29.10.2020 Je m’apprêtais à faire un billet relevant point par point le tissu de mensonges éhontés de Pinocchio* il y a quelques jours, lorsqu’il a justifié le confinement d’automne en France. J’ai congé, car le dr Fouché le fait brillamment, en souplesse, pour la chaîne de Réinfocovid.fr . Ecouter la vidéo: «Сe collectif « résistant » récuse l utilité du reconfinement »
Je m’apprêtais à faire un billet relevant point par point le tissu de mensonges éhontés de Pinocchio* il y a quelques jours, lorsqu’il a justifié le confinement d’autonome en France. J’ai congé, car le dr Fouché le fait brillamment, en souplesse, pour la chaîne de Réinfocovid.fr . Ecouter la vidéo: «Сe collectif « résistant » récuse l utilité du reconfinement » (2022: vidéo disparue, tu m'étonnes).
* Le président français ne démérite pas du surnom de Pinocchio que je lui avais déjà donné en 2016 - pour des raisons évidentes: boîte à mensonges et marionnette; et pour une autre raison: il respire le déni de la vie, par son côté cyborg froid en bois et hermétique à la compassion humaine
Il paraît que 75% des citoyens souhaitent un nouveau confinement. Fiabilité de ce sondage ? Si c’est un sondage sur le net, on sait que les dés sont pipés.
Quoiqu’il en soit, nous y sommes depuis hier, en France (en Belgique bientôt ?) : le leader maximo a annoncé le confinement d’un mois de tout le pays, associé à un Ausweis individuel, comme au printemps.
J’avais prédit cette mesure, mon seul titre de gloire est d’avoir annoncé la date du 28 octobre, qui m’était venue lors d’une méditation. Mais la logique nous avait aidés à le déduire. On le sentait venir, sous les menaces des élus : « si vous n’êtes pas gentils, on va devoir reconfiner ». Les petits caporaux qui nous gouvernent n’allaient pas louper une occasion de se sentir forts face à des faibles, démunis, privés de leur constitution, de leurs députés, de la loi. Abusons, abusons, abusons, il en restera toujours quelque chose.
Comment le public en est-il arrivé à accepter ce confinement ?
Le programme a été de d’abord instaurer la peur et un climat de délation, de choquer et de terroriser la population la moins critique du discours officiel (rappelez-nous la définition de terrorisme ). La rendre ainsi perméable à tout argument illogique - comme celle d’une deuxième vague d’un virus, phénomène qui est annoncé comme illusoire par la plupart des épidémiologues sérieux. Si l’on peut vivre une traînée épidémique de virus, comme avec les grippes, il n’y a encore jamais eu de 2ème vague d’une maladie virale.
Comme ce phénomène n’existe pas, il s’agit de le fabriquer à l’aide d’une fraude collective : pousser le grand public à se tester par PCR, une ou plusieurs fois d’affilée, que l’on soit symptomatique ou pas – et peu nous chaut que cela coûte 2 milliards à la sécu française. Le bon peuple, paniqué par les premières manœuvres du printemps, est tout ouvert à l’idée de se faire tester pour un virus si dangereux qu’il faut précisément se faire tester pour le repérer. Virus qui est prétendument « si particulier que vous pouvez être porteur asymptomatique » et contaminer votre grand-mère, la tuant au passage. Peur et culpabilité : le duo gagnant du manipulateur pervers. Oublions soigneusement de rappeler au lecteur lambda que quantité de virus ne peuvent être arrêtés précisément parce que les porteurs sont souvent asymptomatiques.
La logique a disparu, la société fait une dépression nerveuse, état où le réflexif a disparu au profit du réactif. On est prêt à tout gober.
Comme les tests PCR sont si sensibles qu’au-delà d’une reproduction de 30 cycles, ils donnent presque systématiquement des positifs, plaçons la barre des cycles à 40-45. Nous générerons une fausse deuxième vague, avec plllllein de positifs. Ainsi, puisque nous n’avons plus de morts à annoncer et à montrer, puisque les scientifiques ont entre-temps démontré que ce virus était devenu peu létal et peu virulent, nous aurons un autre outil de terreur : nous pourrons montrer de superbes courbes d’augmentations effrayantes « de tests positifs ».
Appellons ces personnes testées positives des « cas », ce qui donne une ambiance médicale : « dix mille « cas » aujourd’hui ! » Qui ne paniquerait pas ? Ne précisons pas qu’ils ont été testés positifs au virus, soit Sars-cov2, mais annonçons « au covid-19 », qui est la maladie. Maladie qu’ils n’ont pas, bien sûr. Nous ne sommes pas à un mensonge près.
