6.8.2021 Depuis le temps que nos amis écolos nous entretiennent de collapsologie à la Servigne, en famille on a eu le temps d'explorer le sujet. La fable de la grenouille et du scorpion.
Depuis le temps que nos amis écolos nous entretiennent de collapsologie à la Servigne, en famille on a eu le temps d'explorer le sujet du survivalisme. J'ai dit par ailleurs ce que je pensais des thèses du livre. Je m'arrête à ceci: si effondrement il y a, selon ce que les collapsos envisagent, nous ne voulons ni l'un ni l'autre vivre entourés de miradors. Or ce sera le lot de ceux qui se veulent survivalistes et qui, outre qu'ils vont nous niquer vite fait la forêt (nous sommes des humains, nous ne pouvons nous en empêcher, comme le scorpion* de la légende africaine), vont devoir se barricader pour que d'autres prédateurs ne viennent pas leur voler leurs réserves.
Un seul des cent défauts qu'on peut trouver au survivalisme. Un autre est évident dans une des entrevues chez Eric Verhaeghe (faute de parcours, mais je lui pardonne tout): il a invité un auteur suisse dont je tais le nom, mais qui de toute évidence écrit pour le même éditeur que lui. J'avais préparé un billet assassin à l'époque, mis de côté et oublié. Je retiens la conclusion: si effondrement il y a, et s'il ne reste que des beaufs de Camping 3 pareils, montrez-moi vite le précipice le plus proche que je m'y jette. La culture de la sécession demande une finesse relationnelle, un désir de vivre ensemble (ou une volonté d'y arriver) bien différente de celle de l'homme des cavernes que j'ai entendu ce jour-là .
Fable scorpion grenouille: https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Scorpion_et_la_Grenouille
Comme on est très snob ici, je reprends l'original en anglais par Welles himself:
source extrait: https://www.youtube.com/watch?v=iPDgGxLb2OM