taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel
  

La soupe émotionnelle du citoyen face aux élus ou "nos élus en nouveaux Duce"

2.12.2020 Voilà quelque temps que je n’ai pas nourri mon chapitre Psycho 101, 1ère année. Allons-y, en partant de la récente «bourde» de notre ministre de la santé: il faut un choc au sein de la population, fermons les magasins même s’il n’y a pas de raison sanitaire . La même semaine, le ministre de la santé français s’exprimait dans les mêmes termes.

Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.


Chacun voit midi à sa fenêtre, c’est mon cas aussi: comme miss Marple, la détective d’Agatha Christie, observait ses voisins de village en tricotant (elle utilisait les ressorts de l’humain pour résoudre des enquêtes plus que des indices policiers typiques), j’observe mes camarades depuis longtemps.

Avec un oeil particulier, celui d’une de trekkeuse chez les psys depuis mes 11 ans qui a en outre fréquenté le monde du «haut business» par mon père et celui du lobbying cigarettier par mon boulot. Je pense ne pas être une naïve.

Observation: quantité de mes congénères sont hallucinés, sidérés, hypnotisés depuis le printemps.

Je n’arrive pas à m’énerver sur leur aveuglement et leur foi qui perdure dans «la protection du gouvernement» (et dans les mesures auxquelles ils croient sincèrement).

Je puise en cela dans mon propre historique, pour me faire bien comprendre car le sujet est dense. Ne m’écrivez pas «pauvre petite fille», cette histoire n’est là que pour l’anecdote, pour ancrer une vision dans le réel. Je l’ai déjà tellement racontée aux psys que c’est comme si ce n’était plus moi.

Il suffit d’un parent toxique pour rendre un enfant cinglé, il suffit d’un gouvernement toxique pour faire tourner chèvre un pays entier. En tant que figure d’autorité, les gouvernants sont un «père symbolique» pour chacun.

Je ne suis pas tombée dans le panneau de l’hallucination en mars pour une bonne raison. Je ne suis pas plus maligne que les autres, mais j’ai déjà connu la frontière de la folie toute jeune. On ne me la fait pas deux fois! J’y ai été plongée toute petite par un parent toxique: injonctions contradictoires, le réel totalement contredit par les faits (elle est ma favorite, disait-elle à ses amies devant moi; le lendemain j’étais quand même enfermée dans la cave sans lumière, avec les rats), douceurs suivies de punitions sans raison, on ne sait sur quel pied danser tant on ne sait pas à quelle sauce on va être tapé - tout cela dans l’incertitude la plus totale, rien n’étant verbalisé autre que «tu l’as voulu», «c’est ta faute», «fallait pas». Mais fallait pas quoi? Faute de quoi?

J’ai peut être des oeillères d’enfant blessé, mais je vois les autorités produire le même type de comportement toxique, incompréhensible, injustifié - je comprends si bien ceux qui sont dans la déprime mais aussi ceux qui sont dans le déni. Car on veut absolument croire que le Père et la Mère, symboles ou réels, ont raison, veulent notre bien. C’est donc qu’on l’a voulu, que c’est notre faute (ou celle du voisin: voyez les délations, c’est fou - c’est rien, je place une contrepèterie qui m’amuse).

Toute la pièce de théâtre depuis des mois tourne autour de ces rapports de pouvoir très pervers, mais non déclarés comme tels. On souhaiterait presque un vrai lepen, un vrai méchant, pour avoir au moins une cible. Tout se passe très bourgeoisement, comme dans une pièce calfeutrée, où les murs sont couverts de non-dits. Excellent recette pour rendre quelqu’un délirant. Ce que tant de nos camarades deviennent, pour leur propre sécurité (mais pas la nôtre, incroyants au récit).

Mes amis covidistes continuent à applaudir ce pouvoir qui les oppresse, par effet de déni bien compréhensible. Comment, peu névrosés à la base et donc questionnant peu leurs sentiments, fréquentant peu les psys, pourraient-ils accepter ce qui suit?

Nos élus actuels sont des directeurs de superette (je me répète) et n’ont plus grand chose à avoir avec des visionnaires comme Churchill ou de Gaulle, qui avaient à coeur le bien commun, le tissu social, les valeurs d’une république ou d’une démocratie.

Face à une crise, face à l’humain, ces managers sont bien dépourvus, ils n’ont pas d’outils, pas de talent, pour gérer un choc psychique à l’échelle d’une population. Ils se comportent en parents toxiques, c’est leur seul recours apparemment.

