Page 2 du dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), début 2020 Restez chez vous, bonnes gens, nous prolongeons le confinement. Ben oui, les courbes, voyons... Signé: le collectif des citoyens qui en ont marre d’être pris pour des ahuris. Je consigne ici tous mes billets autour de cette mesure sanitaire moyen-âgeuse: confiner toute la population.
En annexe à cette page, le très long document d'Initiative citoyenne, signé par des médecins et par maître Georges-Henri Beauthier
Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement.
Les liens seront établis sous peu, pour un texte suivi.
Sur un fond musical de:
(Oh, Maggy)
(Oh, Maggy, Maggy blue)
(Oh, Maggy blue)
NB lecteurs FR : Notre ministre de la santé belge est du parti OpenVLD, signalétique bleue.
Elle est pour l’instant notre mère à tous. Je l’implore donc de relâcher la pression du confinement. Car il y a moyen.
Au nom de tous les enfants battus
Au nom des immigrés relégués dans les camps
Au nom des personnes âgées, seules, prisonnières des affffreuses nouvelles qu’elle voient à la télé
Au nom des personnes qui habitent à 5 dans 50 m2
Au nom de tous ceux qui vivent avec leur agresseur, femmes bien sûr (mais hommes aussi ?)
Au nom des enfants d’immigrés, seuls dans les rues
Au nom des petits indépendants, qui sortiront laminés de la crise
Au nom des personnes en difficulté financière, qui vont ensuite basculer dans la franche pauvreté
C’est ça qui me vient sous la plume à l’instant, vous savez que je fais des billets d’humeur instantanée et pas du journalisme. Je continuerai la liste au fur et à la mesure.
Je suis une privilégiée. Je suis confinée dans une grande maison, avec jardin, j’ai un atelier de hobbyiste chez moi, je peux entretenir le potager, je vis et je travaille déjà non stop avec mon compagnon depuis 20 ans, on est comme deux vieux galets dans une rivière, peu de choses pourraient provoquer une dispute.
Mais j’ai parfois le sommeil léger lorsque je pense à tous ces autres
J’ai la preuve que nos gouvernants ne respectent pas les mesures de confinement. En temps normal, je suis un peu coiffée comme Madame Mim de Disney. Après 3 semaines, on voit à peine la différence, que j'aille chez le coiffeur ou pas change peu à ce look pun. En BE, on ne peut pas aller chez le coiffeur, on ne peut pas faire venir un coiffeur. Il devrait d’ailleurs nous coiffer à 1.5M de distance.
Expliquez-moi comment-pourquoi ils sont tous encore tout choupinets, nos ministres?
NB. Pour mes proches qui s'inquiéteraient, j’ai ajouté une photo par webcam , ça va encore, on ne me donne pas encore de sous dans la rue.
Du médecin médiatique que j’aime et que je suis sur twitter, mais sans le valider : «Grâce au confinement, et à ce jour, la surmortalité nationale toutes causes (surface sous la courbe) ne dépasse pas celle d’une mauvaise année récente.»
A quoi je réponds par une blagounette:
- Pourquoi tu chantes si fort?
- Pour faire peur aux tigres
- Y a pas de tigre
- Ben tu vois!
Je peux comprendre que tous les internautes, facebookiens compris, n’ont pas les mêmes ressorts que moi et ne comprennent peut-être pas le contenu de mes billets du moment: «pourquoi le confinement». Un de mes critères: libre, autonome, responsable. Je me sens aujourd’hui comme le héros d’une série mythique de mes jeunes années: «Le prisonnier». Incarné par Patrick McGoohan, il est un espion britannique à la retraite, kidnappé et transporté dans un village à l’apparence idyllique, un paradis Disneylandesque: voiturettes de golf, jardins impeccables, population heureuse, «no questions asked», servitude volontaire à l’échelle d’un village. Qui veut s’échapper se fait rattraper et absorber par une bulle géante et sordide, le ballon gardien, dit le Rôdeur.
Je lis et j’entends tant et tant de mes camarades qui sont si heureux du confinement: oh chouette, la retraite, oh chouette je jardine, oh chouette la jolie petite voiture de golf... Et moi je frémis et je cherche par où je peux creuser un tunnel pour m’échapper de ce cauchemar.
Revoir cette série est à l’ordre du jour. Le scénariste (mcgoohan lui-même) a eu des visions prémonitoires. Citoyens fliqués, société désincarnée, prison volontaire, «village global», mantras obligés comme «bonjour chez vous» («be seeing you»), on y est, non? Essayez par exemple de trouver qui est votre rôdeur, celui qui intervient lors des tentatives d’évasion pour étouffer les récalcitrants.
