taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel
  

Sortir de l'impasse

Page 24 du dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), début 2020 . Après ces lllllongues pages de constatations, d'une forme d'audit de la situation, il est temps d'en venir à la conclusion: on peut sortir de l'impasse citoyenne. Quelques pistes. L'essentiel pour moi est, vous l'aurez compris, qu'il faut d'abord voir clairement ce qui se profile, puis agir en conséquence. Au passage j'exposerai une solution au plan tout ce qu'il y a de pragmatique: comment développer notre immunité naturelle pour ne pas retomber dans une Grande Panique similaire.

Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement.

Directement lié au chapitre suivant: une voie de sortie, la sécession

22.7.2023 J'ai extrait de cette anciennement longue page quelques billets qui méritent la vie autonome :
  • Faisons sécession: arrêtons de nourrir le système qui se nourrit de nous (30.4.23)
    Je sais que l'appel ci-dessus est aussi illusoire que celui qui consisterait à vouloir sortir une copine des griffes du pervers narcissique qui la pilote, mais je continue à vider l'océan à la petite cuiller. Faisons-le en compagnie d'Eric Verhaeghe.
  • Créer le futur en douceur, dr Louis Fouché (1.3.2023)
    Louis "La Lumière" Fouché en conférence: "Face à l'effondrement progressif de nos institutions, chacun de nous peut mettre ses idées et ses talents à contribution pour aller ensemble vers un futur désirable. En entraînant même son 'beau-frère' qui pense autrement."
    Accepter la série Pinocchio en temps covid, par Abir Ballan (traduction FR - 3.2.2023)
    Dans ce chapitre "Sortir de l'impasse", chapitre final de mon "Le circus virule", je réunis les pistes pour que chacun affronte le réel, seul moyen d'avancer vers un futur futé, selon les termes de Philippe Guillemant - tordant ainsi le cou au foutur condamné d'un monde déshumanisé. Revue en images des nombreux mensonges de nos institutions et des élus, depuis début 2020, par Abir Ballan. Premier pas pour sortir de l'impasse: ouvrir ses petits quinquets.
  • Formation de masses, suite - "Une autre façon d'être au monde s'impose" - vidéo avec Mattias Desmet (22/6/2022)
    Extrait de vidéo, en teaser, avec sous-titres français. Ceci fait partie du chapitre "Sortir de l'impasse" et non du classique "Hallucination collective". J'ai choisi la partie où Desmet expose ce qui, à ses yeux, est en danger aujourd'hui en raison de la tradition mortifère du matérialisme des lumières. Et c'est bien en changeant de posture que l'on sortira de l'impasse.
  • Comprendre Nietzsche avec Barbara Stiegler (28/11/2021)
  •  Gaston fait sécession : Bartleby fait contamination (9/8/2021)
    "Ce sera sans moi"   ou "J'aimerais autant pas", la sécession selon l'expression de Bartleby -   que je pourrais reformuler selon ce que nous avons appris à  nos enfants, tous les deux: "Courage, fuyons".

    Le cas Bartleby
  • Sécession à  la Gaston. Oser penser hors carcan (7/8/2021)
    Pas un pas sur le net sans croiser l’un ou l’autre sceptique, renommé zététicien ou zététiste, qui nous donne des leçons : comment qu’on est tous victimes de biais cognitifs, dis donc (sauf eux,bien sûr).

  •  Sécession n'est pas survivalisme (6/8/2021)
    Depuis le temps que nos amis écolos nous entretiennent de collapsologie à  la Servigne, en famille on a eu le temps d'explorer le sujet. La fable de la grenouille et du scorpion.
  • "Sécession, manuel d’auto-défense contre la caste" (4/8/2021)
    Magnifique avenue, ouverte par Eric Verhaeghe: j'invite tous ceux qui ne pensent que "révolution" et "opposition" au tyran à  arpenter cette nouvelle voie.

  • Eh, les gars, on vous voit! (4/8/2021)
    Dans les manoeuvres de gros barakis pour installer une nouvelle forme de crédit social, la création d'une dissension au sein des familles, entre amis, dans la société en général est comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. "Diviser pour régner" a été pratiqué depuis l'homme des cavernes, à  mon avis. Mais comme on voit leur stratégie et leurs techniques comme au travers d'une vitre, n'est-il pas facile de les contrer? Au tennis, on ne fait que ça: anticiper le coup, être sur la balle avant qu'elle n'arrive.

  •  Je suis Gaston, je suis Sécession: se libérer du numérique (4/8/2021)
    Où l'on verra qu'il ne faut pas grand chose pour faire sécession, il ne faut pas être un rebelle déclaré, nécessairement. Je joue des "trucs et ficelles" délibérément. D'autres, comme le dr Louis Fouché et Reinfocovid, balisent des pistes plus politiques au plan municipal, communal.
  • Dossier " Je suis Gaston, je suis sécession" (août 2021)
    Je suivrai ici Eric Verhaeghe et Louis Fouché dans leurs propositions, pour l'un de faire sécession, pour l'autre de faire "société parallèle". Pour accentuer le ton mamie croûton que j'ai choisi de cultiver sur le site, j'ai choisi une image de bande dessinée. Billet qui mène à d'autres sous-billets autour de la sécession
  • Que faire? Parler/penser la politique autrement: gesticulons avec Franck Lepage (éducation populaire joyeuse et critique)! 30/12/21
    «Oh mais que faire après la crise covid?» De l'éducation populaire à la Frank Lepage, pardi. Conférences gesticulées et débats mouvants: que sont-ce?
  • Inspirations anar’ et analyse des "jobs à la con": David Graeber (28/11/2020)
    L’objectif de mon dossier «Le circus virule» est d’exposer un audit des systèmes qui débloquent et, soyons concrets, de proposer des voies de sortie de l’impasse. Voies citoyennes, s’entend (élève Schwab, au piquet et votre gueule, s’il vous plaît). Dans la partie "Sortir de l'impasse", je propose entre autres de chercher des inspirations chez les anarchistes, eux qui ont si bien pensé les dérives du pouvoir devenu fou. Sans devenir pour autant libertaires pratiquants.
  • L’indispensable distance (3/9/2020)
    Je réponds ici aux réactions de rage face aux «mesures d’entrave covid» comme « J’éprouve une répulsion viscérale (....). Tout mon corps, tous mes sens tremblent de colère, de rejet !» On est plus efficace avec du recul et on se fait moins de mal aussi.
    Sauvez votre corps : développer votre immunité mentale et physique (7/8/2020)
    Je m'adresse à ceux de mes congénères qui veulent se réapproprier leur santé, réhabiter leur corps et refusent le hold up médicocratique actuel; je m'adresse à ces personnes qui sont convaincues qu’elles sont maîtres de leur santé, qu’elles peuvent développer des stratégies personnelles pour se défendre lors de la prochaine épidémie, soutenant en cela la thérapeutique qu’elles auront choisie avec l’aide de leur médecin.
  • Refuser le transhumanisme banalisé, entrevue Sylvain Fève (15/7/2020)
    Que faire après la crise? Refrain lu et entendu mille fois. Je vous invite à méditer avec Sylvain Fève, ingénieur d'études au CNRS, sur le transhumanisme banalisé, qui est l'évolution naturelle d'un matérialisme absolu.
  • Gravité covid et lien glyphosate: une question (30/4/2020)
    Ce n’est qu’un détail, mais on aime comprendre pourquoi, chez certains, le sars-cov-2 est si désastreux alors que d’autres sont porteurs sans même le savoir. Les traitements suggérés par l’OMS ne sont pas seuls responsables des aggravations et des morts (quoique largement incriminés, à bas l’OMS!). Parmi les cent et une hypothèses, j’ai retenu celle de la chercheuse Dr. Stephanie Seneff, une grande pointure. Elle a une vision de la biologie très intégrée, holistique et est une chercheuse respectée, auteur de nombreuses publications revues par ses pairs. Multidiplômée des plus grandes universités, encore chercheuse au prestigieux MIT.

