1.6.2020 Dans mes recherches, j’ai découvert que les technobéats de la Silicon Valley et les GAFAM avaient une religion: le transhumanisme; dont l’historique remonte à Orwell, Huxley, Russell, les socialistes Fabiens qui partageaient la foi en la sauvegarde de l’élite (et au passage en l’eugénisme). Je l’ai retrouvée au détour de ma rédaction du dossier «Boeuf émissaire» fin 2019, dans la mouvance climat.
Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.
Accusations de complotisme: je continuer à creuser. Je tire fierté d’être accusée de complotisme dans le dossier covid, dans la mesure où c’est la marque de ce que je suis un esprit libre, capable de critiquer la pensée unique. obien de fois n’ai-je reçu cet anathème, artifice clôturant le débat sans devoir risquer de discuter du fond.
Je fais un mea culpa: on peut en effet penser à un délire complotiste quand je n’ai pas pris la peine (facebook et microbillets obligent) de traduire en phrases claires le socle d’infos sur lequel je me tiens debout, pour oser affirmer que des forces obscures sont à l’oeuvre .
En 2018 j’ai rédigé un long dossier expliquant à mon fils pourquoi je n’embrayais pas sur sa volonté que je participe aux réseaux sociaux (dossier à partir d'ici: http://www.taty.be/articles/FQblog.html). En gros: je sentais des intentions malveillantes derrière ces cadeaux apparents. J’ai connu les meilleures heures de l’internet libre dès 1994. Je voyais bien le renversement. L’écriture permettait une longue élaboration et, surtout, le calme des familles pendant les repas ;)
Dans mes recherches, j’ai découvert que les technobéats de la Silicon Valley et les GAFAM avaient une religion: le transhumanisme; dont l’historique remonte à Orwell, Huxley, Russell, les socialistes Fabiens qui partageaient la foi en la sauvegarde de l’élite (et au passage en l’eugénisme). Je l’ai retrouvée au détour de ma rédaction du dossier «Boeuf émissaire» fin 2019, dans la mouvance climat. Je finis par bien les connaître et je suis très étonnée que si peu de mes contacts ne connaissent leur projet. En francophonie, on ne connaît ce mouvement que par des abrutosaures comme le docteur Alexandre (j’ai piqué le terme « abrutosaure » chez Philippe Guillemant, j’adore). Il mérite qu’on apprenne à le connaître, car les adeptes du transhumanisme ont des volontés de nous mettre tous au pas. A leur pas, bien sûr.
Une série d’articles en français (mes sources étant quasi toujours anglophones, je ne peux les relayer à tous), articles qui sont très clairs dans leur exposé sans être binaires, chez Nicolas Goulart :
Bertrand Russell vous propose sa dictature scientifique (source du Meilleur des mondes d’Huxley) -> https://interstrate.com/…/bertrand-russell-vous-propose-sa…/
Dystopies globalistes: Bertrand Russell, H.G. Wells et les Socialistes Fabiens https://interstrate.com/…/dystopies-globalistes-bertrand-r…/
Le Transhumanisme, ou l’Eugénisme rebaptisé et absout (par Julian Huxley, dès 1951) https://interstrate.com/…/le-transhumanisme-est-leugenisme…/
Les citations entre guillemets proviennent de ces articles. J’y ferai référence ici, il faudrait en lire au moins un pour bien appréhender le sujet. Je ne fais pas de résumé, mais une extrapolation.
On ne peut faire de liens directs et clairs, car le temps a fait son œuvre depuis Russell. Par ailleurs, d’autres forces sont en jeu, comme le capitalisme dont on aimerait croire qu’il vit ses derniers soubresauts et qui cherche toutes les voies possibles pour survivre. Quoiqu’il en soit, je joue à extrapoler ici pour faire comprendre que, dès le début, les incohérences que j’observais semblaient bien cohérentes avec un « autre » projet de société que celui qui nous est présenté. Prions pour que je me trompe.
Bien des mesures arbitraires que nous vivons autour du covid-19 se trouvent inscrites dans les textes de Russell et transparaissent dans les intentions de ceux qu’on appelle les «globalistes» ou «mondialistes» - ceux que, dans mes textes, j’incarne par deux personnalités Kissinger et Attali, mais qui sont bien sûr des groupes de pression entiers.
Faisons le tour des principes Fabiens qui semblent prévaloir aujourd’hui, et que l’on peut lire dans ces textes des années d’avant la dernière guerre mondiale.