Quelques extraits sur YT, comme https://youtu.be/GrH-z0-n1zM - la première rencontre avec le rôdeur
Prenons de la hauteur avec le docteur Marc Girard, plurifacette, brillant esprit que je viens de découvrir et qui m’enchante. Ce sont toujours de longs articles, riches, documentés, argumentés, on se régale. Ici comment Hansel et Gretel peuvent dire notre monde d'aujourd’hui, lorsqu’ils sont reformatés par la presse pour enfants.
«RÉSUMÉ – Émouvant entre tous, le conte des Grimm « Hänsel et Gretel » (KHM 15), qui met en scène deux enfants affamés piégés par une ogresse, apparaît fondé sur un système de valeurs qu’on aurait pu croire impérissables puisque vitales pour l’humanité : solidarité et compassion, sens des limites, audace dans l’exercice de l’intelligence, détestation du mal et punition des méchants. Datée de 2014, une version « modernisée » (parue dans le journal Pomme d’Api) promeut des valeurs exactement inverses dont la correspondance avec l’état actuel du monde résonne douloureusement : oralité sans limite, égoïsme borné, convivialité obligée même à l’endroit des criminels de l’humanité… On tient pour sinistre qu’une falsification aussi radicale ait été publiée par un groupe de presse d’inspiration catholique, qui assume hautement un leadership éducatif.
(...) P.S. avril 2020: dans une période où, sous un prétexte évidemment fallacieux de santé publique, les princes de ce monde mettent en place avec une implacable férocité un « confinement » qui foule aux pieds les valeurs les plus poignantes célébrées par le conte original : la compassion, la solidarité, l’intelligence au service de la révolte contre l’injustice.»
Lire la suite sur https://www.rolandsimion.org/spip.php?article462
28.3 Lire le dr Michel de Lorgeril, qu’on ne présente plus. Article du 24/3. https://michel.delorgeril.info/ethique-et-transparence/science-du-confinement-ou-confinement-de-la-science/
"Pour un scientifique travaillant dans le domaine de l’épidémiologie des maladies contagieuses, la première question qui se pose est de savoir si le confinement est réellement utile pour contrôler (empêcher) une épidémie. Dit autrement, avons-nous des données solides permettant de légitimer le confinement ?
Au point où j’en suis du raisonnement, les lecteurs auront remarqué que je ne prétends pas savoir mieux que quiconque ce qu’il faut faire ou ce qu’il aurait fallu faire.
Me voici donc, c’est mon métier, à la recherche de données scientifiques me permettant d’envisager l’intérêt du confinement pour endiguer une épidémie.
Je ne vais pas faire attendre mes lecteurs plus longtemps : je n’ai pas trouvé de données scientifiques solides et récentes !"
Entre-temps, on a vu que les pays autoritaires en confinement ont des résultats déplorables. On sait que la science n’est plus d’actualité dans ces choix, les épidémiologistes et virologues ont confirmé que ce choix était moyen-âgeux. J’aimerais tant que nos gouvernants montrent un peu de la trempe d’un Churchill, et osent reconnaître qu’ils ont fait l’erreur d’écouter des experts aux ordres de big Pharma. Ils peuvent encore sortir vaguement dignes de cet embrouillamini. Allez, à la rigueur, on ne demandera pas d’excuses officielles. Déconfinez, enfin!
Profitons-en pour rappeler qu’on n’aura nul besoin d’un vaccin puisqu’on a la chloroquine et les autres solutions du dr Sandro Gianni ou du Dr Sabine Paliard-Franco (Chabons en Isère). Renvoyez Gates chez lui et faites-le vacciner contre sa propre malfaisance, c’est lui l’artisan de votre confinement. Tout ça pour vendre un vaccin illusoire et vous pister.
J’essaie de sourire, mais j’ai la rage qu’on suicide notre pays sans raison, qu’on bousille l’avenir de nos enfants, sans autre raison qu’obéir à des liens économiques avec les firmes pharmaceutiques. J’ai beau savoir que l’état est mort depuis quelque temps, je peste.
Avis à mes concitoyens: comment osez-vous encore valider le confinement? dont je répéterai à l’envi que s’il a de telles répercussions dramatiques, il n’a AUCUN bénéfice sanitaire. Ce docteur bruxellois, Pierre Brihaye, dénonce «la déshumanisation du confinement». Voir aussi dans le chapitre "Voix de sagesse, voix de courage" (Le docteur Pierre Brihaye a envoyé une lettre ouverte aux ministres pour dénoncer certaines mesures liées au confinement.).
11/4 Le confinement et son efficacité, à faire suivre à notre équipe gouvernementale. En précisant que je respecte le confinement, par esprit de citoyenneté.