Avis au lecteur, 22.7.2023: ci-dessous sont encore des billets collés les uns derrière les autres.

Les liens seront établis sous peu,

pour un texte suivi.

Voir au delà de l'épidémie, Slobodan Despot fin mars

fin avril. Voilà 2-3 semaines que j'entends des amis me dire: «je suis si confus, je m'y perds, je préfère ne plus rien lire ni écouter. Je brode (ou je jardine ou je bricole ou je joue aux jeux vidéo).»

Je les comprends très bien, mais je voudrais leur demander d'écouter tout de même moins de 10 minutes d'une vidéo par Slobodan Despot, dont je partage l'intention: c'est maintenant qu'il faut repenser le monde de demain, car les évènements politiques se précipitent. Il ne faut pas pour autant essayer de donner raison à l'un ou à l'autre, trouver une vérité (inexistante); il faut prendre une vue de haut de ce qui nous arrive et analyser la direction que l'on prend.

https://www.youtube.com/watch?v=-XkqcaloKmI

«Nous comprendrons très vite qu'il faut investir non seulement notre cerveau, mais encore notre cœur, notre âme et toute notre vie dans la compréhension de ce qui nous arrive. Parce que le prix de la survie, demain, risque d'être plus coûteux que la vie elle-même.»

La vidéo date de fin mars, le discours est toujours d'actualité. Le gars n'est pas médium, il a vite réagi à la crise, car romancier il l'avait prévue ou quasi.

Il voulait trouver, pour expliquer le monde, un autre langage, libre des philosophes et des théologiens

Merci à Muriel (Clotho Gancho https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2835526623360407&id=100007092916248) pour ce texte éclairant, à l'intention de qui veut trouver sa posture dans le grand bazar 2020 :

"Il voulait trouver, pour expliquer le monde, un autre langage, libre des philosophes et des théologiens. Libre comme je me sentais soudain moi-même alors couché dans l’herbe sous l’ermitage de la Vega, libre et peut-être démuni, libre mais livré aux risques de l’inconnu, à l’horizon d’une ignorance vertigineuse et tout à coup si excitante.

Longtemps je demeurai les yeux ouverts sur le vacillement du ciel. Il me sembla que c’était moi qui m’éloignais et non pas les étoiles, et qu’avec moi la ville et sa campagne doucement pivotaient, quittaient le port tranquille des certitudes acquises."

Cosmedia. M.D.

Méditation à venir sur la notion de ville, de scientisme, d'autorité qui dicte le penser, de réel versus virtuel, d'utilité de la civilisation, même! Tournant existentiel de nos sociétés malades...

NB. Son blog https://clothogancho.canalblog.com pour découvrir que le travail des fibres, si manuel, n'exclut pas l'envol poétique

Le meilleur vaccin contre le virus corona: optimiser la santé métabolique*

docteur Aseeem Malhotra, cardiologue NHS (GB, www.doctoraseem.com)

* santé métabolique, soit la combinaison des paramètres de glycémie sanguine, tension artérielle, profil lipidique sanguin, tour de taille (anciennement “syndrome X”).

lire un résumé de son programme: https://www.europeanscientist.com/en/editors-corner/dr-aseem-malhotra-the-best-vaccine-against-coronavirus-is-optimising-metabolic-health/

NB. Le docteur Malhotra n’est pas provax ou antivax, il est vaccinoréaliste: il choisit des vaccins efficaces et promeut le consentement éclairé. Quand une maladie peut être prévenue par l’hygiène de vie, quel besoin d’un vaccin? Son livre traite de l’immunité dans le cadre covid, mais ne traite pas des vaccins. Ce titre a été choisi par le journal scientist, mais Malhotra n’a pas renié.

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Une autre façon de se soigner, vraiment

Je reviens sur le superbe documentaire «Mal traités» que j’ai relayé ce matin. Si les tenants d’une médecine classique découvraient dans ce film cette façon de considérer la médecine hippocratique dans son essence, ils seraient peut-être étonnés. Intégrer les vitamines C et D, les huiles essentielles dans un traitement d’intervention: oh! non! Et pourtant, c’est drôlement efficace! Et documenté.

Imaginons ces mêmes pontes de la médecine classique découvrir qu’il est encore une autre façon de se soigner, celle que je pratique au quotidien: ne pas intervenir agressivement, mais bien pratiquer une prévention intense et ciblée. Et lorsque la maladie pointe son nez, miser sur le repos avant tout.

Là, ils tomberaient carrément de leur chaise: «mais nous, nous soignons madame».

Je vous la fais sous la forme du vieux débat que j’ai avec ces messieurs: «non, messieurs, vous tamponnez, vous cachez les symptômes, moi j’entends qu’on me guérisse!».

On connaît la blaguounette (de Voltaire?): le médecin est là pour faire patienter le malade jusqu’à ce que la nature le guérisse.

J’ai fini, à 65 ans, par enfin faire confiance à mon vieux copain de régiment, (mon corps) et à ses prodigieuses capacités naturelles à se guérir. Je ne rejette ni les antibios ni les aspirines quand il le faut, mais tant que je peux, je lui fais confiance.

Je peux faire connaître à ceux que ça intéresse mon iso-9018 à moi, mes standards de qualité, ma salutogenèse perso. C’est un cas parmi mille, le mien, mais ça me réussit.

Même étant à risque avec ma fragile santé de naissance, j’ai tous les outils pour passer au travers de l’épreuve que serait une grippe en hiver. Dont acte régulièrement

J’ai fait la covid en février 2020: dur comme une grippe forte, sensation d’étouffer, comme la crise d’asthme que me décrivaient mes élèves, mais pas de quoi aller à l’hosto (quoique: le 4ème jour, un dimanche, j’ai hésité à me faire emmener aux urgences, je l’avoue - mais le 5ème jour j’étais déjà bien mieux).

Ma solution fut: jeûne au bouillon de poule, repos total, garder la fièvre, vitamine C, zinc, huile essentielle et merci la vie. La récup’ a été plus longue que pour une grippe ordinaire, mais je n’ai pas dû être hospitalisée.

On ne peut généraliser à tous son expérience individuelle, mais je me permets de donner mon cas. Je suis un organisme très fragile depuis toujours, 65 ans, mais en bonne santé (car je me soigne!). Si une personne fragile comme moi, qui attrape chaque hiver tout ce qui passe, peut s’en sortir sans hosto (et dans mon cas sans médoc autre que mon quatuor habituel «jeûne, bouillon, repos, fièvre»), je ne vois vraiment pas pourquoi on fait tout ce tintouin autour des hopitaux.

Je répéterai ad nauseam: si on ne soigne pas une virose, ce qui semble le cas en France et en Belgique pour le corona (quasi interdiction de traitement?), il ne faut pas s’étonner de voir des flambées d’infections respiratoires.

Infos pour les ex-cau-videux: j’ai dû m’imposer un programme de remise sur pied après, à base de vitamine C et de zinc à haute dose, car je suis restée épuisée et essoufflée. En 15 jours de traitement: j’étais comme avant.» (dans «Vaccination et contexte, avec le prof. Raoult» ->https://taty.be/articles/CVD_vaccingetorix.html).

Revenons au concret.

