Au sein de l'écologie, on a vraiment besoin que des écervelés attirent le discrédit sur le mouvement, déjà plombés par l'Escrologie au pouvoir, vendue aux projets du Green New Deal des industriels. Ces ahuris s'opposent aux ressources pétrolières, or les militants allemands de "Dernière génération" (Letzte Generation) s'avèrent financés par une héritière du pétrole (USA). Epoustouflant de sottise: comme Xtinction Rebellion, ils croyaient vraiment qu'on ne découvrirait pas le pot aux roses? Oh les ravis de la crèche!

Un petit paragraphe chez un commentateur généralement calme, à l'analyse souvent très riche en paramètres, Eugyppius, chercheur allemand sous pseudo:

"Toutes les manifestations de Letzte Generation bénéficient d'une couverture généreuse et généralement favorable de la part de la presse. J'ai passé quelques jours à regarder des interviews d'eux. Il s'agit d'une bande de jeunes femmes naïves, aux yeux fixes, accompagnées d'un type bizarre. Elles crient et hurlent beaucoup, mais on a l'impression que c'est très répété, et lorsque les intervieweurs leur posent des questions, les filles semblent légèrement gênées de ce qu'elles font. Tôt ou tard, la police arrive et les emmène, après quoi ils reçoivent généralement une amende et sont relâchés pour passer à la perturbation suivante" (lire la totalité, en anglais: https://www.eugyppius.com/p/meet-the-bizarre-german-climate-activists)

Je me rappelle le passage de "Planet of the Humans" où le cinéaste interroge des manifestants climat. Pas une personne (à part Vandana Shiva, que faisait-elle là?) n'a pu défendre une idée, un concept. Ils ne comprenaient au fond pas pourquoi ils étaient là.

Je me rappelle l'intervention de Marc Reisinger, psychiatre et curieux sociétal, qui interviewa Gretchen en son temps: ébahissant, la gamine ne sait rien, elle joue un rôle. Les critiques prétendant que Marc était agressif lors de l'entrevue ont de la boue dans les oreilles: qui le connaît sait qu'il est la douceur incarnée.

La société de l'image dénoncée il y a 40 ans dans toute sa gloire: de l'esbrouffe et rien derrière. Je continue à tracer ma route et à défendre l'écologie de terrain, locale, pragmatique, autonome. Allez les amis, quittons l'illusion de l'image, revenons au terrain. Ce sont les vieux qui sauveront ces jeunes, qui les ramèneront à un peu de pragmatisme.