Sweden records just SEVENTEEN new deaths from coronavirus - its lowest daily rise in a fortnight - as new infections plummet to only 466 cases
Sweden has recorded 17 deaths and just 466 cases of the coronavirus on Friday
The majority of cases came from Stockholm - where cafes and bars remain open
The figures announced Friday are surprisingly low compared to previous days
The country’s total number of cases now stands at 10,151, with 887 known deaths
14.4.20 Lire l'entrevue complète, avec l’anthropologue genevois Jean-Dominique Michel: https://www.limpertinentmedia.com/post/today-in-entertainment-history-2
Depuis plus de trente ans, l’anthropologue genevois Jean-Dominique Michel étudie les dispositifs sanitaires et les politiques de soin. Son article «Covid-19: fin de partie» a beaucoup fait réagir depuis sa publication, mi-mars, sur son blog hébergé par la Tribune de Genève. En particulier en France, où il a battu des records de consultation sur Mediapart. Le papier est désormais traduit en plusieurs langues. Tout juste remis lui-même de la maladie, après un traitement à l’hydroxichloroquine, le conférencier a répondu à mes questions. Interview.
18/5 A cause des mesures sanitaires depuis 2 mois, on pourra se féliciter d’avoir moins de décès sur les routes et moins de blessures dues au sport, et on comptera «moins de morts du covid», mais on comptabilisera
* bien plus de violence domestique (femmes et enfants),
* bien plus de divorces,
* bien plus de troubles psy dus à l’enfermement et à l’isolement (ce sont bien des techniques de torture en prison, n’est-ce pas?),
* bien plus d’abandons scolaires (surtout chez les précaires, mal suivis chez eux)
* bien plus de nouvelles maladies non détectées (un cancérologue déplorait le retard au dépistage de cancers débutants),
* bien plus de décès par négligence (penser aux pathologies cardiaques, devenues graves parce que le bonhomme n’a pas osé consulter à temps, disait un cardiologue),
* bien plus de ménages passés en précarité
* bien plus de pénuries alimentaires à venir (peu discutée dans les medias, il me semble)
....
Je continue? Mais non, vous l’aviez déduit vous aussi.
Parmi les arguments pro-mesures excessives que je lis (en anglais): «le covid ne disparaîtra pas, il faut prendre le temps de s’y habituer, voilà pourquoi les mesures doivent perdurer».
En 65 ans, je n’ai pas vu la bêtise disparaître de mon environnement, je n’ai pas instauré de mesures dures. Je vis avec.
NB. Pour info, l’argument ci-dessus, d’une bêtise confondante, a été partagé par un médecin américain.
Pas de raison de se priver, puisqu’un lauréat prix Nobel nous donne raison. Levitt est le pionnier de la modélisation biologique, il est comme le grand père sage de ce ç:!?&&;, de Ferguson. Lire https://www.dailymail.co.uk/news/article-8351649/Lockdown-waste-time-kill-saved-claims-Nobel-laureate.html
«Le confinement aveugle a été une perte de temps et pourrait tuer plus qu’il n’a sauvé de vies, affirme un scientifique de l’université de Stanford, lauréat du prix Nobel. Le professeur Michael Levitt a remporté le prix Nobel de chimie en 2013. La décision suggérée de garder les gens confinés est motivée par la «panique». Le professeur Levitt a également déclaré que la modélisation de Neil Ferguson surestimait les décès d’un facteur inoui»
(Sur son compte tw, Levitt confirme avoir bien essayé de converser par mail avec Ferguson depuis le début sur ses erreurs de codage et de réflexion, en vain)
Au début de l’épidémie (délibéré: j’ai décidé que désormais je ne valide plus «pandémie»), la motivation était d’empêcher que les hopitaux soient submergés. Depuis qu’ils ne le sont pas ou plus, on nous rebat les oreilles avec un autre refrain: «il faudra bien deux ans pour éliminer le virus». J’ai même entendu ce mantra dans une émission hier, où un psy répondait cela à des enfants (les pauvres, déjà leur marteler qu’il y a un ennemi au coin de la rue, euh pardon, sur les mains de leur copain)
1/ pourquoi on change de discours en cours de route, on a la mémoire si courte?
2/ pourquoi on ne dit pas la même chose des grippes? d’autres virus? Ceci n’est pas ebola, tout de même. Il s’avère, tous s’accordent à le dire, que ce virus est bizarre mais n’est pas si dangereux. 1.2 à 1.3 fois plus dangereux que la grippe, sans plus.
Faut-il préciser que la phrase se termine toujours par une référence au vaccin. Ah, religiosité quand tu nous tiens!
