Je suis Gaston, je suis sécession
Je suivrai ici Eric Verhaeghe et Louis Fouché dans leurs propositions, pour l'un de faire sécession, pour l'autre de faire "société parallèle". Pour accentuer le ton mamie croûton que j'ai choisi de cultiver sur le site, j'ai choisi une image de bande dessinée. Billet qui mène à d'autres sous-billets
Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement.
21.6.2022 J'ai extrait de cette anciennement longue page quelques billets qui méritent la vie autonome :
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"Sécession, manuel d’auto-défense contre la caste" (4/8/2021)
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Eh, les gars, on vous voit! (4/8/2021)
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Sécession n'est pas survivalisme (6/8/2021)
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Sécession à la Gaston. Oser penser hors carcan (7/8/2021)
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Je suis Gaston, je suis Sécession: se libérer du numérique (4/8/2021)
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Gaston fait sécession : Bartleby fait contamination (9/8/2021)
En amorce multimedia de ce chapitre "Gaston fait sécession", un sketch des Deschiens
Assez, Suffit, Terminé, on est à bout
(source: https://www.youtube.com/watch?v=CaUjSi4f2dA)
Ils sont éternels et universels!
Série sécession : Paysages en bataille d’Isabelle Loodts
6.8 Avant de penser les détails pratiques de la sécession face au coup d'état planétaire, il faut envisager l'état d'esprit dans lequel on peut survivre. Un exemple à suivre avec Isabelle Loodts dont j'ai relayé le billet à l'instant ( https://www.facebook.com/taty.lauwers/posts/4216078251794992) Archéologue, historienne de l'art devenue journaliste, elle a dû bien comprendre les limites du scientisme (je l'interrogerai pour m'en assurer).
Au lieu de s'opposer frontalement à cette hégémonie du matérialisme pur -- tout comme en sécessionnistes on contourne plutôt que révolutionne -- elle a développé une analyse des faits d'histoire (et actuels) qui combine la rigueur journalistique avec des dimensions d'un regard que j'appellerai féminin par ses multiples harmoniques - faute de meilleure formulation ici et maintenant. Voilà six mois que je veux présenter un de ces livres, et je n'ai toujours pas de mots pour qualifier la merveille d'ouverture sur le monde qu'elle nous transmet. J'ai lu son tout petit livre "Paysages en bataille", qui est un enchantement pour l'esprit et le coeur, malgré qu'elle y explore des cicatrices douloureuses dans nos terres. (https://editionsnevicata.be/paysages-en-bataille)
Isabelle investigue très subtilement des pans de nos mémoires, en historienne, selon les codes classiques en les revisitant selon des critères d'une profondeur et d'une richesse que je n'arrive pas à analyser, verbaliser. Mais dont j'ai l'intuition qu'ils sont un modèle à suivre si l'on veut se libérer de ce scientisme réducteur qui est le bras armé de forces qui ne nous veulent pas que du bien. SI je tance si souvent les Riri, Fifi et Loulou de la secte des zététiciens, c'est qu'ils cultivent chez le lecteur l'ignorance, sous des dehors de formation. Et que leur outil principal est précisément ce scientisme "seuls les experts savent". Résultat: le lecteur est déshabité de sa légitimité à penser, bel horizon pour celui qui veut le contrôler.
Je suis Gaston, je suis Sécession: l'arme de la surconsommation
Un des premiers oripeaux que nous pourrons jeter au feu si l'on veut faire sécession: se débarrasser de la cage de la surconsommation hébétée. Ce qui ne signifie pas refuser le confort, mais bien le questionner: ai-je vraiment besoin de tout cela? Je suis motivée à prendre ce chemin de pensée depuis que j'ai compris que cette course vers le vide est un outil pour contrôler les masses. Oh , le bon chat qu'il est content, le chat, comme il ronronne de plaisir, le chat, ferme donc bien les yeux, petit chat.
Quitter la cage: facile à dire, moins facile à faire. Le grand centre commercial près de chez moi est une destination de promenade pour beaucoup, tant ces concitoyens ont intégré qu'acheter c'est vivre. Nous sommes nombreux, parmi les bobos écolos, à pratiquer une forme de simplicité volontaire et heureuse, librement choisie. A la limite on achète en seconde main, on "upcycle" des vêtements en les transformant, par exemple.
Cela n'implique pas qu'il faudrait refuser les progrès de la technologie pour autant. Mais on les regarde comme tout objet: ça vaut la peine? je peux vivre sans? Nul besoin de faire de discours ici, on connaît les tenants de la non-croissance ou décroissance. On a tous un ami qui le pratique. Le défi sera de sortir le consommateur conscient de cette image de bobo écolo, car certains de mes amis refuseraient d'y adhérer sous cette bannière.
Gaston fait sécession: folie des forces au pouvoir
Ceci est une évidence pour les lecteurs de ce compte, mais pourquoi ne pas la verbaliser?
La tentation de la sécession est un réflexe très sain, très humain, quand on est confronté à la folie des forces au pouvoir.
Si l'on sait que l'instrumentalisation du virus visait à pousser le vaccin à tout prix, si l'on sait que la vaccination généralisée qui s'ensuivrait est le premier pas d'un escalier transhumaniste, le minimum serait de ne pas jouer le jeu des stratèges qui nous gouvernent.
N'est-il pas vain de gloser sur les chiffres de mortalité covid, qui sont pipés depuis le début? N'est-il pas vain de débattre de l'utilité d'un vaccin ou d'une thérapie génique? de leur efficacité éventuelle? Ce sont des scandales, assurément. Mais se focaliser sur les signes extérieurs d'une crise en cours nous empêche probablement de penser, véritablement penser, ce qui nous pend au nez.
Je trouve plus efficace, plus utile :
* de voir l'emprise d'une technocratie / hygiénocratie qui a perdu la boule, ivre d'elle-même et de son nouveau pouvoir;
* d'accepter que la finance mène le monde, sans contre-pouvoir, au point que la vie des humains compte moins que les résultats en bourse d'un producteur de vaccins expérimentaux
* d'accueillir le concept de corruption systémique du monde de la santé et des instances internationales qui inspiraient le respect "avant"
* de reconnaître que les medias classiques sont devenus des outils de propagande, oubliant leur métier de journalisme "d'avant";
* d'oser imaginer que la dystopie numérique qui se profile n'est pas un scénario hollywoodien, mais a bien été pensée par des structures supra-étatiques (documents à l'appui, gardez votre "complotiste" dans la poche, svp)
Et de décoder les évènements selon cette grille de lecture. C'est la force des propositions d'un Verhaeghe (Courrier des Stratèges) ou d'un Fouché (Réinfocovid): ils ont tellement bien compris les enjeux actuels qu'ils peuvent pointer des voies de sortie. Suivons-les et créons nos propres chemins de sécession.