifier l'effet placebo de la voix du maître.
Quand on chante trop autour d'un sujet, je repense aux dégustations de vin en groupe. Il y a toujours le fort en gueule de service qui énonce de grandes vérités: mmm, un fond de fruits des bois; mmmm, il a de la cuisse, etc... . Observez bien: tout le groupe suit, ou quasi. N'est-on pas dans le même cas de figure avec cette affaire de poches de gel?
Soyons aussi complets aussi: j'ai essayé les bains dérivatifs il y a dix ans aussi. Sur la base du livre de FG, deux fois dix minutes par jour pendant 21 jours, ce qui est une prouesse pour un tempérament de chêne. Tenir si longtemps n'est pas dans leur nature. Tant que la motivation de recherche est présente, je suis capable de tenir un peu plus que ma moyenne.
Résultat: rien, mais alors là rien à l'horizon. Je tiens pourtant un petit carnet détaillé des effets lorsque je pratique des tests. Pourtant je les ai conseillés autour de moi et j'ai vu des effets prodigieux (la poche de gel n'existait pas à l'époque), surtout chez les filles (je ne connaissais pas la vraie pratique pour hommes de Kuhne)
C'est là que j'ai eu l'intuition qu'il y avait deux natures: celles chez qui les BD sont efficaces; et celles qui profitent des lavements doux.
Pour moi, et ça se confirme depuis lors, les BD conviennent aux Roseaux - normal, technique sur la durée, douce, à effets lents; alors que les Chênes auront besoin d'une technique plus rapide (quand je pratique un lavement doux, ça me prend dix minutes par semaine: 2 minutes pour faire chauffer l'eau, 5 minutes pour ingérer l'eau par où vous savez, 2 minutes pour évacuer; ah! voilà qui est faisable) et surtout plus radicale.
Ma conclusion sur la poche de gel? Les filles perdent leur temps, elles ridiculisent la naturopathie (au passage, elles provoquent peut- être des disputes familiales quand leur mec trouve des poils intimes dans le congélo...), elles bloquent probablement quelques autres réactions métaboliques via ces méridiens qu'elles perturbent, mais c'est pas dramatique. Lorsqu'on en a discuté, mon acupuncteur vietnamien avait décrit toutes les chaînes métaboliques qui pouvaient être impactées par du froid sur cette zone essentielle mais je suis désolée, je ne connais pas assez la MTC pour les exposer en détail.
En tout cas je n'ai pas eu de retour sur de possibles dégâts vraiment graves. Dès que je peux, je leur souffle "faites donc les vrais bains dérivatifs, vous verrez la différence!".
Demain , je me lâche sur la cure du foie, où les dégâts sont bien plus nets et durables. Ou alors sur la réaction "Herxheimer-c'est-la-détox", tiens.
Au fait, nul besoin de demander à Guillain ou d'autres de commenter ou même de m'envoyer des mails sur le sujet de ce billet ou du dossier. Si vous me lisez depuis longtemps, vous savez que je partage les infos dans l'espoir que certains y trouvent matière à réflexion, mais je fonctionne en vieil ours dans sa grotte.
D'ailleurs si vous connaissiez la teneur des commentaires que j'ai pu recueillir sur le blog quand il était ouvert - ou en direct! Une auteur belge de cuisine énergétique, à qui ma copine demandait son avis sur mon travail, lui a répondu: "tu as vu comment elle s'habille!". C'est drôle, non?
Votre autre réaction, je la prédis pour l'avoir entendue mille fois: "elle exagère dans sa façon de s'exprimer, mais je sens le même malaise qu'elle".
NB. Le billet sur les chênes et les roseaux a paru entretemps.