Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.28.7.2020 Je continue à explorer les multiples facettes de l'humain en société de crise. Croire que les élus nous protègent: enfantillages!
Nouvelles de nos dirigeants, ceux qui prennent des décisions majeures quant à nos libertés:
-- «L’infectiologue Erika Vlieghe, qui préside le groupe chargé de la stratégie de sortie du confinement (GEES), quitte le Conseil national de sécurité, particulièrement énervée par les déclarations erronées de M. Jambon»
-- traduction: «eh m’dame, y a le p’tit Jan qui fait rien qu’à m’embêter, je veux changer de place dans la classe» (Jan étant notre ministre Jan Jambon)
Oh, le niveau!
On se doute qu’il y a eu des pressions fortes ou des motifs plus majeurs pour qu’elle démissionne sur un si futile prétexte, mais la comm’ les rend ridicules.
Hier, des proches m’ont offert un petit verre de vin, assied-toi, tu es bien? Tu veux un petit coussin? Ne t’énerve pas, hein... avant de m’annoncer que staline prend la tête du comité scientifique. Je crois qu’ils se trompent, je ne veux pas le croire.
Je ne peux être diffamée si j’affirme que notre staline national est un petit caporal qui opprime les sous-fifres que nous sommes, mais tremble devant l’autorité et se venge le soir, dans sa chambre, par touitte interposé. Car les faits sont là :
https://www.dhnet.be/actu/belgique/ducarme-recadre-le-virologue-marc-van-ranst-en-plein-comite-de-concertation-c-etait-violent-5ef2081b9978e21bd0a57a65 (23/6). Cet article ne m’a pas surprise. J’ai rencontré dans ma vie professionnelle des dizaines de clones de van Ranst, aussi veules sous des dehors de bouledogues. Qui faisaient hélas ! des dégâts au sein des services, dégâts psychologiques au principal, opérationnels en secondaire.
Dont acte ici et maintenant, en Belgique. Je lis de très sages avis dans la presse officielle, comme « « La réponse, forcément nuancée, doit reposer sur un équilibre entre les questions sanitaires, la liberté des citoyens, les besoins de l’économie, la psychologie de la population, etc. » ou « Diriger un état en temps de crise sanitaire n’est pas une science exacte. Il n’est pas simple de trouver le juste équilibre entre santé publique et respect des libertés individuelles. ».
Tout cela est juste et bon, mais dans les faits, les citoyens se sentent plutôt traités comme du bétail, non écoutés, parqués sans finesse et sans nuance, ils voient l’économie piétinée, la psychologie des foules et des individus bafouée.
Bien naïf celui qui n’a pas compris que ce gouvernement qui prétend nous protéger de ce virus ne fait rien en temps normal pour nous protéger :
* de la précarité,
* de la pollution et de la malbouffe qui sont des sources majeures des maladies invalidantes et chroniques qu’on dit « de civilisation »,
* des risques nucléaires, des dégâts à long terme du stockage des déchets
* des dérives d’une éducation en-ligne qui laissera les plus démunis sur le bord de la route et qui formattera les autres en petits sarkozys,
* de la technocratie étouffante, des normes qui tuent les petits producteurs locaux (alimentaire et autres) et qui ouvrent un boulevard aux multinationales
* des dérives policières, de la violence envers les citoyens
* des pesticides et autres intrants chimiques qui bousillent la biodiversité et amorcent l’extinction d’espèces
* du passage en force de la 5G, sans aucune étude sur le vivant et sans consultation publique
…
Continuez la liste, qui n’est pas exhaustive. Et tout d’un coup, nos petits pères du peuple nous protégeraient?
Pour s’arrêter aux évènements plus récents, ce gouvernement n’a non seulement pas pu protéger les anciens, les plus touchés par ce corona, il est même responsable d’un véritable senioricide dans les maisons de retraite et devrait comparaître au titre de crime.
Cher ami qui soutenez les dernières mesures annoncées par notre PM, confirmez-vous que vous nous croyez gérés par des adultes? que vous adhérez aux sanctions, pardon, ,aux mesures, « pour nous protéger » après avoir lu ce qui précède?
Si oui, je maintiens que nous sommes encore et toujours dans une hallucination collective (http://taty.be/articles/CVD_hallucin2000701.html)
Je continue ce matin mon décodage profane et concret des réactions psychologiques de nos élus, gouvernants et experts confondus – ici, en relation avec ce qu’on nous serine «nous vous protégeons», thème que je viens de souligner dans le dernier billet.
J’étais convaincue d’avoir déjà publié ceci il y a deux mois, le texte était en fait resté en brouillon sur le PC.
Je suis étonnée d’entendre qu’on nous enferme dans une «bulle de contacts» amicaux.
Ben non ce n’est pas étonnant.
Dans ma vie précédente, j’ai fréquenté les milieux de ces élites. Ils vivent eux-mêmes dans une bulle. Normal: ils pensent donc «aquarium» et nous enferment. Je trouve ça parfaitement logique.
J’étais étonnée au début du confinement que tous les medias (et beaucoup de citoyens) chantent les louanges de ces décisions, sans penser aux démunis, sans penser aux effets collatéraux qui pourraient s’avérer majeurs.
Ben non, ce n’est pas étonnant.
Nous sommes désormais aux mains d’une secte médicale, avec gourous et rituels, qu’on ne questionne plus.