C’est chez eux que l’on retrouve le terme de « Nouvel ordre mondial » que nous a rabaché Bush en son temps. Il faut promouvoir une pensée unique pour valoriser l’état mondial unique, qui serait la seule solution pour éviter les guerres. Cette pensée unique serait relayée par les médias achetés par une élite. Sous l’élite: la masse, qui est à malaxer comme de la glaise. Elle fait l’objet d’une fabrique du consentement, ce qui est plus subtil que de les mener comme un troupeau.
« On attendra de l’homme et de la femme ordinaire qu’ils soient dociles, industrieux ponctuels, irréfléchi et satisfaits. De ces qualité la satisfaction est la plus importante. Afin de la produire toutes les recherches en psychanalyse, en psychologie comportementale, en biochimie, seront mobilisées. » (Russel cité chez Goulart).
« Russell et Huxley proposent une dictature subliminale et anesthésiante, fonctionnant par flatterie et séduction, par l’esclavage du désir » (Goulart).
L’amitié et la complicité sont des freins à l’efficacité, elles doivent être supprimées (dans la masse, bien sûr ; pas chez l’élite). La distance sociale, l’annonce qu’on ne se serrera plus jamais la main: cela sonne autrement, n’est ce pas?
L’attachement à la famille est aussi un frein pour eux, il faut étouffer ce sentiment. J’ai été frappée dans le mouvement climat que le discours de la petite à nattes (qui est pilotée par cette mouvance, pauvre enfant) vise à monter les enfants contre leurs anciens : quelle belle manière de diviser des familles, de couper le lien traditionnel de respect envers les générations précédentes. Aujourd’hui, ne pas pouvoir accompagner nos vieux à l’heure de leur mort en crise covid ; ne pas pouvoir même les enterrer dignement : cela ressemble fort à des principes Fabiens.
Il est de bon ton de parler d’absurdie en matière de consignes sanitaires. Je préfère penser aux concepts clairement exposés chez les Fabiens, probablement partagés par les transhumanistes que sont les technobéats et les globalistes de la finance internationale. Le port du masque en fin d’épidémie, en dépit du bon sens et des recherches scientifiques, n’est pas une décision absurde. Il marque le muselage de la masse et vérifie son respect de consignes bizarres.
Non seulement les Fabiens ont théorisé la nécessaire dictature de la science (n’y sommes-nous pas ?), mais la science deviendrait pour eux une technoscience, où seuls les ingénieurs auraient droit de cité. La technique serait notre rédemption. La société scientifique devrait empêcher la science fondamentale, car celle-ci est trop dangereuse.
« L’atmosphère d’autorité et d’organisation sera extrêmement favorable à la recherche technique, mais en quelque sorte hostile à des innovations aussi subversives que, par exemple, celles que nous avons connues en physique durant ce dernier siècle » (Russell, cité chez Goulart).
Cela ressemble drolement à ce que nous vivons depuis quelques années de néolibéralisme, n’est-ce pas ?
J’ai joué les naïves dans mon intro au billet sur l’Happytalisme promu par les Nations Unies, pour la forme. Mais c’est dans la suite de leur tendance depuis le début, car cette organisation est perméable aux idées des socialistes Fabiens. C’est logique : un grand machin pour éviter les futures guerres entre nations (bravo à eux au passage, quelle réussite !) alors que le projet globaliste des Russell boys envisageait le même objectif.
L’imposition par covid interposé d’utiliser les outils technologiques plutôt que les techniques en direct (télé-enseignement, télé-consultation, télé-achats, etc.) et le fait de les survanter participe de cette volonté fabienne/transhumaniste de pouvoir contrôler tout ce que fait l’humain, afin de s’assurer qu’il construise sagement cette société parfaite.
En gros, le cauchemar technologique, déshumanisé, que nous vivons a déjà été prévu dans les textes théoriques de Russell et ses suiveurs. C’est à se demander si Aldous Huxley n’était pas schizophrène : partisan des Fabiens d’un côté, il écrit des essais pour défendre ces théories et il rédige en même temps ce qui ressemble à une satire : « Le meilleur des mondes ».
On peut être choqué (je le suis profondément) par le projet Starlink d’Elon Musk, un des technobéats de la silicon valley: «depuis quand notre espace t’appartient-il, gamin?» On comprend qu’il n’est pas seul dans l’entreprise, on aimerait savoir qui lui a donné le droit de coloniser «notre» espace. Ah, que de recherches en vue.