10.5.2020 Pour cette dernière, c’est une nouvelle mode: après qu’ils ont fait confiance à un Lyssenko de la modélisation (Ferguson) pour confiner, on découvre que les gouvernements s’inspirent désormais de modèles créés par des ados de 15 ans, dans le cadre de leur travail de fin d’études. Détails dans l’article ci-dessous.
Quant au confinement, je pensais que seule la fondation Rockefeller l’avait imaginé dans son document Lockstep de 2010 (une simulation de pandémie, bien avant Event 201 de 2019). Il semblerait que l’idée soit encore plus ancienne et soit née dans l’environnement politique Rumsfeld-Bush, reprise plus récemment par l’Aube rouge américaine, un think-tank comprenant le directeur du CEPI, Fauci, etc. Le détail et l’historique dans l’article 22/4/2020 du NY Times https://www.nytimes.com/2020/04/22/us/politics/social-distancing-coronavirus.html, par Eric Lipton, prix Pulitzer.
NB. Pour les très très curieux, la simulation Event 201 a été précédée d’autres occurrences, comme CladeX en 2018, via John Hopkins. Colloque qui a suggéré d’autres charmantes mesures. Détails ici: https://www.somebitchtoldme.com/post/bill-gates-oracle-or-opportunist et https://ronpaulinstitute.org/archives/featured-articles/2020/may/25/the-science-behind-social-distancing
Je ne croyais pas si bien dire ce matin en annonçant «ils veulent nous habituer aux confinements à répétition, ou quoi?». Je lis un article du 19/5:
«50 jours de confinement strict suivis de 30 jours d’assouplissement des mesures pourraient constituer une stratégie efficace pour réduire le nombre de décès dus au Covid-19 tout en assurant un certain niveau de protection économique, affirment les scientifiques.
Dans une étude financée par l’UE et publiée mercredi, une cohorte de chercheurs de neuf pays a simulé l’impact de diverses stratégies de confinement sur la propagation du coronavirus.»
D’ici 3 mois, on sortira une étude selon laquelle le confinement devient systématique en hiver, «par précaution»...
Nous sommes fin juin et je continue à explorer ma première analyse. Confinement aveugle et mesures arbitraires non scientifiques: non seulement les gouvernants ont la mort de quantité de seniors sur la conscience; ils devront aussi rendre des comptes quant aux suicides! A jouer la terreur ainsi, ils devaient se douter qu’ils jouaient avec les nerfs des citoyens qui déjà vivaient un mental de prisonnier.
Sciensano (anciennement Institut scientifique de Santé publique) vient de publier une enquête qui révèle 200% de pensées suicidaires (dont un cinquième chez des personnes qui n’y étaient pas habituées) et 200% de tentatives de suicides pendant cette période de confinement.
J’entends encore aujourd’hui des camarades vanter le choix du confinement aveugle. Nous n’avons vraiment pas les mêmes sources d’info... Je leur oppose souvent les résultats en Suède (les vrais, pas les fake news de la Pravda belge!), entre autres. On peut aussi étudier le dossier en analysant la situation aux States, où certains états ont choisi de ne pas confiner ou de confiner «light». Lire un article dans le magazine de l’American Institute for Economic Research (AIER). L’auteur étudie en chiffres les résultats économie et mortalité de ces états confinants ou non.
Conclusion «Maintenant que l’on sait avec certitude que le confinement aveugle n’était ni économiquement ni médicalement efficace, il va être de plus en plus difficile pour les partisans du confinement de convaincre sur preuves le public qu’isoler les gens, détruire les entreprises et les institutions sociales en valait la peine.»
Analyse confirmée par le Wall Street Journal de son côté:: «Per-capita Covid fatalities were 75% lower in open states.»
Pour suivre sur le thème du confinement aveugle utile ou pas, Aaron Ginn @aginnt sur twitter propose un peu de recul historique. Selon les statisticiens de la médecine que je suis sur ce réseau (et dont les interactions sont excessivement complexes -> je ris toujours de bon coeur quand un ami m’envoie UN graphique en commentant «eh ben voilà, t’as vu j’ai raison sur le corona!»), observer la mortalité toute cause confondue est un des éléments de réflexion. Nous avons les chiffres pour la Suède:
Hier, toujours Bruxelles: je vois plein de posters en rue «ensemble, luttons contre le covid19 - #flattenthecurve».
Jouons le jeu, avec un graphique de @hagbarddd ci-joint: «Ensemble, luttons contre les maladies chroniques, écrêtons la courbe»
Vous le voyez ici, comme c’est aberrant qu’on ait été emmenés dans cette folie technocratique? Sur la foi de discours déconnectés, sortis tout droit des plans de comm’ de Big Pharma et de la silicon valley... (les maladies chroniques s’attrapent aussi sottement que «des virus», car le public ne sait pas quelles pratiques considérées normales entretiennent cette lente dévitalisation du pays).
