11.11.22 Enfin! Enfin! Enfin! la clef de voûte de mon dossier shedding (possibilité que le contenu du vaccin soit contaminant de vax à non-vax) est là! L'article d'Hélène Banoun vient d'être accepté pour publication dans Infectious Disease Research. Geste gracieux et généreux: la chercheuse le partage déjà.
Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.
Le dossier n'est pas terminé, je l'étoffe de jour en jour. Patience, il sera prêt en livre sous peu.
Halleluiah! La clef de voûte de mon dossier shedding (possibilité que le contenu du vaccin soit contaminant de vax à non-vax) est là! L'article d'Hélène Banoun vient d'être accepté pour publication dans Infectious Disease Research. Geste gracieux et généreux: la chercheuse le partage déjà, en version française.
Hélène Banoun - PhDPharmacien biologiste - Ancien chercheur Inserm - Membre du Conseil Scientifique Indépendant (France) - https://twitter.com/BanounHelene
Lire le pdf sur researchgate : : État actuel des connaissances sur l'excrétion de l'ARNm et de la spike produite par les vaccins à ARNm anti-Covid-19 ; possibilité de contamination de l'entourage des personnes vaccinées par ces produits.
Si l'article cible certes les professionnels des sciences médicales, le contenu est à la portée d'un profane curieux et averti des bases de la biologie. A lire le crayon en main, bien sûr, dans ce cas.
NB 24.11.22. Une version "article grand public" est désormais disponible. Lire La contamination par les vaccins à ARNm est-elle biologiquement plausible à partir d’un sujet vacciné ? par Hélène Banoun
Je l'ai reçu il y a deux jours, mais j'ai attendu la jolie date du 11.11.22 pour le commenter: pendant cette crise organique profonde de nos sociétés, dont le shedding est, dirons-nous, un des rites de passage pour ceux qui refusaient celui du vaccin, nous passons collectivement du 1 au 2, de l'individuel au collectif. Ne me comprendront que ceux qui ont suivi Michel Maffesoli. Je me lâche: passer du 1 au 2 nous sortira peut-être du piège du 1 & 0, de la binarité d'une technologie ahurie.
Je quitte mes little darlings symboliques. Retour au sujet qui vous intéresse: si la contamination par vacciné - non pas la contagion du virus, mais bien la transmission d'une partie du vaccin (qu'on appelle shedding à tort, mais c'est bien pratique) - donc si le shedding est bien documenté par les médecins et leurs patients, notre modèle scientifique actuel demande qu'on en démontre les mécanismes. C'est noble et c'est justifiable, sinon "la science" serait un grand tiroir bordélique. Mais reconnaissons que c'est à pouffer de rire, en même temps: Pierre-Gilles De Gennes reconnaissait que, dans sa spécialité, on a encore plein d'interrogations sur le comportement de l'eau. Je m'arrêterais de boire parce que De Gennes ne savait pas pourquoi l'eau chaude congèle plus vite que l'eau froide? Bref. En attendant que des équipes scientifiques publient les mécanismes du shedding de cette thérapie génique-ci (qui les financerait? ceci dit), on peut se risquer à essayer de comprendre. Je ne ndois pas être la seule à vivre les effets secondaires du pseudovaccin sans avoir été injectée. Ce diagnostic aiderait peut-être d'autres victimes.
Jouons avec l'équipe et cherchons :
Recherche ardue, dont vous découvrirez le déploiement dans cet article.
Félicitations à Hélène Banoun, car on travaille ici dans un fil de pêche tout emmêlé: on ne sait RIEN de ces thérapies; on n'a pas fait de recherche sur le comportement exact de cette ARNm artificielle, par exemple. Celle-ci est codée d'ailleurs avec autant de talent que celui dont a fait preuve Lyssenko, pardon Ferguson, dans ses modélisations informatiques: lorsque le code a été révélé, des bio-informaticiens l'ont revu et lui ont donné un zéro pointé - "bourré d'erreurs de débutant"; ce qu'avait exprimé plus élégamment le prof' Levitt, que je suivais à l'époque sur twitter, lui qui fut le prof' de Ferguson enn la matière).
Par ailleurs, comme les tests préalables ont aussi été menés avec les pieds, Big Pharma se sentant des ailes depuis qu'on leur laisse faire tout et n'importe quoi, on ne sait rien des mécanismes exacts. Depuis 1998, Mamie Croûton ici présente suivait du coin de l'oeil les diverses thérapies anticancer, par pur intérêt personnel (on ne sait jamais si j'en fomentais un nouveau). Profane, j'ai pu dire à mes amis dès le début 2021 que ces vaccins OGM avaient déjà été testés sur humains dans le cas de cancer et de maladies orphelines (à vérifier, ma pauvre mémoire vieillissante...) et qu'à mon souvenir le résultat était déplorable.