Les GAFAM ne font que décliner les principes d’unification en pyramide : la large masse et une toute petite élite ; la large masse n’étant que « des briques » sans âme et sans conscience. Ils ne sont pas seuls, Big Finance, Big Pharma semblent partager cette notion. Peu importe aux forces en jeu aujourd’hui que les morts et les souffrances qui sont générées par les mesures et les contraintes (sanitaires, économiques) soient bien supérieures à celles qu’aura produit le coronavirus. Les humains dont il est ici question ne sont que des pions sur un Stratego mondial, ils ne comptent pas. Qu’importent les briques, si être au sommet me rapproche de dieu. Car là est la grande confusion chez mes copains : ils ne comprennent pas que les technozozos partagent une forme de religion dans le transhumanisme.
La parole à Nicolas Goulart :
« Pêle-mêle, voici ce que nous propose à l’heure actuelle le transhumanisme, qui ressemble effectivement à tout ce qu’on a aimé dans les romans dystopiques comme 1984 ou le meilleur des mondes:
– unifier toutes les sciences. Aujourd’hui le transhumanisme entend unifier les sciences sous le label NBIC (Neuro-, Bio-, Info-, COgno-/cognitif). Toutes les sciences et les techniques convergeraient dans ce terme.
– rendre l’homme immortel
-créer une intelligence artificielle tellement puissante qu’elle se chargera à notre place d’identifier les problèmes et de les régler (la voie royale vers une dictature technique incontestable), intelligence à laquelle nous serons tous reliés grâce à des puces (Elon Musk, grand patron gourou transhumaniste, nous dit que dans 5 ans, grâce à sa firme Neuralink, nous aurons des puces dans le cerveau pour augmenter nos capacité et nous relier à internet.
De là découlent encore un panel à peu près infinis de projets prométhéens:
-dématérialiser la conscience humaine
-modifier artificiellement le climat
-conquérir l’espace pour y trouver d’autres sources d’énergie, etc.
-décoder la matrice dans laquelle nous devons bien nous trouver pour monter au niveau de la transcendance, rencontrer des entités supérieures…
-…et quand-même, pour ce qui nous concerne, choisir les caractéristiques des bébés, et très bientôt, dans des matrices artificielles.
Comme la religion, le transhumanisme fait des promesses de paradis, terrestres et célestes. Elles sont actuellement plus acceptables que les buts d’amélioration de la race de l’eugénisme, et plus grandioses… de l’ordre de la science fiction, et justement, ça parlent aux gens, et à l’ethos gnostique et rêveur de l’occidental déchristianisé voire désorienté.
Une volonté démiurgique de remplacer la religion est présente dans toute la littérature eugéniste et transhumaniste, et chez les Huxley en premier lieu. Elle se traduit dans une sorte de foi scientiste qui ressemble beaucoup à l’ardeur religieuse. »
Le sujet est ardu et complexe. Je suis consciente que ce premier jet (fb me sert à publier des brouillons) est encore maladroit. Ce billet n’est pas un cours ou un résumé, mais un aperçu de ce qu’est le transhumanisme et ce que les socialistes Fabiens ont laissé comme trace dans la philosophie de certains « globalistes ». Il faudra bien un philosophe pour parfaire mes intuitions documentées (ou les corriger). On pourrait continuer le jeu avec d’autres enjeux de société, comme le délire technologique d’une 5G dont personne n’a besoin, sauf les industriels de la croissance délirante et bien sûr le capitalisme de surveillance. Non, chers amis complotistes, ils ne veulent pas nous cramer avec la 5G, ils sont même peut-être sincères quand ils sont aveugles aux études annonçant le désastre sanitaire. Ils croient à ce progrès et comme tout croyant ils sont aveugles à la réalité. Je me demande d’ailleurs si nos gouvernants sont bien informés de ce que proposent ces écoles de pensée puissantes aujourd’hui. Ils ne se feraient pas manipuler, par hasard?