Wilfred Reilly, professeur à la Kentucky State University analyse les données, sans tabou: pas de raison scientifique au confinement.
Comparing US states shows there is no relationship between lockdowns and lower Covid-19 deaths.
“ As a professional political scientist, I have analysed data from the Worldometers Coronavirus project, along with information about the population, population density, median income, median age and diversity of each US state, to determine whether states that have adopted lockdowns or ‘shelter in place’ orders experience fewer Covid-19 cases and deaths than those which pursue a social-distancing strategy without a formal lockdown.”
Essayons ensemble, chers frères et soeurs, de trouver une raison pour laquelle la première danoise a décrété le confinement dans son pays, CONTRE l’avis même de son comité scientifique - lire https://www.thelocal.dk/20200522/danish-pm-falsely-claimed-health-agencies-backed-lockdown. Elle a prétendu l’inverse depuis quelques semaines, les langues se délient aujourd’hui.
Une raison logique, svp. Pas capillotractée.
Grat grat grat, mon esprit rationnel cherche encore, depuis hier. En revanche, le disciple de John Le Carré qui habite dans ma tête à certains moment revient à son hypothèse de manipulation politique, qui s’est orchestrée sur le tard. Et là, ça colle parfaitement dans le puzzle, je pense à tous ces gouverneurs américains dont l’Etat ne connaît quasi aucun cas de covid et qui ont fermé durement. La première était probablement de bonne foi. On a dû lui annoncer une guerre à venir, les citoyens à protéger (le mot «guerre» est revenu dans la bouche de quasi tous les dirigeants, alors qu’on ne fait pas la guerre à un virus). Et elle a décidé toute seule de confiner tout son pays.
NB 30.5 On découvre que l’exécutif britannique a mis en avant les décisions de conseillers scientifiques pour installer des mesures que ces derniers n’avaient PAS proposées.Tout comme cela s’est passé au Danemark . Et au même moment que le Danemark, fin mars. Les délibérations du conseil SAGE sont désormais accessibles au public, pour qui veut comprendre l’évolution. Je propose la même analyse que pour le cas danois . Je vais finir par croire qu’on leur a annoncé que la planète serait envahie sous peu par des petits bonhommes verts, sinon on ne comprend pas cette panique des gouvernants. Même Ferguson ne conseillait pas le confinement, mais la distance sociale et la quarantaine pour les malades.
Je réitère: ces états ont donc délibérément piétiné leur économie, la santé à venir de leur peuple (attendez le décompte!) sur un coup de tête, non validé par leur «comité scientifique». Qui était donc là pour faire joli.
Lire «le mythe fondateur du confinement» par Christopher Snowdon ou l’historique d’un mensonge d’état. «Mensonge» est mon terme, le journaliste n’est pas si dur. Il est simplement factuel. Il nous rappelle toutes les sages précautions sanitaires proposées par de grands professeurs, par exemple.
Suuuuper! Enfin des réactions officielles. Un peu tard, il est vrai. Je les note pour mon carnet anti-amnésie d’après la crise. Les académies font les mêmes reproches que nous, petits péquins. Cela renforcera peut-être le discours? Lire https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_selon-les-academies-royales-de-belgique-certaines-decisions-de-sciensano-mettent-le-pays-en-danger?id=10509163
Extraits:
«Les Académies royales de Belgique (Académie royale de Médecine de Belgique (ARMB) et Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique) se disent inquiètes de la situation de monopole de Sciensano. Ces organisations disposent d’un rôle d’avis, confirmé par la loi.
Elles regrettent donc de ne pas être associées aux décisions sanitaires de gestion de l’épidémie de Covid19. Des décisions qu’elles jugent «arbitraires et opaques».
«Certaines décisions prises ces dernières semaines l’ont été en dépit des recommandations scientifiques internationales»
(...)
Elles estiment que certaines décisions de Sciensano mettent même le pays en danger, notamment en matière de dépistage, de traçage et d’isolement. Selon leur communiqué, ces mesures seraient «en marge de ce que préconisent les autorités sanitaires internationales».
De l’utilité du confinement. On me demande pourquoi j’insiste tant. C’est que, parano ou simple familière des coulisses politiques, je vois venir à grand pas le prochain confinement (pour un anthrax ou une autre bricole, s’ils ne trouvent pas de seconde vague). On a si bien obéi, qui se priverait d’un tel outil de maintien de la populace? En plus, on a réduit la pollution en augmentant la fortune des 1% d’ultrariches, c’est gagnant non?