1/ Prévention

Après cinquante ans de vie malade quasi en permanence, j’ai enfin compris que la santé de mes mitochondries dépendait

* d’une alimentation saine, variée, sans aucune exclusion autre que les cochonneries industrielles,

* alimentation doublée parfois de jeûnes;

* d’une oxygénation modérée (pas de sport intensif, mais bien de la danse, du stretching, des balades);

* et d’un travail profond sur la gestion du stress, entre autres par le rire et la créativité artistique.

* Et, puisque j’y suis si sensible, par l’évitement des antennes de téléphonie et des wifis la nuit.

Je ne prends pas de compléments alimentaires ou médicaments chroniques, si ce n’est du zinc au quotidien car j’ai une défaillance de naissance sur ce point.

A plusieurs reprises depuis 15 ans, j'ai dû avoir recours à un antibiotique (amoxicilline) qui me fait le plus grand bien. Bizarre pour une naturo? Non, je suis plus un être d'efficacité qu'une personne attachée à une religion de la naturologie. Quand il faut déboiser, je le fais.

Au passage, si vous saviez comme je me sens sur un nuage en traitement antibio: je digère tout, je dors comme un bébé, je me lève en riant, je me couche en riant, j'ai une énergie hors pair et je grimpe les escaliers 4 à 4. Je continuerais bien non stop, tiens. Fin de la parenthèse. Je ne suis pas payée par monsieur Amoxi. Je me retrouve alors dans le même état que quand je fais des monodiètes de steak, ce qu'on appelle désormais "carnivoria principia". J'ai une hypothèse de microbiote personnel sérieusement déviant, datant de mes jeunes années en Afrique, vaccinée à fond, nivaquinée à fond. Allez, vraiment fin de la parenthèse.

2/ Intervention

Dès le premier signe d’une faiblesse organique, j’interviens. Pour cela, il faut être à l’écoute de soi et ne pas courir dans tous les sens comme un rat de laboratoire, ce que j’ai fait pendant si longtemps.

J’étais abonnée tous les hivers aux toux, angines, sinusites, grippes etc. Je connais les signes avant-coureur, ceux que je niais auparavant. Je sens la maladie venir bien avant la première quinte de toux.

Illico, j’arrête toutes mes activités, qu’il pleuve ou qu’il vente, qu’on me tente ou non par des activités charmantes.

Intervention douce

Repos couchée 1/2 heure toutes les deux heures, réduction des doses de prises alimentaires, arrêt de la picole, arrêt des sorties (isothermie, on va dire).

Généralement, ce que j’appelle «le simple repos» permet à l’immunité d’éliminer l’intrus assez vite. Je peux alors repartir dans mes habitudes.

Si mon faible le coeur le supportait, je suivrais mon compagnon qui pratique intensément les saunas en temps hivernaux. Mais hélas, mon petit pitchou de coeur en sort tout sonné. Contreproductif pour moi.

Intervention forte

Parfois le microbe est plus fort, l’angine ou la toux se manifeste malgré tout. Restons humble, je suis née en mauvaise santé, j’ai beau croire à l’épigénétique, je ne vais pas reconstruire mes télomères par ma foi seulement. Donc, parfois, le microbe gagne.

Je me mets alors au lit, je continue l’isothermie en tout cas, j’arrête de manger un jour ou deux, je ne bois que du bouillon de poule maison, je surdose en vitamine C et zinc, je me soigne avec les huiles essentielles que je sais efficace chez moi (melaleuca). En deux jours, je sors fraîche et pimpante.

En février, quand j’ai fait «la» covid*, cela a duré plus longtemps. Mes traitements habituels n’ont pas empêché que j’ai cru crever d’étouffement, comme si un bloc de béton était coulé sur la poitrine. Mais en une semaine, c’était fini.

* covid non diagnostiquée à l’époque, je n’ai déduit cela que des symptômes médiatisés ensuite, qui correspondaient à ce que j’ai vécu, perte de l’odorat et du goût en moins.

Je ne suis pas médecin, je ne conseille personne ici. Je voudrais déjà être dans dix ans, quand on réalisera enfin un documentaire sur cette façon de prendre en main sa santé, de manière autonome, fine, à l’écoute de soi.

Mais voilà, l’heure est encore à l’interventionnisme, fût-il à base de produits naturels : bienvenue à tous ces merveilleux médecins qui ont nourri ce documentaire essentiel «Mal traités - Covid-19 : comment les patients ont été privés de remèdes efficaces».

 

NB. Ajout car on posera la question

A. Sur le zinc.

Le zinc: je le prends de toute façon chaque jour, je suis déficiente de nature («pyrolurique» dit-on). Je métabolise au mieux la forme oligosols de chez Labcatal, très peu dosés. Plus trouvés en BE -> je prends bisglycinate de zinc.

Oligosols: https://www.labcatal.com/produits/oligosol/10-produits/oligosol/53-zinc-oligosol.html.

Testez pour vous: chez moi, je vois l’effet en un jour quand je l’oublie. Le plus évident: les ongles (pliables sans zinc, durcis avec). Avec les autres formes de zinc: pas d’effet.

Si je surdose, l’effet disparaît. Je sais rapidement quand je dois revenir à un comprimé par jour.

Je ne dois pas supplémenter en cuivre, c’est un cas très perso; mais tous les thérapeutes devraient penser à nous rappeler: pas de zinc sans cuivre, ils sont intrinsèquement liés.

B. Sur la vitamine C.

Je ne me supplémente en acide ascorbique que si je sens une faiblesse (et non en permanence comme le zinc). Je l’utilise en poudre, achat en pharmacie, par 100g. Je n’ai pas assez de sous pour les Acerola & Cie, d’autant plus que je surréagis à certains composants (canari de la modernité oblige - https://canarisdelamodernite.com/pres.html).

Pour la question efficacité vitaminique, seules la vitamine A et la vitamine E ne sont pas efficaces en version de synthèse. Conclusion de mes longues recherches perso lors de ma période vitaminothérapie.

Seule difficulté de la forme poudre: bien calculer ses doses, les calibrer avec ses outils (chez moi la même petite cuiller). Quand je l’ai fait, mon fils rigolait en me voyant pratiquer: «on dirait un dealer de coke» car j’utilise la même technique, que je tiens de mes années en céramique. Peser 20g (ma balance n’est pas hyperprécise), étaler la poudre en un long rectangle d’épaisseur identique. Tailler des parts au couteau: 20 portions, tu vois vite ce que fait +- un gramme. Je le mets dans ma cuiller standard et j’évalue ce que je prendrai, càd la moitié sur une journée en prévention (500mg), le total si je suis malade franche (1g).

C. Mon jeûne au bouillon: ne réussit pas à tous, mais réussit bien aux profils «tarass boulba» comme moi (12 profils alimentaires possibles -> https://www.profilagealimentaire.com/fr/profilage.html). D’autres préfèrent le jeûne hydrique simple.

Seule chose à ne JAMAIS faire: le jeûne sec. Autre précaution: ne jamais prolonger le jeûne hydrique plus de 48h seul, sans suivi médical. D’ailleurs les effets principaux sont présents dans les premières 48h. Le reste du temps de jeûne, comme en stage de 5 jours: du travail sur soi, du dépassement, de la spiritualité.

D. Artemisia: j’aurais bien pris la tisane, mais j’ai un polymorphisme génétique qui me rend très, mais alors là très sensible aux principes actifs des plantes. Je n’ai pas encore osé tester.