Quel médecin pense vraiment, chaque jour, aux effets secondaires des combinaisons de médicaments qu’il prescrit? Lequel pense sérieusement aux alternatives d’hygiène de vie simples? Il se dit qu’il fait ce qu’il doit faire et vogue la galère. Tant pis pour la synergie toxique d’un trio de statine, bétabloquant et diurétique (j’improvise), ou même d’une série de 10 médicaments chroniques, chaque jour.
Quel pédiatre pense sérieusement aux EI (effets indésirables) des vaccins? Pensons en France: la ministre de la santé a fait passer une obligation vaccinale de 11 injections en bas âge! Noter que les EI sont notoirement sous-reportés, et donc sous-évalués; en tout cas peu étudiés (voir les articles des médecins de l’AIMSIB ou de l'expert en pharmacovigilance le docteur Marc Girard sur https://www.rolandsimion.org/)
Il est normal qu’au sein de cette secte, des experts qui roulent pour des intérêts économiques ne pensent pas aux effets secondaires. Ou alors en minimisant: «oh ben, à la guerre comme à la guerre, ce sont des dégâts collatéraux». Quand votre gamin fait partie des dégâts collatéraux, vous souriez jaune.
Les réactions de nos élus, gouvernants et experts confondus ne sont que des mesures réactives de classe. Réactives par opposition à réflexives : elles ne sont pas pensées, elles sont des automatismes.
Je recopie à ce sujet une partie mon billet en forme de supplique à notre ministre de la santé, publié sur fb fin mars 2020:
Je l’implore donc de relâcher la pression du confinement. Car il y a moyen.
Au nom de tous les enfants battus, vivant avec des parents encore plus alcoolisés et énervés que d’habitude
Au nom des immigrés relégués dans les camps
Au nom des personnes âgées, seules, prisonnières des affffreuses nouvelles qu’elle voient à la télé
Au nom des personnes qui habitent à 5 dans 50 m2
Au nom de tous ceux qui vivent avec leur agresseur, femmes bien sûr (mais hommes aussi ?)
Au nom des petits indépendants, qui sortiront laminés de la crise
Au nom des personnes en difficulté financière, qui vont ensuite basculer dans la franche pauvreté
Je suis une privilégiée. Je suis confinée dans une grande maison, avec jardin, j’ai un atelier de hobbyiste chez moi, je peux entretenir le potager, je vis et je travaille déjà non stop avec mon compagnon depuis 20 ans, on est comme deux vieux galets dans une rivière, peu de choses pourraient provoquer une dispute. Mais j’ai parfois le sommeil léger lorsque je pense à tous ces autres...
Encore une petite réflexion lors de ma promenade du matin, que j’inclus dans le chapitre «Psycho 101».
On imagine avec facilité des intentions stratégiques chez nos élus, surtout en ce mois de juillet: en Belgique, chaque jour nous réserve des mesures aussi délirantes les unes que les autres.
Il n’y a pas d’intention stratégique, voyons, c’est bien plus simple que cela: ils sont ivres de leur tout nouveau pouvoir. Au même titre que les experts du conseil scientifique (que j’écris toujours automatiquement en «conseil économique»).
Imaginez que vous êtes ministre de la santé, que vous roulez pour Big Pharma, ce qui n’est un secret pour personne désormais. Vous devez négocier avec des syndicats, des associations, le parlement, des ONGs... en temps normal. Les coudées pas très franches, quoi.
Mais en mars, par un tour de passe-passe, on vous octroie les pleins pouvoirs. Que vous gardez même lorsque l’épidémie est terminée. Joie profonde, orgasmique: «non, vraiment, je peux faire tout, mais tout ce que je veux? «.
Les petits chefs deviennent des dictateurs, ils ne sentent plus de joie. On le voit d’ailleurs: ils sont tous très agités, je n’ai pas d’autre terme. Agités comme un cas psy ou comme un gamin qui a trouvé les clefs de la porsche du tonton.
NB. Je termine sur un gamin, pour faire le lien avec l’image ci-dessous. Les anglophones ont un terme exquis: «faim de pouvoir» (trop facile de faire le lien avec l’ex-anorexique dont il est question ci-dessus...)
Et j'embraye sur la métaphore enfantine: ça y est, j'ai à nouveau compris avec effet retard pourquoi nos élus et nos experts pondent mesure sur mesure, chacune plus absurde l'une que l'autre, chacune plus déconnectée du réel, avec beaucoup de gesticulations médiatiques.
Il a fallu que je me rappelle certains ateliers que j'ai animés en école primaire: les plus agités étaient en carence de "thérapie frappante" ou de douche froide, tout simplement. Ils en demandaient, perdus qu'ils étaient de ne plus voir de limites Je ne les ai jamais giflés ni douchés, mais j'ai un ton et des mots qui sont équivalents.
Pas difficile, j'aime pô les enfants, sauf les miens ;)
Pour la bonne bouche: ils m'adoraient ensuite.
Alors, aux baffes, citoyens! Faisons leur plaisir: qu'on leur donne enfin, cette douche froide qu'ils demandent, ces limites démocratiques dont ils sont nostalgiques. Ils seront ainsi moins agités, ils raisonneront, on les reverra sous la forme de nos bons vieux camarades (de lutte!).