22.12.2020 La très grande violence que nous vivons aujourd’hui, par les mesures sanitaires absurdes (enfermement, confinement, menace de vaccination obligatoire, etc.) ou par des dérives policières nourries par les discours quasi facho de nos ministres, n’est pour moi qu’un signe de désespoir d’une élite qui perd les pédales. Depuis de longs mois.
Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.
La très grande violence que nous vivons aujourd’hui, par les mesures sanitaires absurdes (enfermement, confinement, menace de vaccination obligatoire, etc.) ou par des dérives policières nourries par les discours quasi facho de nos ministres, n’est pour moi qu’un signe de désespoir d’une élite qui perd les pédales. Depuis de longs mois.
Première alerte : ils ont clairement perdu la boule en mars, quand « on » leur a fait croire à un virus issu du bioterrorisme. Je n’ai pas la preuve de ceci, mais j’ai le soupçon que c’est le point de départ de tout ce galimatias. Il suffisait de voir les mines d’initiés que prenaient les gouvernants et les experts, sous-entendant « on en sait plus que vous ». Ils étaient aussi transparents que des gamins de 5 ans. Ils ont donc cru à une « guerre » amorcée par un virus construit en labo. C’est mon hypothèse.
C’est à partir de là que tout est parti en quenouille. Un vrai politique se serait rendu compte après un mois de son erreur de jugement. Aurait présenté des excuses à la population. Aurait levé les mesures aberrantes comme le confinement et la fermeture des magasins.
Mais nous sommes dirigés par des managers de superette, qui ne savent plus agir en hommes politiques qui ne pensent qu’à hypercourt terme, en termes d’économisme pur au surplus. « Le bien commun ? » Hein, quoi ?? C’est quoi ?
Quand nous ne sommes pas dirigés par des technocrates, des administratifs plus que des politiques. J'ai assez glosé sur la technocratie cinglée qui nous gouverne désormais...
A la faveur du corona, s’est manifestée comme un bubon la maladie qui couvait depuis des décennies : la technocratie a pris la place des politiques. ¨Pensons aux énarques français, qui ont essaimé à tous niveaux politiques. Généralement, on place le curseur temporel à la présidence de Giscard, qui a ouvert les vannes à ces technos qui ont infiltré tous les niveaux de pouvoir..
Ces technocrates veulent par essence contrôler, gérer, calculer, émettre des normes et des circulaires. Ils ne savent gérer que le certain. Ils n’ont rien appris de la gestion du risque à l’ENA, outre qu’ils y ont appris à se croire des demi-dieux et à ignorer le populos.
Un homme politique, lui, sait gérer les risques. Comme un tout bon médecin le fait : il établit la balance des risques par rapport à son traitement. Comme un chef d’entreprise : il prend des risques financiers, il gère, il assume éventuellement les mauvais choix.
Sans cette prise de risque par certains humains, nous serions dans les limbes de l’humanité.
Les fonctionnaires qui les secondent, qui gèrent désormais nos vies au travers de leurs mesures technocratiques, eux qu’on aime appeler « ponctionnaires », sont nommés à vie. Outre qu’ils sont inaptes à faire face à des risques, ils ne risquent rien pour leur propre carrière. Peu leur chaut ce qui adviendra pour le petit indépendant, la profession libérale, le restau, le chef d’entreprise. Eux, ils ont les fesses bien au chaud. Le petit technocrate de la fonction publique (qu’il soit directeur de cabinet m’est égal, c’est petit dans son cerveau) est foncièrement incapable d’imaginer les répercussions de ses petites circulaires, de ses petites manies. Dois-je rappeler qu'ils étaient exempts de remplir l'Ausweiss de 2020, en France? Qu'ils ont touché leur salaire pendant toute la crise, sans qu'on leur retire un euro?
Le bubon a ensuite gonflé et s’est envenimé, les historiens nous en feront le détail.
Dès le mois de mai 2020, il m’est apparu comme une évidence que désormais nous vivions une hallucination collective. Qu’il ne me fallait plus commenter sur l’utilité des masques (j’avais milité en mars pour le port du masque en magasins), sur la justesse des mesures, car la logique avait perdu pied. J’ai donc axé quasi tout mon dossier sur ce chapitre-là
Je me retrouvais face à des bouffées délirantes, comme celles que j’ai connues lorsque j’ai vécu trois longs mois avec un proche victime de décompensation psychotique (et que l’aile psychiatrique de l’hopital avait laissé sortir). Un délirant n’est pas un fou qui se promène avec un entonnoir sur la tête. Il est parfaitement lucide la plupart du temps, mais à certains moments ça part en sucette. Et grave. Et sans prévenir.