Plutôt que de se questionner, ils ont prospéré dans l’erreur, inconscients de transmettre à la population leur propre angoisse de peur (d’un virus qu’ils croyaient probablement arme de bioterrorisme), inconscients un temps de nourrir une ambiance anxiogène.

Rapidement, la soumission par panique de la population en mars avril leur a ouvert un beau champ de déni: ah tiens c’est bien pratique, ils gobent tout, projetons sur eux la faute, tiens, ça nous déchargera.

Nous avons donc rapidement été coupables de pouvoir tuer notre grand mère, responsable du confinement (puisqu’on n’avait pas obéi), etc. Vous connaissez la chanson. Un jour ou l’autre, vous avez certainement été pris dans un maelstrom de relations perverses, avec quelqu’un qui vous fait du mal et qui vous en veut, en plus. On y est, en plein dedans!

Recours ultime: nous devenons maintenant les boucs émissaires de l’incurie de nos gouvernants. Lorsque je travaillais en production de film, j’ai dit mon émotion de voir un technicien harcelé par toute l’équipe de tournage. Le producteur, cyniquement: «je dois souder un groupe de 20 personnes pendant 8 semaines seulement, je n’ai comme technique que de désigner un bouc émissaire contre lequel le groupe se solidarisera. J’attends de voir ce qui naît comme tension, et je la nourris. Tant pis pour lui.» (en gros, je résume).

Il semble que ce soit ce procédé qui est à l’oeuvre quand je vois que «liberté, égalité, fraternité» est devenu «humilier, punir, écraser». Prend-on des gants avec un animal? Meuh non, «»on» m’a dit de choquer le peuple, je le fais. Sans émotion, «ils» sont si distants de moi, comme des non-frères humains. Et puis, je panique tant moi-même que tous les moyens sont bons pour me sauver les fesses.

Si l’un des élus devait lire ceci, il serait bien marri (comme l’a été ma mère quand, adulte, j’ai voulu en parler avec elle). Ce sont des processus inconscients, hélas.

Ce long billet est une réponse à mon copain Roland qui, sous le billet sur la bourde de VDB) rappelait qu’il n’y avait pas d’agenda caché. Nous sommes bien d’accord sur ce fait: non Gates ne lui a pas dicté ce qu’il devait dire, mais ce moment n’était pas de sincérité franche, il était un révélateur de perversité à mes yeux.

Un psychiatre comme Marc Reisinger pourra nous décoder mieux que je ne le fais ce que nous sommes devenus pour nos élus dépassés par les évènements: un enfant «méchant» qu’il faut choquer pour qu’il comprenne. Quoi? On ne sait pas, mais on n’a pas à savoir car eux savent.

Hors psycho 101, j’ai tout de même un début d’explication autre à la volonté de choquer, la volonté de faire paniquer depuis de si longs mois.

Les élus savent que l’on va vers l’équivalent de la récession de 1929, ils savent que le peuple supporte de moins en moins les restrictions qui augmentent d’années en années. Il faut le garder sous pression pour qu’il reste tranquille pendant qu’on lui fait les poches (voir déjà les taxes «covid» qui sont sorties du chapeau assez vite). Donc on trouve un peu l’équivalent d’enfermer dans la cave obscure, avec les rats (j’insiste sur les rats! ça me fait gagner à tous les coups quand entre copines on se raconte les méfaits des parents respectifs). Dans l’espoir de? On ne sait pas, mais on le fait.

Je ne nie pas qu’une stratégie du choc soit à l’oeuvre un peu partout, à la Naomi Klein; mais je ne suis sûre qu’il y a des acteurs si conscients que cela, des planificateurs si malins. C’est un système qui permet ces dérives, que certains élus instrumentalisent. Mais c’est le sujet d’un autre article. Encore.

C’est long, désolée, mais telle est la situation telle que je la décode. Je n’y vois pas d’intention malveillante délibérée, mais une belle grosse soupe émotionnelle, une panique face à l’effondrement d’un système qui était déjà malade.

Je mets en illustration un petit film que je peux regarder en boucle: la confiance absolue de ce chien que son maître le rattrapera (seconde 30 par exemple).

