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Propagande climat ou covid désinhibée - peut-on être écolo convaincue et GIECOsceptique?

15.1.2021 Face à la propagande vaccinale en cours, une internaute s'exclame "je suis sans voix". Je voudrais élaborer sur le sujet. Merci encore une fois à misteur corona d'être venu révéler certains canaux médiatiques, comme si on dénudait un panneau, longtemps caché.

Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.


Face à la propagande vaccinale en cours, une internaute s'exclame "je suis sans voix". Je voudrais élaborer sur le sujet.

Merci encore une fois à misteur corona d'être venu révéler certains canaux médiatiques, comme si on dénudait un panneau, longtemps caché. En réalité, cette propagande a cours dans bien d'autres domaines, depuis lurette; mais depuis quelques mois, on a touillé dans le fond de la rivière (on a "rabouillé") et la boue est remontée. Ce qui provoque l'effet "Festen" qui rend tant de nos copains chatouilleux quand on dit tout haut ce que personne ne veut entendre.

Je m'y colle, car c'est the story of my life, je parle tout droit dehors comme on dit à Bruxelles.

La propagande végane et climat - à partir de 2015, surtout - a fonctionné exactement suivant le même protocole que ce qui vous paraît choquant dans la médiation du Vaccin Divin:

* apparent consensus scientifique (en contradiction avec le réel),

* célébrités vantant le bastringue,

* rejet de toute critique (même documentée),

* ostracisation du questionneur: facho, assassin, trumpolâtre, tous les mots sont bons

* medias unanimes et sans questionnement.

etc

etc.

"Végane" est devenu le costume obligé des animateurs de France Inter, par exemple, c'en est drôle. Même les esprits forts et critiques sont tombés dans le panneau.

Questionner l'urgence climatique mène au bûcher! Alors qu'on peut être une écolo convaincue et pratiquante comme moi et être GIECOsceptique. Il faut dire qu'à 65 ans, j'ai du recul: ça fait 30 ans qu'on nous promet la fin du monde sous peu. J'ai trop entendu le petit garçon crier au loup. Dès la campagne d'Al Gore, qui sonnait parfaitement faut, j'ai justement senti le loup (de l'argot "loupé", truqué). Mon vieux fond lobbyiste: "qui donc le finance? ". J'ai un peu gratté la surface et, avec le temps, découvert la puissance financière derrière cette campagne (un peu de lecture ici).

J'ai relayé la parole des collapsologues autour de moi - sans y croire pourtant - parce que je suis une disciple de Jacques Ellul et de Bernard Charbonneau, les premiers antiproductivistes que j'ai lus. On ne peut vanter le progrès infini dans un monde fini. Voilà la clef du bon sens écolo. Même s'il n'y a pas d'urgence climatique, il y a bien urgence quant à la biodiversité et quant à la démence des transports internationaux, de l'impunité des industries toxiques etc.

Il y a urgence à calmer l'hubris technicoscientifique et industrielle et à ramener un peu de bon sens dans nos réflexes de consommateurs ébaubis, qui nourrissent cette spirale concentrique infernale.

C'est là que je fais appel à un film réalisé par mon adoré Orson Welles: "A touch of Evil". Il y joue le rôle de Quinlan, un policier apparemment dévoyé et menteur. Il parvient à repérer un coupable grâce à ses techniques malveillantes et ses mensonges. "A touch of evil" : un peu de mal (pour un bien). Je reconnais tenir un discours paradoxal, basé sur un mensonge (puisque je ne crois pas à l'urgence climatique en soi). Mais c'est pour un bien...

Voici l'essentiel de mon discours à des proches: vive la propagande "urgence climatique" (car elle sert le propos antiproductiviste - voir ci-dessus). Mais à bas le Green new deal (qui n'est que de l'instrumentalisation des théories climat pour que le citoyen finance les multinationales de l'énergie nouvelle, et sponsorise l'Industrie 4.0 de Davos).