Depuis mai que j’insiste sur la part « hallucination collective » de mon hypothèse de départ, je vois bien que seuls me suivent les psychiatres. Car il est peu connu dans le grand public que les bouffées délirantes se présentent parfois sous des dehors très comme-il-faut. Je n’insisterai pas par écrit, car les mots sont pauvres pour partager une telle expérience. J’ai relayé la thèse du dr Gourvenec, j’ai relayé diverses autres facettes de cette analyse dans le chapitre Hallucination.
Nous sommes fin décembre et l’hypothèse de la psychose collective ne fait que se confirmer. Cela n’exclut pas que des margoulins comme Klaus Schwab et son thinktank de Davos, comme Big Pharma, Big Tech et Big Finance veulent profiter de la faiblesse momentanée des peuples pour instaurer un programme qu’ils concoctent depuis 2014. Effet d'aubaine: allaient-ils rater cela?
NB 2021. "Psychose collective" est un terme erroné, selon ce que j'ai appris chez Mattias Desmet. C'est un raccourci pratique, mais aucun manuel de psychologie ne reprend cette terminologie. Desmet décrit la "formation de masse" totalitaire, par autohypnose. J'ai renommé mon utilisation malvenue de "psychose" dans les autres textes.
Cela n’empêche pas que le délire vaccinal actuel n’est pas né de la "psychose", mais bien d’une combinaison de paramètres économico-boursiers - et d'une curieuse propension de l'humain dans ses habits de biologiste 2021: sa passion de chercher l'a entraîné au-delà du raisonnable.
Cela n’empêche pas non plus que si 2020 n’avait pas été l’année clé des élections américaines et du Grand Jeu "mondialistes versus souverainistes" là-bas, le cirque corona n’aurait peut être pas eu lieu.
C'est complexe, je tire tous azimuts? Non, je pense en arborescence, comme un joueur d'échecs (que je ne suis pas). Je continue à explorer la crise systémique actuelle par tous les bouts.
Mais je vois peu de mes concitoyens conscients de ce que, peut-être (hypothèse, n’est-ce pas ?) nous sommes au cœur d’une gigantesque psychose des élus… et des citoyens.
C’est ici que je dois préciser aux non-initiés ce qu’est la psychose. Au détour d’une blaguounette connue.
« Pour le névrosé, deux et deux font quatre et ça le désespère. Pour le psychosé, ils font cinq et ça l’enchante ».
Je connais bien la névrose pour l’avoir pratiquée longtemps. Je connais un peu la psychose pour avoir fréquenté quelques psychotiques « de naissance » au cours de ma vie.
Les élus délirants, perdus, paniqués, à court de ressources, se réfugient dans une narration dé-lirante (qui sort du sillon), qui n’a RIEN à voir avec le réel (pour qui n’est pas psychosé, cela s’entend). Exactement ce que j’ai vécu avec les psychosés que j'ai fréquentés.
Quand les élus sont provoqués par un choc avec le réel, par les faits, ils réagissent par la première arme qu’ils voient à leur portée : la brutalité, la contrainte, la force. Normal, nos pouvoirs occidentaux sont très « animus » (la violence du tigre si on l’oppose à « anima », la violence de l’araignée sur laquelle je peux gloser longtemps, mes chers sœurs). Ils réagissent donc comme les gros bourrins qu’ils sont : "tu fais comme je dis ou je te butte symboliquement".
Voyez l’exemple de la Suède qui, à ma connaissance, est le seul pays européen où les décisions sanitaires sont prises, gérées, assumées par un épidémiologue d’état (Anders Tegnell) et non par le gouvernement. Je n’y ai pas vu de panique, de délire. J’ai vu même une élite qui a présenté ses excuses au peuple pour les morts covid. Ce virologue a gardé la tête froide, il a agi en pro, et non en manager de superette.