E. Huile essentielle: la mienne, si je raisonne en uniciste comme un homéopathe, est melaleuca alternifolia ou tea tree. En tant que surréactrice au végétal, c’est en vapo, en parfum d’ambiance qu’ils me fichent en l’air. A chacun de voir ses réactions. En simple application (teatree directement sur la gorge), deux à trois fois par jour je n’ai pas de souci, surtout si je l’utilise aussi rarement qu’en cas d’infection respiratoire. On a besoin de très peu.

D’autres pratiquants préfèrent suivre des conseils classiques comme ceux de l’indispensable guide du docteur Baudoux (épuisé apparemment, format étroit avec reliure à anneaux). Je suis très prudente vis-à-vis des huiles essentielles, car je vois beaucoup d’automédication sauvage autour de moi. Attention aux dérives naturo qui surutilisent les HE, une goutte est déjà surpuissante.

Tous les autres ajouts conseillés par certains nutrithérapeutes, en particulier de la mouvance Hertoghe (qui proposeront des hormones comme la DHEA), sont des outils d'apprenti sorcier. A vous de voir si vous voulez jouer avec votre santé en intervenant à un stade aussi subtil que le dosage hormonal. Lire ma petite diatribe ici.

Certains font le choix de l'homéopathie et ils ont bien de la chance. Pour ma part, malgré mon soutien inconditionnel de cette pratique, l'homéopathie ne semble pas faire grand effet sur moi. Trop subtil? Il me faut des coups de marteau genre huile essentielle ou antibios? Qui saura... Un homéo de la ville voisine a soigné tous ses patients covid en 2020 avec tant d'efficacité qu'AUCUN n'a fait de forme grave ou de complication.

Foutez-vous la paix!

Lecture essentielle en ces temps de transition de paradigme: ne vous en demandez pas trop!

Je fais référence à ce livre dans mon approche alimentaire: «même si on vous presse de changer la diète pour des raisons de santé, agissez en liberté et «Foutez vous la paix» selon ce que propose Fabrice Midal.

Il y parle de méditation, mais le concept s’adapte à tous vos pans de vie.

Avant le livre, découvrez-le en interview avec Martin Legros. aux Rencontres inattendues de Tournai 3/09/17 -> https://www.youtube.com/watch?v=Zr2rkFLMEyk

Comment s’offrir cette liberté? Lors des premiers pas (en alimentation saine ou en désobéissance civile face à la dictature qui s’annonce), on utilisera une forme de grammaire pour être guidé, pour avoir une voie claire. Après quelque temps, on se lâche et on improvise souplement, en légèreté, «à la demande» (comme pour l’allaitement moderne).

Ne vous en demandez pas trop, en gros, quoi. Ce qu’on peut résumer en termes de tous les jours «je fais de mon mieux avec mon petit possible».

NB. Pardon pour le vocabulaire du titre de Midal, je crois qu’il a choisi de choquer pour secouer nos petits derrières endormis sur trop de certitudes.

Les premiers pas en désobéissance civile: un bon résumé chez Poésie Sociale, y compris les éventuel stages qui vous attireraient -> https://poesie-sociale.fr/les-bases-de-la-desobeissance-civile pour apprendre la désobéissance!

Une belle histoire de réaction autonome et libre, sans rancoeur

Une belle histoire de réaction autonome et libre, sans rancoeur: au moins agir face à la folie masquée d’une société qui, sous le masque de l’écologie au quotidien, accepte cette gabegie.

«Ils marchent de Marseille à Paris pour ramasser les masques jetés au sol. L’un se fait appeler « l’escargot anglais », l’autre « le sanglier marseillais ». Ensemble, Frédéric, photo reporter, et Edmund, auteur du livre « L’Anglais qui voulait nettoyer la France », marchent depuis Marseille jusqu’à Paris pour ramasser des milliers de masques chirurgicaux jetés dans la nature. Partis le 1er octobre, le drôle de duo devrait arriver ce samedi à Paris après avoir marché 880 km. « C’est le déchet tendance de l’année », raconte le photographe reporter. « On en trouve partout : sur la route, les parkings, devant chez les gens, dans des forêts, au bord des lacs… il y en a partout ! »

https://www.youtube.com/watch?v=TN-0FTG8pGY

Millenials - penser la politique autrement: gesticulons!

Ecouter Franck Lepage et Daniel Mermet discuter: https://www.youtube.com/watch?v=lZeaKFf2G1Q (1/2 heure)

Où l’on découvre la différence entre l’humour de transgression, qui ne fait pas de mal à une mouche, soit elle macronienne; et l’humour de subversion que veut pratiquer notre «Bourdieu coluchien» qu’est Lepage.

Où l’on découvre en quoi les conférences gesticulées sont géniales, car le discours théorique passe par une incarnation, par du concret et là, tout le monde comprend! C’en est fini des Psyché d’Elites (je ne m’en lasserai pas, patience, lecteur), on sort de son alvéole et on se reconnecte à du vivant.

Où l’on comprend qu’en conférence gesticulée le mélange de savoir froid (universitaire) et de savoir chaud (le terrain) produit non pas du tiède, mais de l’orage!

Contrairement à ce que dit Lepage, le terme de «gesticulé» ne me semble pas idiot. On pense à «la geste» à l’ancienne, cet ensemble de longs poèmes historiques et légendaires. Ici, chacun peut traduire en conférence son vécu quotidien: depuis le médecin jusqu’à la banquière, en passant par l’assistance sociale. Le fait politique en prend une toute autre tournure.

Réponse aux internautes qui écrivent: «Comment être le grain de sable qui enraye les rouages de l’économie? aller au feu et descendre dans la rue en chair et en os?». Faites des conférences gesticulées, filmez-les, publiez-les. Une petite formation de quelques jours chez l’Ardeur.net pour être guidé et zoup, vous y êtes. Vous changerez ainsi à votre niveau la texture de l’espace-temps (ma vision grandiose, à la Guillemant) ou simplement la conscience de quelques concitoyens qui doutent encore (plus pragmatique). Manifester, feu, etc: je pense que les manifs sont un outil pour aider cette gouvernance déviante, au lieu de la contrer.

Il est bien plus subversif de concrétiser ses déviances par des jeux incarnés.

Cette vidéo-ci montre plein d’extraits de conférences gesticulées à la Lepage. Que de bonnes inspirations (dans les deux sens du terme)!

«Oh mais que faire?» -> de l’éducation populaire à la Frank Lepage

Mais alors ? Mais alors ! Mais alors… que faire après le covid-19? Voilà des mois qu’on se pose la question, les uns et les autres, chacun à son rythme. La question a surgi à partir du moment où chacun a quitté la sidération dans laquelle nous a plongés la Grande Panique de 2020, dès fin mars ou plus récemment. De nature tête froide en cas de crise, j’utilise mon cerveau et je le double de mon intuition. Dès mars, cette intuition me soufflait qu’on assistait à une mise en scène. J’ai commencé le dossier à cette date, espérant avoir tort. Après quelques mois, je crains fort avoir eu raison.

NB. Ne poursuivez la lecture que si vous voulez une vision pédagogique collective, constructive, sans prêchi-prêcha, ambiance « éducateur de rue ». . Attention, long billet, mais ce sujet si délicat mérite quelques ronds de jambe, n’est-ce pas ?

N’étant ni juriste, ni femme politique, je vois qu’en tant que citoyen ma seule arme actuelle est d’au moins informer mes congénères sur ce que l’on peut voir comme forces à l’œuvre, de leur proposer de regarder les infos des medias de grand chemin avec un œil critique au lieu de répéter les mantras de la Grande Terreur. Les sources sont toutes là, je pense à Sciensano en Belgique si l’on veut se nourrir à la source ; ou à des experts du domaine qui nous donnent de leur temps. Je pense au prix nobel Levitt que je suis sur twitter depuis mars et qui, déjà début mars, décortiquait l’épidémie avec tant de talent que cinq mois après, son rapport s’avère exact, à quelques virgules près. Je pense à une docteure en biotechnologie belge qui explore les chiffres officiels, les rumeurs, en termes simples et à la portée de tous – Caroline Vandermeeren.