Je voudrais que l’on assène à chacun cette vérité chaque jour, sous une forme ou une autre: non non non le confinement n’a sauvé aucune vie - afin qu’on désactive ce réflexe chez nos gouvernants de nous imposer une repasse. Ici sous forme de tableau comparatif de chez Wokeman sur tw. Tableau sur lequel on pourra pinailler, je vous laisse faire. L’essentiel est plus vaste à mes yeux.
De manière similaire, on devrait tous trouver une façon de désamorcer les discours «plus rien comme avant», «les mesures de distanciation vont rester», «les nouvelles formes de magasin» (avec barrières à bétail, p. ex.), «la virulence du corona».
Martelage ici encore: non et non et non, ce virus n’était pas ebola, on nous a fait très très très peur pour qu’on accepte ce confinement aveugle.
Du physicien Clive Best, qui résume son profil tw en «think different but rationally». Il a aussi dépiauté le code de Ferguson. Il transmet sur tw le graphique ci-joint: en rouge ce que Ferguson prédit si on applique son modèle à la Suède, en bleu foncé ce qui arriverait si on enfermait tout le monde, en bleu clair ce qui est arrivé en réalité en Suède, sans confinement.
Rappel aux autorités: revenez sur terre svp, arrêtez de suivre sans esprit critique des gars qui jouent des martingales aveugles
Plus de détails sur son site https://clivebest.com/blog/?p=9521
Je partage toutes les questions d’Isabelle Duchateau ci-dessous Je m’acharne à refuser qu’on dise «plus de retour à une vie normale». Mais je diffère: je vois très bien qu’il ne s’agit pas de réaction psychopathique et panique. Il s’agit d’une stratégie claire des tenants du transhumanisme (je caricature, c’est plus complexe). Dans l’internet des objets que nous promet la 5G et les futurologues cinglés de la silicon valley, nous allons nous-même devenir des objets, manipulables à merci. Lisez leurs rapports, leurs simulations, leurs stratégies: vous en sortirez tout ébaubis. Ils croient sincèrement que là se trouve le destin de l’humanité. Nous deviendrions des fourmis interchangeables dans une grande usine planétaire (c’est présenté différemment, vous vous en doutez).
Qu’ils arrivent à leurs fins, voilà qui n’est pas sûr. Mais on ne peut nier qu’ils essaient par tous les moyens de nous habituer à ce changement de paradigme (distanciation aberrante, masques, peur de l’autre, délation, confusion provoquée par des décisions arbitraires et absurdes, résignation via cette confusion, la liste est infinie).
Accepter «nous n’aurons plus une vie normale» revient à accepter ce nouveau paradigme.
Isabelle Duchateau, optimiste. 11 mai, 12:59
De Block, médecin à la base, déclare dans un journal que je ne partagerai pas (faut arrêter de faire de la pub à ces psychopathes) que «nous n’auront peut-être plus jamais une vie normale».
Vous rendez- vous compte qu’on vous conditionne petit à petit à cette nouvelle normalité?
Nous vivons baignés de virus et de bactéries, des milliers au mètre cube d’air.
Covid19 est très peu dangereux: 4 personnes sur 5 sont asymptomatiques, taux de mortalité de 0.01% soit 10x moins que la grippe (le références sont ici: https://powerandharmony.com/covid19-les-chiffres-ne-mentent…/)
Mais... on continue à nous marteler que «nous n’auront peut-être plus jamais une vie normale?»
POURQUOI? MAIS POURQUOI?
En novembre 2019, en avril 2018, mettiez- vous un masque pour sortir, faire vos courses?
Non? Pourquoi?
Vous étiez pourtant à risque d’incuber ou de croiser des personnes incubant la grippe, la scarlatine, la varicelle....
Vous avez vraiment envie que vos enfants grandissent dans une société qui a peur de tout et des milliers de virus et bactéries qui se trouvent avec nous depuis la nuit des temps, dans chaque mètre cube qui nous entoure?
N’est-il pas temps que nos dirigeants admettent qu’ils ont cédé à la peur psychopathique de grands malades comme Ferguson, qui, avec son modèle mathématique annonce de millions de décès à chaque nouveau virus SANS QUE CELA NE SE SOIT JAMAIS REALISE?
Notre 3ème acteur dans mon analyse de départ, les globalistes/mondialistes, se réjouissent et vont peut-être prendre goût à la technique du confinement aveugle de pays entiers. Lire https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/pollution-un-confinement-tous-les-ans-pour-atteindre-les-objectifs-climatiques-1204310 . Leurs objectifs climat seraient peut-être ainsi atteints, sans les laborieuses conventions type COP. Vil Gates a même développé un logiciel pour contrôler la quarantaine via la 5G.