J’aime beaucoup les décodages de Skouras. Ici sous-titrés en français. Sa dernière vidéo expose de manière claire le projet des 1% qui nous gouvernent (au travers de nos élus, qui ne sont que leur pantins, désolée du terme dur). Le projet du forum économique de Davos est décodé point par point. Ce projet nouveau ne tombe pas du ciel, il est partie intégrante des stratégies élaborées depuis longtemps, stratégies qu’il faut analyser pour ce qu’elles sont: une gouvernance mondiale avec un joli costar de transhumanisme. Ils ne sont pas malfaisants, ils croient vraiment à leur projet
Si on se fie à leurs documents sur « La grande remise à zéro » on pourrait se bercer de mots. L’article Forum original que commente Skouras est ici en français, pour décoder en direct: https://fr.weforum.org/agenda/2020/06/le-temps-de-la-grande-remise-a-zero/
Il faut avoir fait un peu de politique et suivi des colloques pour décoder sous les jolis mots, ce que fait Skouras pour nous. La crise du covid est l’occasion pour eux de faire passer leur projet pour « le monde en 2030 » . La « puissance de l’humain » : ce sera la robotisation. La « sauvegarde de la planète « : ce sera sauver leurs fesses, quoiqu’il en coûte aux petits malandrins que nous sommes. La « justice sociale » : ce sera une redistribution économique décodée par le haut de la pyramide… «Réinventer notre monde fragile»: ce sera la 4ème révolution industrielle qu’ils souhaitent et argumentent depuis des années, dans laquelle la croissance folle est toujours vantée. Etc. Tous ces jolis mots sont des promesses de lendemain qui chanteront pas tout à fait juste.
J’ajoute à l’analyse de Skouras que, si je ne me trompe, il n’est pas question de culture dans ce projet du forum de Davos. Et justement, oh tiens quelle coincidence, les évènements culturels sont les derniers à pouvoir s’ouvrir au public. Les musées: il faut réserver, montrer patte blanche, ce qui équivaut à freiner la majorité. Les concerts, les festivals de rue: oubliez! C’est pratique, car c’est par la culture que nous retrouvons nos identités culturelles, et notre identité propre, c’est par la culture sous toutes ses formes que nous nous interrogeons en groupe, que nous dynamisons l’intelligence collective. Cette décision est signée!
Au passage : au début, de très intéressants extraits du dernier forum du 3 juin, qu’on peut décoder en partie comme ceci. Plusieurs fois on entend que «nous n’avons pas tous les mécanismes nous permettant de faire face à cette menace mondiale sans précédent qu’est le virus corona» (sous-entendu, il faudra un gouvernement mondial) ... sans mentionner l’effondrement économique que les pauvres petits citoyens vont subir, mais en avançant les pions de cette nouvelle gouvernance que ces élites économiques souhaitent. Et tout cela sans mentionner une seule fois que les dégâts ne sont pas dus au corona mais bien aux mesures officielles, prises en panique et dans le degré zéro de la science. Je corrige chaque fois mes interlocuteurs quand ils énoncent : « à cause du corona » en « à cause des mesures disproportionnées autour du corona »…
NB. Le fondateur du forum Klaus Schwab intervient parfois dans la vidéo. Pas de chance pour lui: avec son accent allemand au couteau et son air de docteur Mabuse, il fait froid dans le dos. Pardon du jugement de l’extérieur, mais il sabote son discours, qui le lui dira?
L’idée n’est pas de paniquer, mais que l’on sache vers où on va, ce qu’on nous concocte comme ‘avenir radieux’ sans nous demander notre avis. Ainsi on pourra inventer autre chose, malgré «eux». Plus local, plus partagé, plus distribué, plus respectueux de l’environnement. Vraiment et pas en promesses.
Dès que j’ai deux minutes, je prépare un petit poster illustré autour de la Grande Remise à Zéro, en sachant que ceux qui nous proposent cette transition radicale sont précisément ceux qui nous ont emmenés dans le mur par leur gestion préalable: «nous sommes face à l’abîme et nous allons faire un grand pas vers l’avant!".
Une petite illustration de ce joli monde de demain en pratique, que vous puissiez imaginer le quotidien si on laisse passer cette folie.
La “néo-banque” de Belfius et Proximus: “Vers une société sans SANS ARGENT LIQUIDE” Elle soutiendra l'évolution vers une société SANS ARGENT LIQUIDE, dont l'importance a été démontrée pendant la crise du coronavirus, ont d'ailleurs rappelé les deux entreprises.
LA CRISE "a permis d'accélérer de façon incroyable l'adoption du digital. Ses usages ont évolué en quelques mois là où ils auraient pris des années", ajoute Guillaume Boutin. Un partenariat "stratégique unique de grande ampleur". Grâce à lui, les deux entités commercialiseront une offre "exclusive et digitalement intégrée".
Belfius et proximus dont il est ici question sont des organes où l’état est majoritaire, non? Ceci pour appuyer sur le «pantins» de l’élite économique que je mentionnais dans un autre billet. Car les citoyens, dont ils sont les représentants, n’ont nullement besoin de la disparition du cash. C’est le projet de numérisation totale de nos vies (qui, pour moi, est une dictature digitale), au coeur de ce fameux gouvernement mondial, qui en a besoin.