Revenons au sujet : comment informer ? Comment partager ?

Chacun choisira sa propre posture de partage. J’ai peu relayé ceux que j’appelle les vrais complotistes (JJC par exemple), car ils imposent à leur lectorat des visions fermées, sans que ces internautes puissent s’approprier les questions, les cheminements de pensée. Ils agissent en gourous sauveurs, qui on trouvé UN ennemi (généralement extérieur à eux-mêmes), ils se font chefs à l’ancienne « eux savent, le peuple les suivra ». C’est inconscient chez eux bien sûr, mais comme pédagogue j’ai des petits boutons quand je vois cette approche se déployer. On ne grandit pas l’autre ainsi, on le capture, on s’en nourrit.

Ma posture en nutri, que je ne suis arrivée à peaufiner qu’après mes toute premières années de militance bio végé extrême, disons dès 2000 : à vouloir le bien des autres sans leur demander leur avis, on devient un élément du clergé d’une bien-pensance dont on est les seuls à décider qu’elle est la bonne. On prêche en chaire, on finit par se sentir berger d’un troupeau. J’ai résumé cette posture sous l’intitulé « moutons blancs et moutons noirs » sur mon site (https://www.taty.be/choisir/MR_infographie5E.html).

Je l’illustre en pratique : certaines de mes proches font « n’importe quoi » (mon jugement) en matière de santé. Au lieu de leur faire la leçon, je leur annonce simplement qu’une autre posture pourrait les aider et que je serai toujours là pour la leur transmettre, quand ils seront prêts. S’ils n’accrochent pas à cette branche-là, j’attends. Pour certains, j’attends depuis 20 ans. D’autres ont dû attendre de longues années pour moi aussi. Je me rappelle une copine qui me disait «taty, tu manges les clous de ton cercueil». Phrase forte qui est tombée longtemps dans l’oubliette de mon cerveau. Jusqu’au moment du cancer à 40 ans, à pronostic dramatique.

Je me limite désormais à communiquer quelques phrases simples, mais je l’ai fait au cours de 26 livres : en changeant les tons et les approches, les harmoniques et les entrées en matières. Je ne fais qu’exposer des solutions afin que chacun puisse venir puiser des graines. Si personne n’ouvre le couvercle de ma boîte à graines, eh bien tant pis. Ils le feront dans dix ans, cent ans, qui sait? Je raisonne en multigénérations, ça aide à rester calme.

J’ai parlé de celui qui veut aider l’autre sans lui demander son avis, en prêchant. Il y a pire et on l’a sous les yeux : vouloir le bien contre le gré de l’autre est encore pire: c’est le drame de Pol Pot, qui a voulu le bien de sa nation. Malgré que son analyse était parfaitement juste sur le papier, son action a fini en véritable génocide. C’est aussi le drame de la médecine des vaccins qui, en leur temps et heure, à l’époque d’un hygiénisme très douteux, avaient quelque justification. Mais qui n’ont plus grand lieu d’être. Cela a fini en machine à sous pour les labos, en machine à pouvoir pour la technohygiénocratie (il y a une «police des vaccins»!); et en innombrables effets indésirables durables, dramatiques - le plus durable étant la mort de l’enfant. Ce qui n’est pas un effet collatéral et arrive bien plus souvent que ce qu’on ne présente dans les médias, relais des labos.

Après avoir choisi sa posture de partage, il faut envisager ce que nos interlocuteurs peuvent capter comme infos, comment ne pas les submerger, les étouffer par des angles de vues trop puissants. On pense aussi à qui peut et veut lire les infos avec un esprit critique. J’ai nourri tout un chapitre « Psycho 101 » sur le site, où je fais mon petit courrier du cœur de magazine féminin, envisageant tous les cas de figure en formation. Depuis quelques mois je rencontre un cas que j’ai peu fréquenté en ateliers de nutrition ou d’informatique : des hallucinés, des paniqués. Dont je pense qu’il faudra une approche particulière si l’on veut que l’information percole. Cette approche ne sera efficace qu’hors réseau, hors internet, hors virtuel : revenez dans les échanges vivants ! La panique,, la sidération, la terreur sont entretenus par le mode virtuel de transmission des informations.

Je me splique.

Chacun approche la question post-covid enrichi par ses années de questionnement politique, citoyen, personnel ou collectif. J’y ajoute ma part de questions autour de l’enfermement technologique qui marque nos échanges sur le net depuis quelques années. Je suis convaincue que nous ne sortirons de l’impasse que si nous Ce n’est pas l’outil qui est cause, c’est ce que les GAFAM en ont fait depuis dix ans qu’ils ont tué l’internet libre (je mesure mes termes) et qu’ils ont, pour certains (facebook en tête) décidé de manipuler les cerveaux à distance. Tout cela s’est payé sur le merveilleux confort de navigation, d’exploration que l’internaute croyait avoir trouvé.

Nous sommes plusieurs à crier au loup depuis des années, j’ai relaté mes propres recherches dans le dossier « ce que les Gafam font à l’humain », amorcé en 2018 (https://taty.be/articles/FQ2.html - 22 pages). On chantait dans le désert et qu’on passait pour des rabat-joie.

Mais… nous voici arrivés au moment où l’on observe la perte d’une forme d’intelligence collective que nous prédisions; où l’on voit que chacun se réfugie dans la bulle de ses propres croyances, fermé à toute opposition (ou la réfutant violemment), sans ouverture possible à d’autres voix, une île parmi les îles ; on voit des personnes intelligentes, cultivées, s’exprimer dans une forme d’hallucination, sans plus aucune logique. Bravo, les gafam : pari tenu ! Si je regarde ces échanges avec l’œil de la geek, navigatrice du ouaibe depuis 1998 au moins, ces phénomènes de fermeture, d’aquarium, d’intolérances sont clairs - surtout quand je lis les échanges sur twitter ou facebook en particulier, ces lieux où je me refuse à discuter, bien consciente de l’effet aquarium dans lequel chacun vit.

Premier pas pour sortir de l’impasse : quittez les réseaux gafam ! barrez-vous ! sauvez-vous ! Vous êtes prisonniers volontaires, ne continuez pas. Gardez vos contacts fb ou twitter, sauvegardez-les dans d’autres moyens de comm’ (forums, mailings, etc.). Vous serez vus par bien plus de monde, vous gérerez le volume de vos contacts et vous ne serez plus victime de la microcensure de ces messieurs, qui ne vous montrent que ce qu’ils veulent bien. Généralement en privilégiant la haine et la trouille (ce sont leurs algorithmes). Vous garderez ainsi un réseau de contacts fiables et pourrez peut-être garder la tête plus froide en naviguant.

Continuez à discuter sur d’autres forums si cela vous chante, mais le passé ne se reconstruit pas : on ne reconstruira pas les échanges classiques maintenant que le mental de l’internaute a été façonné en forme d’aquarium fermé sur lui-même. Je crains que même un forum hors facebook ou twitter, un forum à l’ancienne, reproduira le même défaut. Je pense qu’on n’arrivera à réfléchir une voie de sortie qu’en discutant en ateliers et assemblées en direct, sur le vif, en face à face et en se regardant dans les yeux. Comme l’ont fait les gilets jaunes, lorsqu’Etienne Chouart les a réunis en assemblées constituantes. Pédagogue depuis longtemps, par mon métier, je suis pourtant incapable de gérer un groupe de parole comme il le fait. Je me limite à faire ce qu’il m’a été donné : je rédige avec facilité un audit de la situation, en exposant chaque facette d’un problème sans rage, sans colère, la tête froide. Je construis volontiers des dossiers réunissant les arguments et sources utiles pour organiser des ateliers. Que chacun s’y nourrisse et trouve quelques graines pour amorcer des ateliers vivants, de partage.