Et calmez-vous au plan individuel, nous ne sommes qu'une goutte face aux forces polluantes que sont les toutes grandes industries, qui jouent sur votre capacité à vous culpabiliser. Continuez à chercher intelligemment des solutions nouvelles, locales, créatives, respectueuses de l'environnement. Mais ne vous culpabilisez pas parce que vous faites un deuxième enfant (oh! combien de fois l'ai-je entendu, le coeur serré!). Ne vous en voulez pas de ne pas trier TOUS les déchets. Arrêtez de tanner votre famille pour circuler à vélo à Bruxelles en plein hiver, trempés, et glacés. Je connais, j'ai fait, j'ai même ramassé des bouteilles plastique en rue pour les recycler... jusqu'au moment où j'ai découvert que seuls 5 à 10% des plastiques récupérés étaient recyclés.

Interrogez-vous sur votre rapport au vivant, au microcosme, au macrocosme. Sur vos relations à l'environnement proche, au fait que tout est connecté, que vous faites partie du monde mais que vous ne le possédez pas, que mère nature mérite le respect, etc. Vous connaissez le sujet. Tout ce qu'on serine en écologie (et pas en escrologie ou en électrologie) est juste, sauf la culpabilisation, la peur et la haine de l'autre.

Revenez au juste milieu, cherchez ce qui compte vraiment pour vous et surtout relisez toute la documentation autour de Thunberg avec un oeil critique. La foi aveugle dans les dires du GIEC équivaut à la foi aveugle dans les modélisations de Lyssenko-Ferguson sur le corona: c'est de la religion, ce n'est pas de la science. C'est croire qu'on peut mathématiser le vivant.

Je rappelle que Ferguson se trompe systématiquement depuis dix ans, sur toutes les épidémies. Et larga mano! Les partisans du réel que je suis, que sont les prof Raoult, Perronne, Toussaint, Toubiana, etc. sont démonisés car précisément ils vont à l'encontre de cette "religion du virtuel": cachez ce réel que je ne saurais voir.

Inspirez-vous de Vandana Shiva, qui ne travaille que sur la joie, le local, l'entraide, la solidarité, le partage, sans culpabiliser, sans jouer sur la peur et la hargne. Toute docteur en physique qu'elle soit, elle ne fie pas aux modélisations. Elle travaille le concret, le pragmatique. Vous en sortirez grandis.

Ce n'est pas encore dimanche et je fais déjà le curé, eh ben dis donc.

Distance virtuel et réel

Autre réaction pendant une promenade au jardin: en Belgique, nous souffrons moins de la récente logorrhée médiatique contradictoire autour du covid (ou du climat), car nous sommes aguerris.

Voilà des dizaines d'années que chaque jour nous présente une tribune dans un journal ou un débat radio à 18h autour des "frontières linguistiques" ou des "compromis de nos gouvernements à 5 partis".

On y lit et entend tout et son contraire, asséné avec beaucoup d'autorité. Des discours généralement robotisés (on devine la phrase qui va surgir). Beaucoup de blabla et rien ne change depuis des dizaines d'années.

Deux constats.

1/ Sur papier ou en radio, on dirait que nous nous détestons entre flamands et wallons,mais dans les faits nous rigolons pas mal ensemble - sauf ceux qui ne se fréquentent pas: je connais des flamands qui me rencontrant en stage de poterie ont reconnu n'avoir jamais parlé à une francophone! De leur vie! Idem les wallouches.

2/ Ces petites querelles sont bien utiles pour les élus, qui, de la bouche de l'un d'eux (hélas décédé, ne peut me contredire): "nous permettent de faire passer ce qu'on veut, pendant qu'ils sont occupés à se chamailler".

A vous de faire le lien avec l'ambiance covid, où on nous fait croire à "deux camps". Que je ne vois pas en direct, chez mes amis ou mes relations: je vois des nuances, des paradoxes, de l'écoute, du dialogue.