NB. Les billets n’ont jamais transporté le virus, c’est un prétexte inventé à l’occasion de la pandémie pour avancer la digitalisation à outrance. Tout comme le confinement a été installé sans aucune preuve scientifique, pour avancer le télé-tout (télé enseignement, télé travail, etc.), histoire de bien ancrer la digitalisation, la désincarnation du réel. La stratégie était prête, il suffisait de l’évènement déclencheur. Entre ici, petit virus, et sers-nous. Ceci n’est pas du complotisme, mais de la connaissance longue de l’historique des puissants. L’Histoire n’est jamais que le festin des nantis, comme le disait l’historien Henri Guillemin
Il ne faut pas s’opposer à l’élite du forum de Davos, il faut faire sans eux. Simplement dire non, sans colère sans peur. Exemple avec Eric Piole, le maire de Grenoble (https://twitter.com/EricPiolle/status/1272409077730115584):
«J’ai été cadre dirigeant dans l’industrie pendant 18 ans: on ne changera pas le monde en se fiant à la bonne volonté des grands patrons. Leur objectif : Freiner, Edulcorer, Récupérer. Je me suis engagé car je crois à l’alliance des milieux populaires et une partie des élites.»
Monique Oger relance l’article d’Anthony Mueller et extrait ceci, que je souligne car je vois tant d’internautes pointer Big Pharma comme acteur principal de notre commedia actuelle. En oubliant que nos nouveaux maîtres sont les multinationales et les philanthropocapitalistes du Forum économique mondial (les élus gouverneraient nos pays? Je pouffe!). L’hystérie de censure fb, google, etc ne peut pas s’expliquer par de simples manques à gagner de Big Pharma. Les enjeux sont supérieurs, comme ceux de Davos: une refonte complète, «on va dans le mur, il faut changer la donne».
En gros, on revoit la situation d’un copain en train de perdre aux échecs; il renverse la table «par mégarde», histoire de pouvoir recommencer sans reconnaître qu’il a lui-même manoeuvré si sottement qu’ils s’est condamné à perdre. Echec et mat, révolution industrielle 4.0 à la Davos: svp svp svp ne nous entraînez pas dans l’abîme avec vous!
«Au cours des dernières années, un consensus s’est dégagé lors des réunions annuelles du Forum Mondial de Davos selon lequel le monde a besoin d’une révolution. Les membres du Forum envisagent un BOULEVERSEMENT PROFOND À COURT TERME. Le laps de temps devrait être si bref que la plupart des gens se rendront à peine compte qu’une révolution est en cours. Le changement doit être si rapide et dramatique que CEUX QUI RECONNAISSENT QU’UNE RÉVOLUTION EST EN TRAIN DE SE PRODUIRE N’AURONT PAS LE TEMPS DE SE MOBILISER CONTRE ELLE.»
Jouons les décodeurs cogniticiens. Chez forumdavos, ils ont des génies de la pédagogie: voir leur coeur interactif de publications «covid» sur https://intelligence.weforum.org/topics/a1G0X000006O6EHUA0?tab=publications. Outre que c’est vraiment super en interactivité, ils ne pourraient mieux exposer que le covid est le «coeur de business» et relie tous leurs projets en cours - et non pas une cible à éliminer, ce qui aurait appelé une autre représentation.
Les technofous ont besoin qu’on se déshumanise petit à petit. J’en ferai un billet complet, avec exemples à l’appui (traitement de nos aînés, etc). Méditons sur cette citation de Popper qui fait partie du chapitre «paix des méninges», extraite de https://antipresse.net/societe-cloisonnee-societe-depersonnalisee/
«Du fait même de la perte de son caractère organique, une société ouverte risque de s’acheminer progressivement vers une «société abstraite». Elle peut en effet cesser, dans une large mesure, d’être un véritable rassemblement d’individus. Imaginons, au prix d’une certaine exagération, une société où les hommes ne se rencontrent jamais face à face, où les affaires sont traitées par des individus isolés communiquant entre eux par lettres ou par télégrammes, se déplaçant en voiture fermée et se reproduisant par insémination artificielle : pareille société serait totalement abstraite et dépersonnalisée.— Karl Popper, La Société ouverte et ses ennemis (1945)»
Voir le chapitre "Covid & dystopie numérique en marche " - voir la table des matières du dossier