26.4.2020 Je continue sur les analogies familiales. Une femme découvre des lettres d'amour de son mari, qui ne lui sont ni adressées ni arrivées. Elle se plaint à ses proches: "je crois qu'il me trompe".
"Oh, tu vas vraiment chercher le pire, toi, alors".
Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.
Je continue à pester contre tous mes congénères qui s’aveuglent et qui ne voient pas le désastre qui se profile pour nos petites vies quotidiennes.
Pour ceux qui ne visualisent pas, je propose de lire les romans policiers du grec Petros Markaris (chez Points). Depuis quelques années, la Grèce vit déjà, par la grâce de la répression économique de l’UE, au bord du chaos, dans un état social et politique grave. Enfin «la Grèce», je veux dire «les grecs non hyperfortunés», c’est à dire vous et moi. Et nos enfants. Grrrrr.
NB. Un des romans policiers de Markaris, avec le commissaire Charitos.
Comme c’est peu médiatisé dans les medias classiques, je tente une explication (j’ai la chance de vivre avec quelqu’un qui connaît bien le sujet). Je vais procéder par analogie. Un père de famille joue au casino avec l’argent de la famille, dont une grande partie est héritée du côté de sa femme. Ils ont 4 enfants. A un moment, il a tout flambé (ce qui vient de se produire en finance spéculative, qui a brûlé les ressources de l’économie réelle, pour faire simple).
Il annonce calmement à sa femme et ses 4 enfants: «désolé, les temps sont durs, on nous a volé notre fortune, vous allez devoir vous serrer la ceinture et aller bosser en usine» (dans notre cas actuel, on prétend que le covid a provoqué la récession, vous allez travailler dur pour rembourser les dettes, ça risque de durer 30 ans).
Nous sommes ces enfants et cette épouse qui, naïvement, vont refiler nos salaires à cet enfant de s. pour qu’il puisse continuer à les jouer en bourse.
Il faut 1/ en prendre conscience et 2/ faire tout pour contrer ce mouvement.
Nos gouvernants sont parfaitement au courant de ce qui se trame. Macron n’a pas récemment commandé tant de drones et tant de gaz lacrymogènes par caprice: il sait que le peuple grondera quand il verra comme il se fait entuber. Sa solution? Je caricature; un pro élaborera en finesse.
Primo, interdire les grands rassemblements (sur des prétextes sanitaires). Mais à un moment, il ne pourra pas continuer à brandir le même drapeau. C’est pourquoi on nous annonce déjà un prochain confinement en automne. Ben tiens. Et tu crois que j’ai quel âge?
Secundo, tracer tout le monde pour décourager les moins téméraires. Cela commence avec Stop-covid dont je viens de parler dans l’autre billet, et cela s’élargira.
Tertio, la grosse artillerie sur le terrain, dont les drones, les gaz, les LBD et les incitations à la violence policière - comme on l’a vu avec les gilets jaunes. Depuis quelques semaines, on dirait même qu’on a nourri un sentiment de toute puissance chez les flics, délibérément, en leur donnant des passe-droits inouis (de tout petits gestes, comme le droit de contrôler vos courses et de vous verbaliser). Ce sentiment d’impunité se traduira par des excès sur le terrain, ça ne va pas louper. Ils ne devront même pas faire appel à leurs «forces spéciales» si violentes qui ont montré leurs talents sur les gilets jaunes.
Je ne suis pas madame Irma, je prédis UN possible. Faisons tout pour qu’il n’advienne pas. Pensons plutôt aux lumières (Ombres et lumières ou mon scénario hypothétique de ce qui a déclenché cette avalanche qu’on appelle « la crise du covid ».), méditons, mais agissons en conscience, sans se masquer les yeux pour autant »