Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.30.4.23 C'est malin! (bis) Voilà le piège où nous mène la collaboration naïve et coupable des partis écolos avec l'Industrie 4.0: on nous a volé l'écoogie véritable; au surplus on se fait insulter!
Commentaire par l'écolo authentique que je reste: lire un démontage en règle par H16, à la si belle écriture, de la Tristitude des écolos collabos de l'industrie - avec en image Mémé Barrau himself. Ce dernier déguise sous des équations son côté geignard et punitif digne d'une vieille grenouille de bénitier. Barrau est aussi collabo du Green New Deal que Jancovichy. On peut être très fort en astrophysique et, très con en géopolitique, se laisser mener par le bout du nez par des lobbies. Et entraîner nos enfants vers l'abîme, comme le joueur de flûtes de Hamlin. Nassim Taleb a un nom pour ce genre de personnage IYI, en français: IMC - "intellectual but idiot", que je traduis par "intellectuel mais con".
Le monde écologique : un monde de quotas et de contraintes
21 avril 2023La France n’a pas de pétrole, mais elle a des écolos qui ont des idées. Ils ont tellement d’idées (sur tout, et surtout des idées) qu’il ne se passe plus une semaine sans que l’un ou l’autre groupe de ces frétillants militants de l’Ascétisme Pour Autrui ne ponde une vibrante tribune en faveur de nouveaux quotas ou de nouvelles restrictions qui garantiront enfin une avancée décisive de l’Humanité vers un futur aussi riant que – forcément – sobre.
C’est ainsi qu’on retrouve des chroniques, régulières maintenant, s’étalant avec délice dans le catastrophisme médiatique dans lequel notre avenir ne tient plus qu’à un fil, ce dernier, condition de notre survie, se résumant essentiellement à expier nos fautes par différents moyens, bizarrement mais systématiquement tous coercitifs.
De façon répétitive donc, on retrouve dans les médias, avec une entêtante constance, un appel à nous serrer toujours plus la ceinture. Dans ces appels, il est difficile de ne pas noter les trépignements de certains à vouloir imposer de fermes limitations énergétiques, rebaptisés pudiquement “quotas carbone” pour faire croire à un quelconque lien avec le dioxyde de carbone.
Une fois débarrassés de leur gangue de novlangue écolo, ces appels sont tous calibrés de la même façon : quel que soit le problème réel ou imaginaire qu’on soulève, il existe un coupable évident, pratique et systématique à savoir l’Humanité qui, une fois soigneusement taxée, contrainte et limitée afin d’expier sa faute, pourra échapper à l’apocalypse si et seulement si elle se laisse diriger par une élite éclairée.
(...)
Quotas carbone, pistage de votre alimentation jusqu’au moindre petit pois… Les signaux sont encore discrets, mais ils sont persistants, répétés et de moins en moins faibles : il faut absolument imposer l’ascétisme, les contraintes de la limitation et du jeûne alimentaire et énergétique, à tous, tout le temps.
En réalité, on cache mal le fait que la France s’appauvrit. On cache mal que l’hystérie écologique est maintenant permanente. On cache aussi fort mal qu’il faut maintenant pousser les gens à s’habituer à des pénuries de ce qui nourrit vraiment (de la vraie viande par exemple) ou de ce qui fait vraiment chauffer son foyer.
À force de quotas, de mesures de coercition plus ou moins feutrées, on impose aux individus de se départir de plus en plus rapidement de tout ce qui fait le sel de la vie, à commencer par la liberté de choisir ce qu’on va mettre dans son assiette ou de prendre des douches chaudes plutôt que froides.
Cela va très bien se passer.
Lire la totalité sur https://h16free.com/2023/04/21/74012-le-monde-ecologique-un-monde-de-quotas-et-de-contraintes