TOUT le paragraphe précédent n'a de valeur que d'opinion. Je ne suis pas de la branche. J'expose pour qu'on comprenne mon hésitance à faire confiance (oui je sais, mais c'est pour la rime).
NB avril 2023. Entre-temps a paru l'excellent 'Apprentis Sorciers' d'Alexandra Henrion-Caude, livre où la chercheuse passe un chapitre entier à confirmer l'échec de ces thérapies.
Dans le grand public, le shedding, s'il s'avère, a le potentiel d'une bombe sociétale. Quelles interrogations morales ahurissantes pour les vaccinés! Eux qui se croyaient dans le camp du bien et qui découvrent que, non seulement ils ne sont pas protégés d'une infection, mais qu'ils sont deux à quatre fois plus contaminants du virus que les non-vax (1-0 pour moi versus mes copains qui disent "se vacciner pour protéger leur vieille maman"...) et qu'ils peuvent vacciner à leur insu leurs enfants - ceux-là même qu'ils protégaient d'une possible obligation de vaccin, se battant bec et ongles... Trois coups sur la tête d'affilée: ouille, ça chatouille! On comprend que le déni est la solution. Pensons à tous ces parents qui ont vécu le décès par hépatite fulgurante de leur petit récemment, qui découvriraient que le vaccin est en cause?
Que dire du triste quotidien à venir, où les défenseurs du vivant que je prétends que nous sommes, les opposants aux vaccins OGM, vont devoir être attentifs à ne pas embrasser les copains fraîchement vaccinés. Réflexe anti-vivant s'il en est. C'est affreux, affreux, affreux, mais depuis que j'ai la conviction (ce n'est plus un soupçon) que j'ai été sheddée (néologisme), je n'arrive plus à embrasser les connaissances si je ne sais leur date de dernier vaccin. Ma famille me connaît assez pour accepter avec le sourire le dernier courriel que je leur ai envoyé, avec résumé shedding: je les reçois tous les 25 à la fin du mois, je les ai prévenus que j'aurai une angine et que j'embrasserai ni ne papouillerai personne. Félicitations à ma belle-soeur, d'ailleurs, qui est docteur en biochimie et qui a accepté la théorie. Ou peut-être sont-ils contents d'enfin ne plus devoir embrasser la vieille tante qui n'a rien à léguer? Va savoir...
Ce chapitre n'a aucune vocation à faire paniquer. Il sert entre autres à ouvrir les quinquets de nos congénères. Les labos et l'OMS pensent une excellente idée de passer tous les prochains vaccins en cette technologie d'ahuri: allez, tous aux OGMs. Parce que, déjà, la vaccinologie n'a pas fait assez de dégats depuis quarante ans, essayons pire. Bref. Puisqu'il est presqu'impossible de nourrir la réflexion sur la dangerosité des vaccins OGMS, j'ai trouvé utile de passer par la bande et d'ouvrir une brèche dans l'entendement avec le potentiel shedding.
Avez-vous noté le vocabulaire? Je pense avoir écrit systématiquement le "potentiel" shedding, quand je parle du phénomène chez d'autres personnes (chez moi, ça devient presque un fait). L'article d'Hélène Banoun ouvre la porte à des recherches pour valider ce phénomène. Sa conclusion:
Conclusion
Il existe de nombreux témoignages de personnes non vaccinées ayant présenté des symptômes identiques aux effets indésirables du vaccin après avoir été en contact avec des personnes fraîchement vaccinées. Une étude montre un excès de mortalité dans les classes d'âge non vaccinées au début des campagnes de vaccination, qui pourrait s'expliquer par un phénomène de transmission du vaccin ou de ses produits. Il est important de ne pas négliger ces témoignages car les études requises de pharmacocinétique et notamment d'excrétion du vaccin et de ses produits n'ont pas été réalisées malgré la réglementation en vigueur pour les thérapies géniques, qui incluent les vaccins à ARNm selon la définition de ces produits géniques. De plus, le doute sur la possible transmission du vaccin crée un climat malsain de suspicion des non-vaccinés envers les vaccinés : une clarification serait donc la bienvenue. Les vaccins sont tous basés sur la protéine spike, reconnue depuis comme la principale responsable de la pathogénicité du virus SRAS-CoV-2 : si la transmission du vaccin ou du spike est possible, il est logique de retrouver les effets indésirables du vaccin chez des personnes non vaccinées en contact avec des personnes vaccinées.
On sait peu de choses sur la pharmacocinétique du vaccin. Les LNPs du vaccin sont très similaires aux VEs naturels ou exosomes, dont les scientifiques ont essayé d'imiter la structure et la fonction le plus fidèlement possible. D'après le peu d'études effectuées par les fabricants et des chercheurs indépendants, les LNPs des vaccins ARNm circulent dans le sang et s'accumulent dans la rate et le foie chez souris (et dans une moindre mesure dans de nombreux organes dont les ovaires et les testicules, la moelle osseuse,...). La traduction en protéine spike persiste 6 à 10 jours chez la souris au site d'injection et 8 jours dans les muscles.