On arrive au cœur du discours, pardon d’avoir été si longue mais c’est complexe. Je partage ma vision perso, tant mieux si elle vous parle, tant pis si vous partez dans d’autres voies. Je n’ai jamais vu l’efficacité d’un cours ex-cathedra (le maître en chaire et les élèves en auditoire). Je vous invite plutôt à regarder comment peut se dérouler un atelier d’éducation populaire – ce que j’aurais rêvé être capable de faire . Ici, Frank Lepage et Etienne Chouart interagissent en ateliers volumineux (centaines de personne). J’extrais les quelques minutes qui vous donneront des idées : les 4 premières minutes de cette vidéo-ci, qui expose le principe du débat mouvant, du mouvement dans le débat = https://www.youtube.com/watch?v=Ghc01sOQNOg.

Remplacez la phrase clivante que propose Lepage à la minute 4.20 (https://youtu.be/Ghc01sOQNOg?t=260) par « il n’y a pas d’autre solution qu’un vaccin » et imaginez le même déroulement. Je ne vous demande pas de devenir maoïstes comme eux, je vous propose de voir les interactions que l’on peut nourrir en gérant un groupe en scène, avec mouvement physique et mental, les enrichissements de la pensée et de l’affect. Les esprits s’ouvrent, les arguments s’échangent, c’en sera fini de l’aquarium. On revient à ce qu’on peut appeler l’intelligence collective.

Si j’étais douée pour cela, voilà ce que je ferais dès que possible. J’espère que cette approche vous parlera

«Oh mais que faire?» -> une vision politique: les jours heureux sans eux

Une vision politique. On continue avec une très courte vidéo, très stimulante par Sacha Morkitzky: « Les jours heureux peuvent se faire, sans eux ! En ce jour de #déconfinement, petite vidéo sur le fil, pour rappeler l’importance des travailleurs précaires dans la pyramide sociale et l’éruption populaire qui s’impose dans les prochains mois. Faisons-les tomber !»

On peut le suivre aussi sur https://www.facebook.com/sacha.mokritzky ou sur twitter

A cette question récurrente, «mais que faire?», une piste de réflexion: ben reconstruire, tiens! Repenser la place de l’état, du citoyen, etc. Repenser «politique» au sens noble du terme, tout simplement - avis à tant de mes concitoyens belges, qui semblent tirer fierté de ne rien connaître aux principes de base, à l’histoire et à l’évolution des démocraties et du vivre ensemble.

Lire l’article de Thomas Branthôme: «Comment reconstruire» . Il est historien du droit et des idées politiques, co-auteur de «Histoire de la République en France».

«(...) un volet que l’on pourrait qualifier « d’opportunité ». Elle appuie sur l’effet de « dévoilement » de la crise du Covid19 et sur sa mise à nue de tous les dysfonctionnements de notre monde : zoonoses causées par la destruction de la biosphère, vicissitudes sanitaires, flux incontrôlés, marché du médicament soumis à des chaînes de valeur démembrées, système social en tension, services publics saccagés, classes populaires surexposées… Dans ce jeu de massacre, les gouvernements européens, à commencer par le gouvernement français, ont semblé impuissants et incapables d’être à la hauteur, renforçant par là même le besoin d’État. Ainsi a resurgi une discussion sur « la place de l’État » dans l’espace politique que beaucoup croyait close et il y a fort à parier qu’elle sera au cœur de la confrontation des Weltanschauung[9] du « monde d’après ». «

(...)

«Le phénomène d’aliénation et de fétichisme de la marchandise analysé par Marx continue d’éroder les existences. Les travailleurs, écrasés, souffrent de la domination du monde marchand. C’est ici qu’il faut reconvoquer l’État à la lumière de ces nouvelles données. Connecté démocratiquement aux aspirations du grand nombre et des travailleurs, aiguillé par la souveraineté populaire, l’État nouveau devra être missionné pour répondre aux enjeux écologiques, sociaux et démocratiques[38]. Pour ce faire, il faudra s’extirper des débats caricaturaux (centralisation/décentralisation[39]) en proposant un ré-échelonnage de la décision publique articulant l’international, le national et le local[40] ; interdire l’aide au financement des chantiers écocides et rediriger ces mannes financières vers la bifurcation écologique, redonner du sens à l’impôt en mettant en place une fiscalité juste et une véritable répression contre l’évasion fiscale ; il faudra enfin rétablir « la République dans les faits » à travers l’activation de nouveaux réseaux, la remise en état des services publics et l’investissement massif dans l’éducation nationale. En un mot, « démocratiser l’État au lieu de le réduire » : telle est la réponse républicaine[41]

Marc Luyckx, une vision d’avenir

Nous voilà en fin de dossier «ce que le covid est venu nous révéler». On a bien rabouillé (soulevé la boue du fond de la rivière pour faire bouger les poissons). C’était assez écoeurant si vous débarquez dans le monde du capitalisme, du controle, de la commande et de la conquête. Mais c’était un passage obligé: mettre à plat, décoder, dénoncer, ne pas fermer les yeux. On a exploré les 5 branches d’un pieuvre qui a fait son temps et dont on voit aujourd’hui les soubresauts de survie. Or, elle est condamnée, la pauvre! Elle a fait son temps. Car enfin surgit le changement de paradigme que nous étions nombreux à sentir poindre. Il faudra quelques années pour que le monde change. Impatients, nous serons soutenus par des penseurs qui nous confortent par leur analyse pointue. Parmi eux, je vous invite à lire ou écouter Marc Luyckx Ghisi énoncer cette transition avec fougue et une intelligence acérée.

Conscience, humanisme, sagesse, curiosité : un délice d’autant plus grand qu’en bon Belge il ne cherche pas à se la jouer « caste » (alias « nous, les malins », pas de jargon pas de présupposé de connaissance, ou à peine). Passé par les mathématiques puis la prêtrise, Luyckx a collaboré avec Jacques Delors au sein de la cellule de prospective de ce que pourrait être l’Europe (propositions hélas refusées à l’époque, années ’90) et a ensuite dirigé une Business School. Ses connaissances sont très vastes et couvrent de nombreux domaines.

L’écouter en vidéo chez Thinkerview ici : https://www.youtube.com/watch?v=JDRzEdRQF5s.

Prenez une bonne respiration et oubliez les interruptions permanentes et les digressions de Sky l’intervieweur de thinkerview, c’est sa marque de fabrique. Oubliez surtout son quasi-refus de parler de spiritualité. Il est brillant sur tant d’autres domaines, on lui pardonne.

Pendant 1h30 il balaye quasi tous les thèmes qu’on a soulevés lors du covid. J’ai aimé quand Luyckx remet en place les nouveaux transhumanistes, lui qui a connu les vrais penseurs de la Silicon Valley.

