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Penser l’après-covid rayon climat

23.4.20 De grâce, de grâce, de grâce lorsque vous pensez l'après-covid, ne faites pas référence au Green New Deal, qui est le cheval de Troie de la 4è révolution industrielle et de la bancarisation de la nature. Un film vient de sortir: “Planet of the Humans” (penser Planète des singes), qui expose l'imposture de cette récup' éhontée de l'écologie.

Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.


 

On est bien d'accord qu'il est impossible de continuer dans cette fuite en avant du progrès à tout prix, de la croissance, des dépenses infinies dans un monde fini. Mais les premiers questionnements des écolos ont été totalement récupérés par l'industrie. Hélas! Les auteurs du film jettent un regard sévère sur la façon dont le mouvement environnemental a perdu la bataille à cause de choix bien intentionnés mais désastreux, notamment la croyance que les panneaux solaires et les éoliennes nous sauveraient, et en cédant aux intérêts corporatifs de Wall Street. On perd la bataille climatique si on suit ces escrologistes (je ne sais plus à qui attribuer ce terme).

Voir en clair le film de Jeff Gibs, produit par Michael Moore, expliquant l’impasse du Green new deal: “Planet of the Humans”
NB 30.5 a été censuré de YT. Michael Moore explique sur sa page fb l’évolution du procédé. On peut le voir désormais sur https://vimeo.com/423114384
NB 2021. Revenu sur YT! https://youtu.be/Zk11vI-7czE

"Michael Moore présente Planet of the Humans, un documentaire qui ose dire ce que personne d'autre ne dira en ce Jour de la Terre, à savoir que nous sommes en train de perdre la bataille pour arrêter le changement climatique sur la planète Terre parce que nous suivons des dirigeants qui nous ont fait prendre le mauvais chemin, en vendant le mouvement écologiste aux intérêts des riches et des entreprises américaines. Ce film est le signal d'alarme de la réalité que nous avons peur d'affronter : au milieu d'un événement d'extinction causé par l'homme, la réponse du mouvement environnemental est de pousser pour des solutions techniques et des pansements. C'est trop peu, trop tard.

La seule chose qui pourrait nous sauver a été écartée du débat : la maîtrise de notre présence et de notre consommation humaines hors de contrôle. Pourquoi n'est-ce pas LE problème ? Parce que ce serait mauvais pour les profits, mauvais pour les affaires. Nous, les écologistes, sommes-nous tombés dans des illusions, des illusions "vertes", qui sont tout sauf vertes, parce que nous avons peur que ce soit la fin et que nous avons placé tous nos espoirs dans la biomasse, les éoliennes et les voitures électriques ?

Aucune batterie ne pourra nous sauver, prévient le réalisateur Jeff Gibbs (écologiste de longue date et coproducteur de "Fahrenheit 9/11" et "Bowling for Columbine"). Ce film urgent et incontournable, qui s'attaque de plein fouet à nos vaches sacrées, ne manquera pas de susciter la colère, le débat et, espérons-le, la volonté d'envisager notre survie sous un angle nouveau, avant qu'il ne soit trop tard".

Je trouve édifiant d'écouter les réponses des manifestants "pro-Greta" aux questions du cinéaste: quasi aucun ne peut répondre à des questions basiques sur la transition énergétique - sauf Vandana Shiva, qui fait partie de la manif'. TOUS les autres répondent par des mantras, des formes de prières de l'an 2020, pourrait-on dire. Ils récitent un catéchisme. Eh ouais, le mouvement Greta est une religion, encore plus qu'une idéologie.  

Le Green New Deal qui est chanté partout est une imposture, et ne sauvera pas la planète mais le portefeuille de barons brigands. Tout est dit dans 5 secondes du film que je viens de présenter: soit à la minute 10, quand l’auteur présente les efforts incroyables d’Al Gore pour convaincre des investisseurs.

On demande au président de Virgin Airways, Branson, qui vient d’investir cher et bonbon dans la mouvance "climat":

-- “Is Al Gore a prophet?”

Un temps d’arrêt

Il répond:

-- “how do you spell prophet?” (sachant qu’en anglais la prononciation est quasi identique avec “profit”)

Dans ce même film de Jeff Gibbs, j’ai aimé particulièrement les minutes 49 à 52. Le chercheur Sheldon Solomon envisage la folie de croissance et l’illusion du Green new deal selon qu’ils sont la manifestation du refus de se voir mortel. Et c’est là que le corona croise la crise climat/épuisement des ressources, car le virus, et le confinement, et les dires apocalyptiques, sont aussi venus rappeler à chacun ses limites, sa possible fin prochaine - même si c’est survanté, l’effet est là, et sur toute la planète, il semble que le public valide le confinement et, espérons, en profite pour questionner sa mortalité.

Ecouter ce passage, infiniment plus clair que mon bredouillis ci-dessus, à 1h39 du film: https://youtu.be/Zk11vI-7czE?t=2942

NB. 9.9.2020 Vous vous rappelez que le film «Planet of the Humans», produit par Michael Moore, a été censuré de youtube en avril. Il a en réalité fait l’objet d’une campagne de répression coordonnée, comme le démontre Max Blumenthal dans cet article: https://thegrayzone.com/2020/09/07/green-billionaires-planet-of-the-humans/.

