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Manipuler le climat pour "sauver le climat"?

15.4.2020 Attention, sujet délicat car je risque de heurter des croyants parmi mes amis écolos, qui ne seraient pas des antiproductivistes comme moi. Géoingénierie : dernier mirage avant la fin du monde, une vidéo de Data Gueule

Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.



Une des fantaisies de nos Gates et consorts, dont on parle peu pour le moment, est de privilégier la géo-génierie pour "sauver le climat". Vous pensez bien que Cortex ne limite pas son aspect control-freak à votre santé. Il veut aussi contrôler la respiration de la planète. Il est soutenu en cela par des Greta Thunberg et GIEC. C'est ici qu'on comprend qu'on peut être non pas climato-sceptique, mais GIECo-sceptique. Comme moi, tiens.
Je pense que vous pencherez peut-être pour la même posture quand vous saurez ce qu'ils veulent faire en géo-ingénierie (sans rien changer dans le délire de croissance, bien sûr). Et que vous résisterez bec et ongles (comme moi?) aux tentatives de main-mise sur nos vies de ces Gates et consorts, par covid-panique interposée.

Que font les géo-ingénieurs? Ils injectent des aérosols dans la stratosphère pour réduire la quantité de radiation solaire atteignant la surface terrestre. Mais cette technologie n'est pas anodine, ni sur la flore ni sur la faune. Effet probable? Vous aurez zéro, mon petit. Vous repasserez la matière.


Ils ont aussi pensé augmenter l'alcalinité de l'océan pour contrer son acidification et pour augmenter la concentration possible de CO2 dans l'eau: le Petit Chimiste Apprenti croit donc qu'il peut jouer avec le vivant et que ces manipulations sur de telles masses n'auront pas d'effets néfastes sur la vie marine?


Pourquoi les diplomates du monde entier valident-ils ces interventions dans les rapports du GIEC (IPCC) comme "Special Report on Global Warming of 1.5 degrees"? "Mais c'est 'pour garder le réchauffement de la planète sous les 1.5 °C, m'dame". (Rappel non initiés: le GIEC n'est pas composé de scientifiques, mais choisit les chercheurs spécifiques qu'il désigne comme "consensus").


C'est sur cette "évidence" qu'on décide de fiche en l'air la planète par géo-ingénierie, ajoutant la blessure à l'insulte de la prédation industrielle déjà bien présente, alors que ces 1.5°C ne sont que le résultat de modélisations... dont on sait dans le grand public, depuis la Fantasia des Fous pendant la Coronoïa, qu'elles sont hautement divinatoires. Peu rigoureuses, peu scientifiques. D'autres spécialistes du climat, "non consensuels", émettent d'autres hypothèses sur ces 1.5°C. Mais silence, on pousse! (à la panique).

J'ai choisi comme référence une vidéo de l'équipe de Data Gueule, pour le discours d'Amy Dahan, directrice de recherche émérite au CNRS, co-auteure de "Gouverner le climat"; discours dont j'ai aimé par exemple cet extrait ci-dessous ( j'adddddore la référence au GIEC en fin d'extrait)

Voir la vidéo originale "Géoingénierie : dernier mirage avant la fin du monde"
Présentation: "Si la machine climatique s'emballe et que les activités humaines en sont responsable, alors nos merveilleuses et si puissantes technologies devraient être capables de réparer tout ça, non ? Voilà un joli mythe à déconstruire d'urgence avant que la géoingénierie - ensemble de techniques visant à modifier le climat terrestre dans sa globalité - ne bâtisse une cage dorée technologique offrant une protection aussi dangereuse qu’illusoire. Avec Amy Dahan, directrice de recherche émérite au CNRS, co-auteure de "Gouverner le climat"

NB. La vidéo de Data Gueule sous-entend "qu'on ne sait pas capturer le carbone" - ce qui est faux de chez faux. L'agriculture regénératrice est le premier puits de carbone. Mais les projets "transition" sont sponsorisés par les industriels et l'agriculture industrielle n'a pas de solution. La suite logique se déduit facilement: "on ne sait pas capturer le carbone, ma bonne dame".