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Le terme antivax: une arme de guerre psychologique

10.11.2022 La sémantique comme arme de guerre: le terme d'antivax a été forgé, peaufiné, poli depuis quelques années. Une courte vidéo, échange entre Ivor Cummins et Mattias Desmet. Un petit détour par la nutri et la faim de contes. Ce billet est dans le dossier "Psycho 101", il pourrait tout aussi bien être dans "Hallucination collective"

Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.

 

La sémantique comme arme de guerre: le terme d'antivax a été forgé, peaufiné, poli depuis quelques années. Prouesse des lobbies ! Pas question d'envisager les vaccinoréalistes, par exemple. On est "antivax" comme on était hérétique au Moyen-Age, boum! Un seul mot, c'est plus aisé. Ce n'est que récemment que sa capacité meurtrière, assassine de la pensée, est apparue clairement. Dans la vidéo ci-dessous, Mattias Desmet rappelle que refuser le vaccin covid équivaut refuser le rituel ultime de la nouvelle religion.

Antivax est un simple anathème, sans fondement logique, sans rapport au réel des faits. Bien pratique pour un médecin ou un prof' de fac de rejoindre le groupe des croyants et d'éjecter de son environnement tout hérétique, pardon "antivax". En ces temps d'incertitude, il vaut mieux se penser protégé par un groupe de similo-croyants que pratiquer la science, càd l'interrogation permanente. Il est sidérant de voir que des amis qui se disent rationnels traitent d'antivax un professeur Perronne, qui est un vaccinolâtre tel qu'il a présidé l'infâme obligation vaccinatoire des nourrissons en France par onze vaccins... Impossible humainement pour moi de pointer à ces amis qu'ils sont dans une panique telle que la rigueur n'a plus lieu.

Rien de bien nouveau sous le soleil de l'humanité. Finalement, on a de la chance de ne pas être envoyés au bûcher. Ouf!

Dans cette courte vidéo, Ivor Cummins relate comment, à force de données et de patience, il est arrivé à convaincre ses amis et collègues en 2020 que le narratifcovid était délirant. Jusqu'en hiver 2020, où la pression médiatique a commencé contre "les antivax". A ce moment, son groupe de relations s'est totalement distancié de lui, malgré qu'il continuait à leur partager des données fiables.

Panique morale: il avait rejoint le camp de ceux qui refusent le baptême.

https://rumble.com/v1pz9ur-a-personal-story-from-my-most-important-interview-ever.html

 


 

Mon commentaire et regard personnel rayon nutri: comptes ou contes?

Je suis émue par les douleurs humaines que tout ce bastringue engendre. Simultanément, j'admire vraiment le talent des communicants de Big Pharma: parvenir à renverser l'âme de sociétés entières! Mine de rien... Mon boulot sur le blog et sur les RS est de partager des outils pour mes frères de coeur: ceux qui souhaitent faire comprendre à leurs copains qu'ils sont embringués dans une nouvelle religion, qu'ils sont manipulés sous couvert d'articles objectifs dans la presse, là où un esprit rationnel ne voit que propagande.

D'habitude, mon esprit questionneur dérange, en particulier en nutri. Quand je suis en face de médecins, vétérinaires, kinés qui savent mieux que moi en nutri (je pouffe!), j'emmène le débat sur un plan sociétal. En gros je leur réponds: "alors, choup, on a peur du qu'en-dira-t-on? Tu as peur que tes collègues te déconsidèrent? Je te comprends, les bourgeois se tiennent les coudes...", etc Ici, on est dans un autre cas de figure: je pense qu'une menace existentielle les fait se comporter comme de vrais petits fachos. Plus comme de simples bourgeois friqués qui font club. Je n'oserais même pas ouvrir le débat. Je ne suis pas lâche, je suis réaliste. Je questionne les faits crus comme l'évangile, mais je ne porte plus l'estoquade dans leur façon d'être au monde.

Bref.

Je ne communique que peu de données, à l'inverse de Cummins, car j'ai compris il y a longtemps en nutri que l'humain, à part quelques ingénieurs, se fiche des données. Il veut des histoires, des contes. On voit le succès du storytelling en politique. Je me demande s'il n'y a pas de branche spéciale en fac' désormais, d'ailleurs.

En direct, je peux souvent faire passer des infos rationnelles sur la nutri. Sur papier ou sur écran, dans mes livres et mes blogs: impossible. La faim du conte (pun intended) est trop forte, surtout quand on est dans le virtuel.

Comment j'ai contourné cette observation dans mes livres de nutri théoriques? J'y brosse un rapide tableau de l'environnement de santé qu'on va traiter (la colopathie par exemple ans "Du gaz dans les neurones"), en me retenant bien de citer des références et de donner des tableaux "pour convaincre" - ce qui est le lot de 99.9% des livres de nutri.

Puis je rentre dans le concret et je propose de pratiquer une cure d'essai de quinze jours. Une quinzaine, pas plus: qui va refuser? ce n'est rien. Lorsque le corps a engrammé la métamorphose qu'une simple cure (stricte, je l'accorde) peut engendrer, c'est alors que l'histoire personnelle prend le dessus sur le conte collectif. Le lecteur-curiste sera ramené au réel par son propre organisme, qui lui redemandera de pratiquer ce mode alimentaire qui est pourtant si différent de la doxa classique.

Dès lors, je ne devrai plus jouer des données ou raconter d'autres contes (comme je l'ai fait, pourtant, sciemment, avec la paléo par exemple).

Chers amis du réel, je tape sur mon petit clou depuis le début de la crise dite sanitaire: elle cristallise une transformation organique profonde de nos sociétés. Chacun se rattache à son radeau de secours, pendant ces tsunamis de valeurs (moi aussi, comme tous). Ne prenez pas de face vos interlocuteurs amateurs de conte (genre la jolie histoire de la vaccinologie, qui n'est qu'une mer d'incertitudes, mais peu importe), qui peuvent très bien être des scientifiques (voir le billet récent Je fais de l'épistémologie de comptoir, mais j'ai des sources: le dr William Briggs). Ils ne peuvent tout simplement pas entendre, comme un de vos enfants en plein cauchemar. Il faut alors les bercer, sans parler...


 

Psychologie 1ère année: exercices de style - voir la table des matières du dossier

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