Quelques signets pour les impatients, relevés par un internaute : les penseurs de la silicones valley 18:33 Noosphère 21:47 La transfiguration (message le plus important dans l’évangile) 22:49 Les mémoires de Monnet 25:42 L’article 123 33:15 Tesla et le moteur Quantique 39:56 Thomas Khuhn concernant le changement de paradigme 1:12:18 Des génies 1:16:43 Le dictionnaire de l’impossible 1:19:00 La bouteille à la mer

Un seul présupposé de sa part: la Trilatérale, que peu connaissent et qui est un club, une forme de thinktank comme le forum de Davos, où des puissants veulent orienter la planète selon leurs desiderata (croyant bien faire, car ils croient savoir comme tous les think tanks); et le Bilderberg: idem. Ce ne sont pas des satanistes, ils sont ivres de leur puissance et pensent savoir ce qui est bon pour nous. Qu’ils se réunissent donc! Qu’ils s’amusent un bon cigare au bec! Mais qu’ils nous fichent la paix...

Pour lire l’un ou l’autre article, rendez-vous sur https://www.marcluyckx.be/articles-zbilb

NB. Infos commission trilatérale: https://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/BOIRAL/10677

Vous ne passerez pas! Gardons le lien avec la culture

Yapakdavos dans la vie. Y a proust aussi: 11 lectures par des comédiens de la Comédie Française, à écouter pendant la vaisselle et le rangement des tiroirs (environ 1h chacune).

novembre 2020

-> https://www.youtube.com/watch?v=bV_M-aEPce0&list=PLT726svQj4wk5JtNkk4-SDgeqasNxplyb

 

Je tisse en écoutant Proust dit par des comédiens de la Comédie Française (https://www.facebook.com/taty.lauwers/posts/3518213724914785), je file en regardant des expos en ligne.

Aujourd’hui: « Matisse, comme un roman » !

Suivez avec Aurélie Verdier, commissaire de l’exposition, un parcours qui célèbre le 150ème anniversaire de cet immense artiste moderne, à travers dix œuvres phares, choisies parmi les 230 œuvres et 70 documents et archives présentés. L’Autoportrait peint par l’artiste en 1906, l’emblématique Blouse roumaine (1940), ou encore le grand papier découpé La Tristesse du roi (1952) jalonnent ce parcours retraçant la trajectoire de Matisse sur plus de cinq décennies.

J’envoie ainsi à l’univers l’affirmation que «non, vous ne passerez pas» 😉

On fait de son mieux avec son petit possible...

https://www.youtube.com/watch?v=uLOQIIxnVsI

Bas les masques ! Ce que le confinement nous a appris - Un manifeste de sortie de crise

Jusqu’à demain 23 juin, ce livre collectif est à télécharger au format epub, gratuitement (ensuite 4.99€). Site base: https://massot.com/collections/bas-les-masques.

NB. Pour le télécharger hors FR, indiquez «France» comme pays de référence lors de votre inscription (ils ne demandent qu’un nom et une adresse mail).

J’ai déjà dévoré les articles de Michel Odoul et Philippe Guillemant, que je résumerai plus tard.

Pour ceux qui ne les connaissent pas, Michel Odoul: «Diplômé d’une Ecole Supérieure de Commerce, cadre supérieur pendant plusieurs années, Michel ODOUL pratique puis enseigne, en parallèle, l’Aïkido pendant 17 ans. Il se forme dans le même temps aux techniques énergétiques orientales durant 8 ans.» (source https://www.shiatsu-institut.fr/michel-odoul/michel-odoul.php)

Philippe Guillemant «est un ingénieur physicien français diplomé de l’Ecole Centrale Paris et de l’Institut de Physique du Globe. Il est Docteur en Physique et Habilité à Diriger des Recherches. Il exerce son activité au CNRS (UMR 7343, laboratoire IUSTI de Polytech’ Marseille) où il est Ingénieur de Recherche Hors Classe». (source: https://www.guillemant.net/).

10.7 Vu que le livre est désormais en vente, l'auteur propose de télécharger gratuitement sa contribution : télécharger d'ici (14 pages de texte)

4ème de couverture:

« Bien que nous soyons conscients depuis quelques années que l’humanité vit une transition, nous avons été surpris par la forme et la brutalité de ce confinement. Nous savons que la crise sanitaire n’est qu’un aspect d’une mutation plus profonde qui touche la dimension économique, financière, culturelle, écologique et spirituelle. Nous ne pourrons voir l’avenir que dans un regard holistique. Sortirons-nous du confinement la peur au ventre (peur du virus, peur de l’autre, peur de l’inconnu) ? Ou au contraire dans l’espérance d’un possible changement qui s’imposait à tous ? Je voudrais partager ici, non pas des solutions, non pas des leçons, mais une invitation à prendre de la hauteur, à faire preuve de discernement, à s’informer, à prendre des initiatives, à faire confiance, à établir des liens. Souvent du reste, inspiré des sagesses anciennes. Alors, j’ai invité des auteurs à livrer leur analyse et à répondre à deux questions : Quelle est la nature profonde de cette crise, que représente-t-elle pour vous ? Qu’aurons-nous appris de ce confinement ? » Arnaud Riou COLLABORENT À CET OUVRAGE : Marion Kaplan, bionutritionniste, naturopathe, autrice Michel Odoul, consultant en entreprise, praticien et fondateur de l’Institut Français de Shiatsu. Auteur de plusieurs autres ouvrages Fabien Rodhain, auteur Philippe Guillemant, ingénieur, physicien, chercheur au CNRS Guibert Del Marmol, auteur, mentor de dirigeants Sandrine Roudaut, éditrice, utopiste et autrice Patrick Viveret, philosophe, économiste, maître honoraire à la cour des comptes Romain Cristofini, entrepreneur, coach de dirigeant et conférencier Arnaud Riou, enseignant spirituel, auteur et conférencier Thomas d’Ansembourg, auteur Muriel Siron, astrologue et numérologue Jean-Philippe Magnen, thérapeute, accompagnant, ancien porte-parole Europe Ecologie les Verts Sophie Andrieu, fondatrice de Women in Action Sébastien Henry, enseignant méditation et auteur Pascale D’Erm, réalisatrice»

S’organiser contre la robotisation de nos vies

«Tant de gens parlent du « jour d’après », de tout ce qu’il faudra accomplir et obtenir après le coronavirus. Initié par le collectif Ecran total et Ecologistas en accion, ce texte soulève le risque que les bonnes résolutions pour le jour d’après soient déjà neutralisées par l’accélération en cours de l’informatisation du monde. Il propose un boycott massif de l’application Stop-COVID19 qui sera mise en place au mois de mai. «

L’original est ici: https://www.terrestres.org/2020/04/27/ne-laissons-pas-sinstaller-le-monde-sans-contact/. Il est résumé par Reporterre sur https://reporterre.net/Appel-au-boycott-de-l-application-Stop-Covid-19 comme suit.

«La tribune propose, ensuite, sept pistes d’actions, en forme de programme, pour combattre la numérisation de nos vies :

1. Laisser au maximum son smartphone chez soi, quand on quitte son domicile. Boycotter les applications privées ou numérique de traçage. Et à terme, abandonner son téléphone intelligent.

2. S’opposer activement au déploiement de la 5G et aux installations de nouvelles antennes relais.

3. Soutenir les luttes dans les services publics pour maintenir les guichets physiques dans les gares, à la Sécurité sociale, dans les administrations, défendre le service postal et le service de téléphone fixe.