«Une étude publiée ce mardi dans « Nature Climate Change » donne le bilan précis du confinement. Du 1 er janvier au 30 avril, la mise à l’arrêt de l’économie a entraîné une baisse de 8,6 % des émissions mondiales de CO2. La baisse est encore plus marquée en France.»
Dans l’analyse géopolitique du confinement, on continue ici, parmi le peuple d’en bas, à s’interroger: pourquoi quasi tous les gouvernements néolibéraux ont-ils décidé ensemble, quasi au même moment, ces mesures arbitraires et moyen-âgeuses du confinement aveugle?
Tous, sauf la Suède. Lire https://www.thelocal.se/20200330/whos-actually-in-charge-of-swedens-coronavirus-strategy Et tiens tiens je ne vois qu’en Suède qu’une séparation très claire existe entre le comité scientifique et le gouvernement. C’est là qu’ils ont pris les véritables mesures sanitaires utiles, puisque le politique n’est pas venu s’immiscer dans les recommandations (ou se cacher derrière de prétendus conseils d’un comité scientifique, qui, on l’a vu pour la GB et le Danemark, n’a jamais émis de pareils conseils).
6/5/2020 Je ne serai pas poursuivie en justice pour appeler Ferguson Lyssenko. Démonstration par un programmeur de métier: le code de base de ses modélisations était déjà foireux à la base. Lire https://lockdownsceptics.org/code-review-of-fergusons-model/
L’auteur relaye d’autres interrogations par d’autres codeurs depuis que le code a été partagé. Il signe ses billets «Sue Denim» - à prononcer à voix haute pour comprendre qu’il préfère garder l’anonymat. En anglais, le p de «pseudonym» ne se prononce pas.
Sa conclusion (typique de la naïveté politique des programmeurs, monde que je connais bien mais que je fréquente avec plaisir, car ils sont fondamentalement bienveillants; je n’ai pas peur des catégories...):
«Tous les documents basés sur ce code doivent être rétractés immédiatement. Les efforts de modélisation d’Imperial devraient être réinitialisés avec une nouvelle équipe qui n’est pas dirigée par le professeur Ferguson (...).
Toute l’épidémiologie universitaire devrait ne plus être subsidiée. Ce genre de travail est mieux effectué par le secteur des assurances. Les assureurs emploient des modélisateurs et des spécialistes des données, mais aussi des patrons de service dont le travail consiste à décider si un modèle est suffisamment précis pour une utilisation dans le monde réel et des ingénieurs logiciels professionnels pour s’assurer que les logiciels de modélisation sont correctement testés, compréhensibles, etc. Les départements universitaires ne disposent pas de ces personnes, et les résultats parlent d’eux-mêmes.»
On savait déjà que le modèle n’avait pas été relu/validé par les pairs, que le code était resté secret. Le prix Nobel Michael Levitt rappelle sur son compte twitter qu’il a communiqué avec Ferguson dès le début, pour lui démontrer ses erreurs, vu que c’est son domaine d’expertise. Sans réponse. Il a baissé les bras.»
8/5 Lire l'article en français https://covidinfos.net/covid19/le-code-source-du-modele-epidemiologique-de-limperial-college-revele-ses-failles/851/
Les questionnements sur les modèles de terreur ne sont plus cantonnés aux tweets d’experts, la presse s’y met. Ouf! Le gouvernement est accusé d’avoir traités en demi-dieux des prophètes de malheur aux modèles erronés, comme Neil Ferguson
Infantilisation, scène 2. Lire l’article de Sacha Mokritzky: «le gouvernement culpabilise les Français, alors qu’il est en grande partie responsable de la situation.» Très intéressante vision sur le discours culpabilisateur de la responsabilité individuelle afin de détourner complètement les devoirs de l’Etat-social…
Je vois enfin verbalisée clairement l’explication pourquoi je n’ai pas relayé les lazzi contre les files de clients au McDo ou chez Zara dès le premier jour du déconfinement (en famille je me suis contentée de commenter: «bof, c’est leur religion, pourquoi on critiquerait?»).
Très belle mise en perspective par l’auteur du jour, Sacha Mokritzky. J’ai rattaché tous ses touittes, c’est illisible en morceaux. J
Source: https://twitter.com/sacha_mok/status/1259833048167833600
"Pourquoi il est dangereux d’insulter les clients qui se sont rués chez Zara ce matin, et pourquoi ça aide le discours gouvernemental ?
Je vais me baser pour ce thread sur cet article que j’ai écrit il y a environ un an pour @ReconstruireFR . Je vous invite à le lire car il sera évidemment plus complet qu’un thread twitter: «Tout est de votre faute» – Reconstruire
Le fil twitter:
Le libéralisme, par essence, prône la liberté individuelle comme facteur d’émancipation. Pour être heureux, il faut être seul maître de son destin. Tout ça a l’air bien joli, dit comme ça. Mais c’est vicieusement utilisé pour remettre toute la responsabilité sur les individus.