Rayon hallucination, la population aussi est partie en une forme de psychose, ou en une forme de décalage du réel que je ne sais nommer, n’étant pas psy de métier. Je la vois plus réagir comme une victime, comme un enfant battu – ce que nous sommes depuis mars. Typiquement l’enfant battu cherchera toutes les excuses à son parent violent. Il ne pourra le croire méchant, il se dira que finalement c’est vrai, c’est lui le petit qui a dû fauter. Il mérite les coups, l’enfermement. Il ne peut tout simplement pas se couper de cette figure d’attachement, quels que soient ses comportements. On voit les mêmes manifestations psychiques chez les copines victimes de manipulateurs pervers.
Et l’enfant battu, parfois, s’en prendra à plus faible que lui, pour se décharger de sa hargne, cette rancœur qu’il n’arrive pas à retourner contre le parent toxique. J'ai accompagné, jeune, des enfants de la DASS, j'ai connu.
Les délations, les comportements de mes concitoyens que je qualifie de facho dans mes billets, ne sont rien d’autre que ceux de l’enfant battu qui s’en prend aux autres petits. Car il ne peut pas voir le Père Symbolique qu’est l’état pour ce qu’il est : un parent toxique, qui n’agit que pour son propre bien, qui instrumentalise la population à des fins inavouées, qui ne la protège en rien, qui ne la respecte pas.
J’ai écrit ceci comme une miss Marple du corona : c’est le billet d’humeur, non sourcé, non documenté, d’une mémé de 65 ans qui observe le village depuis sa fenêtre. A lire comme tel, en sachant aussi que sur ce compte je rédige des billets brouillons pour mon dossier « Le circus virule ».
Je l’ai écrit pour partager avec d’autres lecteurs une autre vision du réel, celle qui me permet de continuer à rire, chanter, jouer pendant cette période infernale. Et, croyez-le ou non, à trouver des ressources de compassion pour ces élus psychosés qui piétinent notre pays ou pour les petits fachos du quotidien. C’est très christique, je l’avoue « pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». C’est limite méprisant aussi. Mais voilà, c’est mon terreau de pensée du moment. Pourquoi en cacher les parts obscures.
Il se peut que l’un ou l’autre éclairage vous aide aussi, cher lecteur, à traverser cette épreuve. xx
Je continuerai dans un autre billet sur la "psychose collective", que je remplace par "hallucination collective", en filant la métaphore d’une chrysalide ou d’un homard. Patience ça arrive. Le sujet mérite des livres entiers.
J’employe l’image de Karaba la sorcière (du film Kirikou) pour incarner cette folie rageuse des dominants ou la polarisation de mes concitoyens face aux mesures. Dans l’histoire, Karaba n’était si violente que parce qu’elle avait une épine dans le dos, qu’elle ne pouvait retirer elle-même.
Je rebondis sur un commentaire sous le billet précédent où l’internaute écrivait: «... avec des moutons qui préparent Noel comme si il ne se passait rien» . Arrêtons de juger ceux qui se protègent le mental comme ils peuvent, avec ce qu’ils ont sous la main. Je me protège avec l’analyse et avec les mots. D’autres avec un conformisme qui les rassure.
Je n’ai pas relayé les «moutons» et les «mougeons» (mix avec pigeons) sur mon compte, car je trouve ces postures peu engageantes pour l’avenir.
Je prends en exemple un passage de l’interview du chercheur Dupuis-Déri que je viens de relayer. Sky, l’intervieweur, comme à son habitude, n’a pas de mots trop durs pour les cons, les moutons, les ânes que sont ses concitoyens. Normal pour un hacker qui vit dans le virtuel et ne discute pas avec ces ânes. Normal pour un Sky, très cultivé pourtant, qui parle comme un beauf' de Camping 3. Dupuis le recadre: «vous ne savez pas comment vous vous comporteriez en cas de crise».
Et, de fait, Sky nous a montré avec le corona comme il était un couillon de première, terrorisé par le virus, fier de ses multiples protections, avec masque de robocop et tout le toutim. On entendait dans toutes ses interventions qu’à la première attaque, le cher macho de Sky se serait planqué et aurait envoyé les copains au feu. Avoir peur d’un virus de rhume et faire le fier à bras, faut le faire!
Voir le chapitre "Hallucination collective" - voir la table des matières du dossier