Attendons l’automne, et profitons de la saisonalité des virus et d’une recrudescence de symptômes grippaux habituels. Comme au printemps, veillons à empêcher les généralistes de traiter les malades en amont, au tout début des symptômes. Laissons les symptomatiques s’aggraver au point de nécessiter une hospitalisation.
Comptabilisons les lits et annonçons « 100 lits covid en Belgique aujourd’hui », sans préciser qu’avec une intervention au bon moment, ces personnes seraient chez elles, à récupérer au calme. Par la même occasion, testons les malades entrés à l’hopital pour une autre raison et, s’ils sont positifs, comptabilisons-les dans les « lits covid ». Les chiffres augmentent, catastrophe pour le grand public!
Oublions de préciser que, chaque année, les hopitaux étant asphyxiés question budget par les mesures néolibérales, les urgences sont débordées ; que la majorité des lits en hiver sont d’habitude occupés par des complications de grippe, détresses respiratoires diverses.
Organisons les grands titres de presse sur le débordement des urgences « à cause des lits covid », après avoir soigneusement organisé cette confusion des genres.
Oublions soigneusement de dire que, des 7000 lits de réa disponibles au printemps, il n’en reste plus que 5000 (finement joué par les stratèges de la santé, non ?). Communiquons des pourcentages, comme « bientôt 100% des lits de réa occupés par les malades covid ». Vu les tortures de données que je viens d’exposer, on comprend l’arnaque.
Avant de prononcer un nouveau confinement, testons la résistance du peuple en annonçant un couvre-feu. Terme dramatique s’il en est. « Confinement de nuit » est trop doux. Il faut que l’on pense « guerre ».
Le public naïf accepte tout cela, car il a été matraqué par des nouvelles dramatisées, si pas hystérisées, sans arrêt, depuis 7 mois. En rue, sur autoroute, dans les gares, dans les bus, on lui rappelle l’existence d’un danger invisible (un virus ayant pourtant perdu une grande partie de sa virulence et de sa létalité).
Ce même public n’a pu entendre les voix de membres de sa famille ou d’amis qui, dotés d’un esprit plus critique, ou moins traumatisés/sidérés par la première crise corona, voudraient les apaiser, si pas leur faire comprendre qu’il s’agit depuis le début d’une crise économico-politique et non sanitaire. Nous avions beau pointer des incohérences, comme forcer le port du masque, mais dans le même temps ne pas tester les étrangers arrivant dans le pays par avion ; comme prétendre lutter contre un virus sans UNE SEULE FOIS mentionner le bouclier naturel qu’est notre immunité naturelle – deux incohérences parmi les centaines que nous nous sommes amusés à relever ; nous avions donc beau pointer ces incohérences, le public n’entendait pas.
Comment n’a-t-il pu entendre ? A la première critique, légitime, d’un illogisme ou d’une distorsion du réel, ces penseurs étaient catalogués complotistes. L’esprit du grand public se ferme donc, vade retro satanas, ne me pollue pas l’esprit. Drôle, non ? Alors qu’ils ouvrent tout grand les yeux et les oreilles à la propagande officielle, pour se polluer l’esprit et le cœur par une autre voie.
Et ouais : je dis bien « propagande », car il s’agit de faire accepter des mesures d’écrasement économique et de suppression des droits fondamentaux. Si vous n’avez pas compris cela après ce que je viens d’exposer, je ne sais plus comment le formuler.
Quel est donc le but de cette propagande ? Faire advenir la Grande Remise à Zéro de 2021, rêvée depuis si longtemps par les libéraux sous le libellé de « nouvel ordre mondial ». C’est si joli sous un nouveau nom. Pour le forum de Davos, l’ONU (et son ministre de la santé l’OMS), les technomaîtres de la Silicon valley et leurs affidés que sont nos élus libéraux, la grande panique de 2020 a été l’occasion idéale de mettre enfin en place leur projet d’une technocratie mondiale, la révolution industrielle 4.0 qui sera le règne des robots. Lors de la grippe H1N1, un premier essai avait été réalisé, mais la sauce n’avait pas pris dans le public. Malgré les gesticulations d’une Roselyne Bachelot, le grand public était resté calme.
Ces technocrates n’ont pas provoqué le virus, comme l’énoncent les vrais complotistes. Ils ont profité de la grande panique d’une société déliée, thanatophobe, germophobe et fracassée par la modernité. Ils ont implémenté les mêmes ressorts que ceux qu’ils avaient testé lors de la grippe de 2009 ; ou lors des simulations qu’ils adorent faire. Ils ont utilisé les medias officiels, qu’ils possèdent ; et les réseaux sociaux, qui est leur canal favori.
