Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.25.7.2020 Je continue à explorer les multiples facettes de l'humain en société de crise.
***"N'oublie pas le double versant des passifs-agressifs (les casseroles à pression), que je désigne au niveau collectif comme "pacifistes-agressifs": ils seraient prêts à abattre celui qui ne porte pas de masque, ou l'automobiliste qui empiète sur la bande vélo. Un potentiel de violence énorme."***
Une heure plus tard, je tombe sur un exemple que j'inclurais volontiers dans cette catégorie. Je cite (même si c'était peut-être du second degré): "Que les personnes qui n’ont pas de problème à être contaminées du Covid acceptent de ne pas être secourus par la contribution collective (hospitalisation). Qu’elles se soignent avec leurs recettes miracles, ou acceptent de souffrir, c’est vrai, la mort fait partie de la vie".
Je conclus d'une telle phrase que, même si je paye mes impôts depuis 42 ans, je n'ai pas le droit aux biens collectifs car je suis incroyante. On se retrouve aux temps de l'inquisition: "selon que tu croiras ou non...".
NB. J'essaie de pratiquer le ... (?midrash? j'ai oublié le nom du procédé, merci de m'informer...), c'est à dire le processus classique autour des textes sacrés, dont le rabin Ouaknin nous parlait lors des cours de gématria au Centre Laic Juif de bruxelles. Le principe: à chaque réunion, trouver une nouvelle interprétation d'un verset particulier, ne jamais répéter le même point de vue.