20.7 J'écoute Christian Combaz toutes les semaines. J'aime le ton et la précision du langage, la richesse du français. J'aime son regard latéral et synthétique.
Et son habile fiction où il fait intervenir divers "amis".
Cette semaine-ci, prouesse: il relie les mises à jour automatiques de logiciels, les softwares que nous ne possédons plus mais que nous louons, par force (avec toutes les conditions léonines du fabricant qui en découlent *) avec... la sauvegarde spirituelle du monde!
Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.
Sa comparaison de départ est excellente. Je n'arrive pas à faire comprendre avec assez de cas concrets à mes interlocuteurs ce qui se prépare avec le Great Reset.
Combaz exprime ici bien que nous serons désormais (sommes déjà?) considérés comme des usagers et non des entités pensantes, émotionnelles, dignes, autonomes (" you will own nothing, and you will be happy" est un slogan de Davos).
Mais aussi, pire! Que nous serons traités comme des boites de petits pois et gérés comme tels.
Facile pour les fabricants du Great Reset: ils ont décidé une fois pour toutes que quiconque n'est pas de leur caste est un ahuri. "Et dire qu'on les laisse voter!" disent-ils sans vergogne dans les salons feutrés.
La fin du texte est de moi.
Retour à Campagnol: 23 minutes d'enchantement en vidéo, Au fil des "mises à jour de sécurité obligatoires", votre vie se transforme en location-vente
"Qu'il s'agisse des objets connectés, des logiciels, des compteurs électriques, des systèmes d'exploitation, tout est soumis abusivement à la règle de la "mise à jour de sécurité" , jusqu'à notre santé comme en témoigne la tournure récente des événements. Mais la vengeance de la Nature est en route"
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* ma parenthèse perso, comme d'hab:
1/ J'interdis les mises à jour sur mon PC, windows pourtant (MS passe le filet une fois par an max). C'est donc possible d'y échapper. Vaguement. Pourvou qué ça doure.
Je n'ai rien interdit sur la tablette mais comme j'ai désactivé les notifications, je n'en sais rien. et peu me chaut que les softwares ne soient pas à jour.
2/ Depuis 2000 que les maisons de logiciels fourguent agressivement les logiciels "dans le cloud", sur abonnement, j'ai compris qu'en acceptant je serais dépossédée de mon droit. J'utilise donc encore de "vieux" logiciels, qui ne sont plus "supportés": tant pis, je les maîtrise bien. Je ne fais quasi rien "dans le cloud", sauf des mails anodins. Si un logiciel ne se vend qu'en abonnement annuel: exit, j'en trouverai bien un autre, proche dans ses fonctions.
3/ Je cherche un prochain véhicule, autre que mon camping-car , le plus pauvre en électronique - motivée par le fait que deux amis ont vécu le même cauchemar: la voiture (Renault dans chaque cas) a pris le contrôle fou, ils ont évité un grave accident de peu. Je n'ai non plus aucune intention de partir vers les "véhicules intelligents". Vieille arnaque de qualifier les algorithmes d"intelligence artificielle".
Assez longtemps vécu en informatique pour être d'une prudence de Sioux, non face à la technique cette fois-ci, mais face au délire de ces adorables codeurs que j'aime tant mais dont il faut reconnaître qu'ils sont souvent autistes.
L'Autre n'existe pas pour eux: ils jouent avec le réel comme s'ils pouvaient "déclarer les variables" du monde autour d'eux.
Et si ça déconne?
"On fera un reset".
Ben tiens.
Elon Musk est un dangereux exemple de ces géniaux ahuris.
NB. L'image ci-dessous provient du site du WEF, au sein de leur campagne "happytalisme" = capitalisme heureux. "Je me fais tondre la laine sur le dos et j'aime ça". Face à l'acceptation béate du grand public, on est bienn partis pour y arriver. Grrrr.
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