A l’inverse de ce que je ressentais lors des premières mesures brutales du printemps (premier confinement, instillation de la terreur), j’ai beau creuser le coeur, je ne ressens plus de compassion pour mes congénères. Moi-même et quantité d’autres esprits critiques avons passé de longs mois à documenter ce qui se prépare. Nous avons été la risée des medias, des réunions de famille.
Le péquin moyen préfère un maître et son fouet technologique plutôt que d’avoir à penser. Il préfère se cacher sous un burka intellectuelle : je me cache, vous décidez pour moi, ce monde est trop complexe. Je suis un humain comme lui, et pourtant je n’ai pas le sentiment d’habiter le même monde.
A titre individuel, je continuerai à privilégier l’esprit critique, le questionnement, la solidarité, l’entraide, la voix du cœur, la conscience. Je n’ai que ces armes pour faire face à ce qui veut se manifester.
Le prochain billet exposera plus en détail ce qui est dans les tuyaux des oligarques qui nous gouvernent par élus interposés, sous l’intitulé « Vous avez aimé le début 2020 ? Ce n’était qu’une mise en bouche. Vous allez adorer la suite ».
En attendant, un peu de lecture par ici : « Covid – Antidotes contre l’État d’empoisonnement » (13/10/2020) via https://blogs.mediapart.fr/.../covid-antidotes-contre...
J’en extrais :
« L’impératif à l’heure actuelle est la responsabilité personnelle. Nous sommes responsables de ce que nous pensons - pas les médias. Nous sommes responsables de ce que nous faisons - pas nos supérieurs. Nous sommes responsables de notre santé - pas l’Organisation mondiale de la santé. Et nous sommes responsables de ce qui se passe dans notre pays - pas le gouvernement. »
Pour suivre sur le confinement aberrant décidé par la France, écouter l’excellent et courageux* dr Louis Fouché, réanimateur exposer succinctement et clairement les données du dossier: le confinement était la pire décision possible; le degré zéro de la science (ma terminologie, pas la sienne).
-> https://www.youtube.com/watch?v=_lOGPGPR4ZA
* courageux, car il sait comme la meute des valets peut être cruelle, comme les mesures de répression administrative peuvent être pénalisantes pour qui dit la vérité. Voir le dossier du docteur Sacré, par exemple.
NB2. Il n’y a que deux trois enfants de 6 ans et demi parmi mes relations qui croient que le confinement durera un mois. J’avais voté 1er mars pour le début du déconfinement. Disneyland, mieux informé, nous indique mi février. Le parc Astérix aussi. Merci à eux (photos jointes des annonces pub).
NB. Peu me chaut puisque je fais de la désobéissance civile... et civique! (https://www.facebook.com/taty.lauwers/posts/3441371252599033)
30.10 Le lendemain, suite de l’article: comment se positionner si l’on n’est ni conspirationniste ni petit soldat du récit covidien? Si l’on est un esprit critique qui veut un monde meilleur? Je rebondis en particulier sur «L’impératif à l’heure actuelle est la responsabilité personnelle. Nous sommes responsables de ce que nous pensons», en fin de mon article.
Je ne voudrais pas vous laisser en plan, tout ébaubi devant l’un des futurs qui se présente à nous.
Je ne peux parler pour les autres, je ne peux que raconter ce que je vis. Pour moi, la période de transition majeure de l’âme collective que nous vivons aujourd’hui, par la grâce des régimes qui nous pilotent désormais (ce ne sont plus des gouvernements), est une étape initiatique dans un passage de l’humanité à l’âge adulte. Nous expérimentons une contraction douloureuse d’un accouchement qui en connaîtra d’autres. Plutôt que se révolter (dans le vide), plutôt que s’appuyer sur le mors des freins à nos libertés, ce qui ne donne que plus de puissance à ceux qui contrôlent le récit covidien, je préfère cultiver mon approche lucide mais apaisée de ces mouvements de force.
C’est le moment de lire le conte de Grimm: «la jeune fille sans main», en décodant seul la portée symbolique du conte ou en s’aidant de l’analyse par Drewermann, paru en 1994: «La Jeune Fille sans mains : Lecture psychanalytique d’un conte de Grimm». Selon Eugen Drewermann: «Il symbolise le chemin que doit parcourir tout être humain pour se défaire de la culpabilité d’exister et accéder à une liberté à laquelle le convie la grâce.»
Si j’étais psy et si je devais aider un des traumatisés de la crise corona, je travaillerais en séance avec lui ce conte et ce qu’il éveille dans son histoire personnelle.
Source texte et image https://www.grimmstories.com/fr/grimm_contes/la_jeune_fille_sans_mains