Désormais, dans ce purgatoire incertain que nous vivons, qui a encore confiance? Et en quel père symbolique?

voir le petit film sur https://twitter.com/AnimalsWorId/status/1333525429156671489

Psycho 101 : hubris de nos petits Duce

Pour compléter mon babil «psycho» d’hier , ce que nous vivons ne serait pas possible sans la démission des corps intermédiaires, ceux qui canalisent d’habitude la tête de l’état. Les élus nationaux et locaux sont devenus ivres de leur pouvoir, affolés de leur autorité soudaine. Moins on leur résiste, ce qu’on aurait tous dû faire dès le début, plus ils partent en live - je parle BE et FR en particulier.

Tous nous savons qu’il n’y a AUCUNE base scientifique à leurs sorties, nous savons qu’ils bourrent leurs annonces de mensonges gros comme des maisons, qu’ils improvisent une mesure après l’autre, sans cohérence.

Par exemple: «Jean Castex annonce «un isolement de sept jours» pour les Français partis skier à l’étranger. (...) a tenu à mettre en garde les Français qui souhaiteraient voyager dans des stations de ski frontalières. «On va instaurer une quarantaine avec les préfets limitrophes, il y aura des contrôles aléatoires à la frontière. Vous serez placés en quarantaine de sept jours et vous subirez des tests. La conclusion à en tirer est que je ne vais pas en Suisse. C’est mon devoir de protéger mes concitoyens et d’autres pays n’ont pas la même conception, c’est leur droit», développe-t-il.»

Ce discours pourrait être tenu par un psychotique en bouffées délirantes, qui voit aussi la CIA l’espionner de l’immeuble d’en face et qui repère la mouche bleue, là, tu sais, celle qui me veut du mal.

Ici, cet homme, pas plus que les autres élus, n’est délirant psychotique. Il délire par intoxication de pouvoir. Ils sont devenus des petits dictateurs. J’ai partagé le montage de Macron en Ceaucescu en pensant à la fin de ce dictateur-là, me léchant les babines (pardon!) ....

On pourrait croire que l’on se dirige vers une dictature sanitaire. Si on débattait autour de ceci: nous sommes dirigés par des petits bonshommes perdus dans un costume trop grand, qui réagissent en dictateurs. L’angle de vue est différent, non? C’était mon quart d’heure miss Marple.

NB citation Elstine pour malvoyants en poster joint: «On peut se construire un trône avec des baillonnettes, mais on ne peut s’asseoir dessus pour longtemps.»

Suite des «petits Duce» de ce matin

Changer les têtes ne servira à rien, car l’esprit du temps (Zeitgeist) veut que l’on privilégie les directeurs de superette plutôt que les vrais hommes politiques. Voyez Sarkozy, qui serait un excellent directeur d’usine de chaussures, à la Berlusconi, mais fait piètre président. Il est encore aimé de tant de monde, pourtant! Voyez Wilmès en Belgique, qui aurait excellé comme institutrice mais qu’on a bombardé, la pauvre, comme premier ministre.

Les «managers» continueraient à vendre les mêmes salades, à penser flux tendu, à ignorer l’humain (sauf sous son mode «capital humain»), à servir de relais comm’ pour les forces économiques, au détriment des citoyens. Je ne serai pas celle qui croit pouvoir lutter contre l’esprit du temps.

En revanche, j’aimerais tant que les citoyens se positionnent, agissent, plutôt que de se laisser mener par un conducator, vers une sécurité illusoire.

Nourrissons nos communautés, le lien social, tissons des réseaux locaux. Valorisons nos différences plutôt que de penser en camps.

Rejetons l’interventionnisme venant du haut (top-down en anglais, plus concis). Réhabitons nos villes et nos villages. Refusons l’emprise des élites globalistes qui prétendent agir pour notre bien et vont jusqu’à dicter ce que nous devrons désormais manger: un régime déficient comme le EAT/Lancet dont j’ai beaucoup parlé, ou même, plus récemment des mauvaises herbes (voir photo, extraite du site du WEF https://www.weforum.org/agenda/2020/11/weeds-good-food-control-climate-change).

Informons-nous aux sources autres que les relais médiatiques financés par ces mêmes élites, relais qui ne peuvent que jouer la Voix de son Maître et viser l’uniformisation du vivant, la mise en norme et sous contrôle de tout ce qui bouge.

Ce n’est, à mon humble avis, qu’au plan local que nous arriverons à nous secouer les puces à un moment. Tant que l’on pense global, on est désarçonné par l’ampleur de la tâche.


 

Psychologie 1ère année: exercices de style - voir la table des matières du dossier

Retour au blog "Articles"