A mon grand dam, je dois reprendre dans la Confrérie des Couillons du Covid des personnalités qu’autrement j’admire . Pour diverses raisons, et pas seulement ou nécessairement pour leurs positions politiques. J’aime leur façon de penser, leur rigueur (d’habitude), leur verbalité fluide.

J’aime écouter l’économiste Thomas Porcher, l’homme politique Mélenchon, l’essayiste Michel Onfray. J’aime suivre les longues interviews chez Thinkerview. La liste n’est pas exhaustive. J’aime les regards alternatifs sur le monde d’aujourd’hui.

Et tous, snif de chez snif, sont des couillons en covidisme. Yes, my dear Sky, you too.

Le plus surprenant vient d’Onfray* qui d’habitude tire sur tout ce qui bouge: Freud, Sartre, l’atlantisme. Rien ne lui échappe.

Mais curieusement, rayon vaccin, covid, masques, mesures «sanitaires», il a perdu tout discernement. Et il quitte la posture libertaire habituelle, au point de suggérer (si ma mémoire est bonne) qu’on instaure un vaccin obligatoire.

Dans la vidéo que je pointe ci-dessous,on le voit totalement imprégné de la doxa officielle. Il semble par exemple
1/ croire à la vaccinologie, qui n’a rien de scientifique mais tout d’idéologique
et 2/ que le vaccin va protéger de la contamination.
Mais Michke, réveille-toi, pour une fois, tu n’as pas étudié le dossier ou quoi? Je blague car je le sais assez matérialiste et scientiste, on ne peut pas être parfait sur tout...

Idem pour Thomas Porcher qui survalorise le masque comme «protection» dans ses auditoires d'enseignant. Eh ho eh! Tommy boy, wake up.

Et la terre est plate aussi? Et dieu te regarde depuis les nuages?

Ce ne sont que deux exemples de relais aveugle de la parole officielle, par des hommes généralement critiques de cette parole.

Quel paradoxe!

Eh non!

En fait il est virtuellement impossible d’être critique sur tous les fronts, outre que chacun de ces camarades a probablement des raisons diplomatiques de prendre une position particulière sur «la crise sanitaire».
Et quand les tripes ont peur (retour au CCC), le jugement est terni.

Je suis une contrarienne de nature, je pense que le premier mot que j’ai dit était «non».

Je ne serais jamais arrivée à la stature médiatique d’un Onfray ou d’un Porcher *parce que* je questionne tout, strictement tout, justement. Cela prend tant d’énergie (alors que la procédure m’est naturelle) que je n’en aurais plus pour me faire une place au soleil des plateaux, si jamais l’envie m’avait effleurée.

En outre, ma longue série d’épreuves de santé m’a fait biner le terrain de la mortalité au point que je discute avec madame la mort tous les jours, quand je ne danse pas avec elle. J’ai un peu d’avance sur mes copains. On peut comprendre ceux qui n’aiment pas penser la mort au quotidien et rêvent que leurs ennemis de toujours vont tout d’un coup les protéger. Mais on aimerait que ce soit dit.

Et voilà qui est fait.

Aux Onfrays, Porcher & Cie: que n’ont-ils le courage d’un Frédéric Lordon, qui avoue honnêtement être mort de trouille face à l’action militante et aux exactions policières (je vous retrouve la vidéo sur demande, quand j’ai fini mes carreaux).

C’était une énième petite pierre dans l’analyse des relais médiatiques aveugles y compris à gauche.

NB1. * Ecouter Onfray interroger le génialissime Juan Branco sur son dernier livre :
-> https://www.youtube.com/watch?v=1H0oMXXLafs
Sauter toute la première partie où l’ami Michel creuse ses ornières habituelles sur maastricht & Cie (et «scie»?).

Si vous n’avez pas 1h30 devant vous, commencer à la minute +- 23

-> https://youtu.be/1H0oMXXLafs?t=1406.

Lors du débat, très subtil d’observer la diplomatie d’un Branco, qui n’embraye pas sur le délire de pépé Onfray rayon vaccin et masque mais ne le contre pas.

NB2. * * Ecouter Thomas Porcher sur «Les européens, idiots de la mondialisation «
-> https://www.youtube.com/watch?v=DAQxhY6F3-0

Voir le chapitre Les Grands Couillons du Covid - voir la table des matières du dossier

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