4. Rejeter l’école numérique.

5. Attirer l’attention sur les abus et les souffrances dans le cadre du télétravail.

6. Renouer avec la résilience et l’autonomie matérielle, localement, sur un territoire.

7. Défendre les moyens de nous rencontrer physiquement, inventer ou retrouver des lieux de discussions publiques. « La vie connectée ne peut durablement se substituer à la vie vécue, et les succédanés de débats par internet ne remplaceront jamais la présence en chair et en os, le dialogue de vive voix. »

S’organiser contre la surveillance: pirater les drones

Pour nous protéger de l'envahisseur numérique arbitraire, un piti gars a trouvé comment pirater n'importe quel drone en plein vol, il partage le code:

https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/drone-icarus-boitier-peut-pirater-nimporte-drone-plein-vol-65063

Une des voies de sortie: l’anarchisme

J’amorce une série sur l’anarchisme, qui est bien mal connu et qui, à mes yeux, serait une voie de sortie de cette impasse infernale que nous vivons en corona.

Mes amis sautent de leur chaise à table quand je mentionne anarchisme: «ah tu veux des bombes? le chaos?». L’anarchisme est hyperorganisé, au contraire, et peu violent.

J’amorce la série en répondant à un commentaire « Macron va annoncer demain des mesures « difficiles » pour faire face à cette épidémie ravageuse galopante et inexistante. Mais où ça va s’arrêter?»

Cela ne risque pas de s’arrêter, tant que les citoyens ne comprennent pas ce qui se trame derrière les annonces de nos marionnettes d’élus : transhumanisme et coup d’état planétaire de la finance. Tant qu’on s’énerve sur fb, ce n’est pas très dérangeant. Au contraire, on laisse cela comme soupape à la colère populaire.

Manifs? seront écrasées...

Un nouveau Nuit debout ou Occupy wall street? Printemps arabe? Les gafam ont soigneusement éteint les liens qui fondaient l’intelligence collective de ces projets: on voit le morcellement, l’éparpillement des forces. Très malin!

2010-2011: date de ces mouvements forts. 2010-2011: début de la main mise forte des gafam sur le net, fin de l’internet libre que nous avons connu avant, manipulation des cerveaux par fb interposé (but déclaré!). Sursauts d’intelligence collective et de résistance avec Hong Kong, les gilets jaunes, etc. S’ensuivent violences policières, bavures quasi organisées pour installer la terreur, manipulation médiatique pour déconsidérer les gilets jaunes: la voie est à nouveau libre pour Big Finance et Big Tech. Qui donnent la main à Big Pharma.

On pourrait se croire piégés comme des rats.

Pour ma part, sans être politologue affirmée, je ne vois de solution que dans des initiatives locales de désobéissance civile, de sécession, sur le mode anarchique qu’on installé les Kurdes du Rojava - seul en droit où l’on revit l’anarchie en direct, comme cela a été le cas en Espagne en 36 avant que ces «communes» ne se fassent ratiboiser par les stalinistes et les franquistes réunis.

Le prochain billet : pistes pour découvrir l’expérience d’une vraie démocratie participative au Rojava.

Ne cherchez pas «Rojava» dans les medias de grand chemin, ce genre d’expérience leur est inconnue. Ou, si elle est connue, elle reste dans les tiroirs de la rédaction. L’anarchisme ainsi pratiqué est opposé aux lois rigides de la prédation de l’homme sur l’homme, ces lois qui mènent nos sociétés.

Je relayerai aussi des pistes pour découvrir ce qu’un Etienne Chouard a fait comme travail sur le terrain, pour que des citoyens se réapproprient des voies constituantes. «Bottom up» plutôt que «top down»: je cherche aussi court en français.

Pour découvrir Rovaja en images qui bougent, sur la base d’une histoire personnalisée et télégénique, suivre l’ancien diplomate Carne Ross dans «Accidental Anarchist» (anarchiste par hasard), un reportage de la BBC.

En anglais, sous-titrage possible en français (sur ordi, pas sur tablette apparemment = https://taty.be/articles/YTsoustitresFR.html)

https://www.youtube.com/watch?v=Zh-RQG0xYAM

Suite série anarchisme pour sortir de l’impasse.

Avant même de penser à cette solution, il faut bien se mettre en tête qu’on n’avancera que si oublie que «les autres sont tous des cons», ce qui est la ritournelle de 99% de mes interlocuteurs (qui me prouvent ainsi qu’ils ne savent pas calculer, au passage - puisqu’ils font obligatoirement partie des 99% vus par d’autres).

Un vrai anarchiste travaille avec la force du groupe, s’il prend les autres pour des bacs à douche, on n’arrive à rien.

Ecouter par exemple Etienne Chouard, à partir de la minute 30 de cet interview: https://youtu.be/DROqR_7EKvs?t=1793

NB. 3 minutes suffisent à partir d’ici. Ecoutez 7 minutes si vous avez le temps, et les 2 heures si vous accrochez.

C’est un praticien de terrain, d’une intelligence lumineuse et d’une pédagogie hors pair.

Son intervieweur, Sky, émet dans CHAQUE interview que j’ai suivie sur la chaîne thinkerview l’idée ci-dessus, càd que lui est malin et que les autres sont des imbéciles. Dans ce très court extrait, Chouard lui répond avec justesse à une question ... et dans la minute suivante Sky interrompt par une question d’une bêtise abyssale. Tiens, «les autres sont tous des cons»?

A 65 ans, ça n’amuse même plus de dire du mal. Je n’ai mentionné cette dérive de l’intervieweur que pour signaler que même à gauche (surtout à gauche?) les anars dérangent, ils perturbent un schéma mental établi, rigidifié.

Il suffit de voir la rage des antifas, en meute contre Chouard ou Onfray.

Il suffit de voir l’acharnement d’un Denis Robert dans Le Media, acharnement à dénigrer la pensée d’un Chouard qu’il a pourtant invité (acharnement: pas d’autre mot; l’autre solution serait de pointer que Robert vieillit mal, ce qui est de la médisance). Au cours de l’interview où Chouard reste équanime face à tant d’agressivité. Respect au bonhomme, grand respect! Il nous donne des leçons d’humanité.

Interview dont je ne retiens qu’un commentaire d’internaute: «Vous devriez embaucher Christine Angot. C’est votre niveau.»

Ecouter la totalité de Chouard sur Thinkerview: https://www.youtube.com/watch?v=DROqR_7EKvs

 

Jean-Paul Brilmaker: une once de révolte

Publié sur son compte fb le 1/1/2021

"Cette année passée pourrait être celle d’un mauvais rêve dont on n’arriverait pas à sortir, tant la vue de pratiques répressives identiques partout dans le monde a quelque chose d’hallucinant et tellement éloigné du plat de guimauve tiède qui nous est servi à chaque journal de 19h.

Personnellement, alors que j’ai côtoyé, dans mes activités professionnelles et politiques, les manipulations, provocations et infiltrations les plus diverses, jamais je n’ai été désespéré car notre incroyable résistance, notre joie de vivre et notre invincibilité artistique sont inaccessibles aux calculs froids, voire subliminaux, des marchands et de leurs sbires.

Chacun possède en soi cette once de révolte qu’il suffira de mettre ensemble, entre les bonnes personnes, au bon moment…"

Armez les coeurs, armez les esprits


Chez Isabelle Loodts (https://www.facebook.com/isabelle.loodts/posts/10225190135001267):


« Fais donc en sorte de rester un être humain. C’est ça l’essentiel : être humain. Et ça, ça veut dire être solide, clair et calme, oui, calme, envers et contre tout, car gémir est l’affaire des faibles. Être humain, c’est, s’il le faut, mettre gaiement sa vie toute entière sur la grande balance du destin, tout en se réjouissant de chaque belle journée et de chaque beau nuage. » (Lettre de Rosa Luxemburg à Mathilde Wurm, 28 décembre 1916)


Le dossier n'est pas terminé, je l'étoffe de jour en jour. Patience, il sera prêt en livre sous peu.

Fin provisoire - voir la table des matières du dossier

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