Celle-ci a été menée par des militants climatiques professionnels soutenus par les milliardaires «verts», les investisseurs de Wall Street, les fondations familiales philanthropiques qui sont brocardés dans le film pour leurs objectifs obscurs.
Ces derniers instrumentalisent les citoyens inquiets pour le climat afin de faire passer leur révolution industrielle 4.0. Ce sont eux qui ont trompé les écolos et en ont fait des escrologistes depuis quelques années - raison d’être de ma dent dure face à ma propre famille.

 

Réveillez-vous, chers complotistes de l'anticomplotisme: on s'apprête à vous faire les poches en vous distrayant avec de jolis mots

Pourquoi en tant qu'écolo, on peut être vent debout contre la mouvance escrologiste du moment?

Ecouter 2 minutes un extrait d'interview d'Eric Verhaeghe, ex haut fonctionnaire devenu entrepreneur: L'arnaque du Grand Reset vanté par Schwab et Macron. Suppression des biens privés, greenwashing, IA. Il nous explique comment les multinationales ont pris en hold-up les légitimes questionnements des citoyens sur l'état de la planète pour... les exproprier de leurs biens!

"Je ne suis pas sûr que ce soit bien clair dans l'esprit des gens: ils n'auront plus rien".

Réveillez-vous, chers complotistes de l'anticomplotisme: on s'apprête à vous faire les poches en vous distrayant avec de jolis mots.

Sur le même sujet "je lave (vos dollars) plus vert": suivre le reportage These Companies Are Making Profit From Saving The Planet | Banking Nature | Spark sur https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=y1EdZeRHgbM.

Comprendre pourquoi il faut refuser de toute notre énergie le Green New Deal, qui n’est qu’une arnaque superbement présentée: les forces de l’argent ont récupéré le mouvement de défense de la planète. La finance folle, en particulier. Ceci n’est pas un film d’horreur, mais c’est à peine soutenable. On se sent bien seul, quand on voit que tant d’ONGs adhèrent à ce délire et soutiennent ce programme: capital naturel, services écosystémiques, compensation et échanges sur le marché.

Ces nouveaux «pragmatiques de l’environnement» estiment que la financiarisation de la nature contribuera à empêcher sa destruction. Sur quelle base? Mystère!


Monologue du virus (chez Lundi matin)

21.3.2020 Mais alors que faire, ami écolo? Regarder les faits en face, se reconnecter en réel: la planète n'est pas malade du CO2, ce slogan facile. Elle est malade de la surconsommation ébahie, de négligence du futur, des inégalités insupportables, des dégâts des transports incontrôlés, de la perte de biodiversité par monoculture (physique et intellectuelle)... Je vous mets tout le paquet? Tous ces facteurs qu'aucun des acteurs du Grand Reset n'envisage bien sûr, car cela les mettrait hors jeu. Ils veulent continuer comme avant - pour eux, cela s'entend. Le "rien ne sera comme avant" est destiné à nous, les péquenots.

Sur un ton plus zadiste (mes affinités) je copie un extrait d’édito du magazine libertaire lundimatin, parlant au nom du virus: https://lundi.am/Monologue-du-virus

"Faites taire, chers humains, tous vos ridicules appels à la guerre. Baissez les regards de vengeance que vous portez sur moi. Éteignez le halo de terreur dont vous entourez mon nom. Nous autres, virus, depuis le fond bactériel du monde, sommes le véritable continuum de la vie sur Terre. Sans nous, vous n’auriez jamais vu le jour, non plus que la première cellule."

« Si vous n’aviez pas été aussi rapaces entre vous que vous l’avez été avec tout ce qui vit sur cette planète, vous auriez encore assez de lits, d’infirmières et de respirateurs pour survivre aux dégâts que je pratique dans vos poumons. Si vous ne stockiez vos vieux dans des mouroirs et vos valides dans des clapiers de béton armé, vous n’en seriez pas là. Si vous n’aviez pas changé toute l’étendue hier encore luxuriante, chaotique, infiniment peuplée du monde ou plutôt des mondes en un vaste désert pour la monoculture du Même et du Plus, je n’aurais pu m’élancer à la conquête planétaire de vos gorges. Si vous n’étiez presque tous devenus, d’un bout à l’autre du dernier siècle, de redondantes copies d’une seule et intenable forme de vie, vous ne vous prépareriez pas à mourir comme des mouches abandonnées dans l’eau de votre civilisation sucrée.»

Mon souhait qu’ils aient raison:

«je (le virus) suis venu mettre à l’arrêt la machine dont vous ne trouviez pas le frein d’urgence. Je suis venu suspendre le fonctionnement dont vous étiez les otages. «

Le pitch:

«Ceci est un appel non au retour massif de la discipline, mais de l’attention. Non à la fin de toute insouciance, mais de toute négligence. Quelle autre façon me restait-il pour vous rappeler que le salut est dans chaque geste ? Que tout est dans l’infime.»