La voie d'excrétion des LNPs varie en fonction de leur taille, dans le cas des LNP de vaccins ARNm l'excrétion devrait se faire principalement par les fèces mais aussi par l'urine. Les résultats quantitatifs de ces études suggèrent que d'autres voies d'excrétion que les fèces et l'urine devraient être explorées. Des études antérieures aux vaccins à ARNm suggèrent que l'excrétion des VEs est possible par la salive, la sueur et le lait maternel.
Des études ont montré qu'il est très possible que des nanoparticules de taille comparable à celles utilisées pour les vaccins à ARNm soient capables de passage transplacentaire chez l'homme.
Les nanoparticules (VEs) sont naturellement présentes dans tous les fluides corporels (y compris les expectorations, la salive et la sueur) et dans les kératinocytes et peuvent transporter des acides nucléiques qui sont ainsi protégés des nucléases. Certains types d'ARN (miRNA) sont sélectivement sélectionnés et enrichis dans les VEs de la sueur à partir du sang.
Aucune étude n'a été trouvée concernant la possibilité de passage des PNL dans le sperme ; étant donné la biodistribution dans tous les organes et fluides, un tel passage est a priori possible et devrait être exploré.
L'ARN viral de nombreux virus est présent dans le sang, les sécrétions et les tissus. L'ARNm des vaccins est injecté en quantités plusieurs fois supérieures à l'ARN viral produit lors de l'infection naturelle. Cet ARNm est retrouvé dans le sang dès le premier jour après l'injection et persiste jusqu'à 15 jours, il est capable de s'échapper des LNPs et d'être encapsulé dans des VEs, il est fonctionnel et peut être traduit en protéine. L'ARNm du vaccin nu ou encapsulé dans les VEs se retrouve dans le lait maternel dès la première semaine après l'injection ; il est protégé des sucs gastriques et peut transfecter les cellules néonatales. L'ARN incorporé dans les VEs ou même nu est capable de transfecter des cellules par inhalation ou passage transdermique. L'administration intranasale, orale, transdermique intraoculaire et sous-conjonctivale de VEs porteuses de médicaments a été testée : Les LNPs peuvent être administrées par voie cutanée, intranasale, intraconjonctivale et par inhalation ; des expériences ont montré que l'ARNm inclus dans ces LNPs est capable de transfecter des cellules. Des essais de vaccination contre la COVID par inhalation de VEs contenant de l'ARNm ou de la spike ont donné des résultats positifs chez les souris et les primates non humains. Les VEs naturelles sont plus efficaces que les VEs synthétiques.
La protéine spike traduite à partir de l'ARNm du vaccin persiste pendant des mois en grandes quantités chez les vaccinés ; on la trouve sous forme libre dans le plasma et encapsulée dans les VEs qui se forment spontanément à partir des cellules où elle a été produite. Ces VEs peuvent délivrer leur cargaison à différents types de cellules, en particulier aux cellules fœtales des mères vaccinées. La spike peut être trouvé dans les kératinocytes de la peau.
Spécifiquement contre les coronavirus, des essais de thérapie génique et de vaccination (notamment avec des ARNm) ont montré la possibilité de transfecter des cellules par voie transcutanée, nasale et par nébulisation à partir de LNPs et même d'ARNm nus. Des exosomes vecteurs de RBD (domaine de liaison) de la spike ou d'ARNm ont été testés par inhalation chez l'animal pour une immunisation anti-COVID-19.
Toutes ces études montrent que les VEs porteuses d'ARNm et de spike pourraient donc être excrétées par différents fluides corporels et pourraient pénétrer par voie transcutanée ou par inhalation chez des individus non vaccinés (ainsi que par le lait maternel chez les nourrissons et par passage transplacentaire chez les fœtus et pourquoi pas par le sperme). L'ARNm nu pourrait également être excrété et pénétrer.
Les vaccins à ARNm (et adénovirus) correspondent exactement à la définition de la thérapie génique donnée par les agences sanitaires (FDA, NIH et EMA). Selon les réglementations de ces agences, ces produits devraient faire l'objet d'études pharmacocinétiques supplémentaires (en particulier des études d'excrétion) de toute urgence au fur et à mesure que la généralisation de la technologie ARNm semble vouloir s'imposer. En effet, Sanofi lance l'essai clinique du premier candidat vaccin contre la grippe saisonnière à base d'ARNm [92] et Moderna lance l'essai de phase 3 du vaccin contre la grippe à base d'ARNm [93]. Pour ces vaccins anti-grippaux, l'autorisation d'urgence ne devrait pas pouvoir s'appliquer et l'obligation de ces études supplémentaires ne devrait pas être outrepassée.
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