En fait, cette théorie du «libre-arbitre» est à la base un discours religieux. Saint Thomas d’Aquin, l’un de ses premiers théoriciens, n’utilisait le libre-arbitre que pour prouver l’innocence de Dieu.
A ceux qui disent «Si Dieu est parfait, pourquoi le mal existe-t-il ?» il répondait : «Dieu reste un être de bonté qui, en offrant à l’homme le libre-arbitre, s’est défait de sa responsabilité quant aux actes commis par les individus.»
Les chantres du libre-arbitre conçoivent le monde comme un ensemble d’individualités (Rappelons-nous de la citation célèbre de Thatcher : «Il n’y a pas de société, que des individus.»)
Cette perception offre aux classes dirigeantes l’exquise possibilité de reporter sur le citoyen la responsabilité exclusive de ses malheurs. «Si vous êtes malheureux, c’est parce que vous l’avez voulu. Nous avons tout fait pour vous protéger mais vous êtes stupides»
Vous sentez bien que cette rhétorique a été très employée par nos dirigeants récemment. «Il va falloir être responsables», disait Castaner, Macron appelait à la «responsabilité de chacun.» Vous la voyez venir, la grosse manipulation ?
Avec ce discours, plus de pénurie de masques ! Plus de retard sur le confinement ! Plus de maintien des municipales ! Plus de lits supprimés et de budget ridicule dans les hôpitaux !
Lorsque l’on insulte, que l’on moque, les gens qui, après avoir été privés de liberté pendant plus de deux mois, veulent se faire plaisir - et c’est normal ! - en allant acheter des vêtements, c’est au gouvernement qu’on laisse la chance de s’exonérer de toutes responsabilités.
Voilà ce que le philosophe Axel Honneth, professeur à l’Université Columbia de New-York,, écrit dans son ouvrage «La société du mépris» : « Le discours sur la responsabilité personnelle tend à détourner complètement le regard des instances de l’Etat-social ».
Il ne s’agit nullement d’affirmer que la prise de conscience individuelle et le changement comportemental sont vains; simplement, au regard de l’immensité du problème, ils s’avèrent anecdotiques, s’ils ne sont pas suivis d’une évolution globale des pratiques politiques.
Je suis végétarien, je trie mes déchets, je coupe l’eau en me brossant les dents, j’éteins mes lumières. Mais je sais que sans prise de décisions politiques rien ne changera.
Je porte un masque, j’évite les déplacements, je me lave les mains, mais je sais que sans prise de décisions politiques rien ne changera.
Pendant le confinement, une de mes chemises a été arrachée par un rosier. Mes chaussures de ville ont un trou dans la semelle. J’irais bien faire un tour chez Zara.
Bref : N’insultez pas les gens qui vont se faire plaisir. Insultez et combattez ceux qui nous gouvernent. Ceux qui ont tué la France et son système social, ceux qui par leur incompétence et leur gestion criminelle nous ont exposé au danger pandémique.»
Ecouter le prof Giesecke suédois expliquer leur choix de non-confinement: ttps://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=bfN2JWifLCY&feature=emb_logo
Je ne cache pas que je fais un dossier à charge (l’autre pan est largement défendu par les médias). Un des épidémiologistes conseillers du gouvernement suédois nous répète ce qu’on serine ici depuis 3 semaines.
Je répète: il n’y a pas de complot, mais nos autorités ont perdu le sens critique. Apparemment, ils semblent écouter les conseils des forces de lobbying peu objectives.
Un exemple: les anticonfinement comme moi, depuis le début, ne comprennent pas comment les gouvernants n’ont pas envisagé le coup suivant, càd ce qui se passera lors du déconfinement alors qu’ils sont habitués à jouer de la stratégie. Ma seule hypothèse: profitant de la panique, des conseillers leur ont soumis une stratégie préparée, qu’ils ont appliquée sans réfléchir aux implications, pour une fois.
J’ai fait partie de ces “conseillers” dans une autre vie (lobbying cigarettier). Je sais comment on procède.
Le site de l’hôte https://unherd.com/
Professor Johan Giesecke, one of the world’s most senior epidemiologists, advisor to the Swedish Government (...) lays out with typically Swedish bluntness why he thinks:
- UK policy on lockdown and other European countries are not evidence-based
- The correct policy is to protect the old and the frail only
- This will eventually lead to herd immunity as a “by-product”
- The initial UK response, before the “180 degree U-turn”, was better
- The Imperial College paper was “not very good” and he has never seen an unpublished paper have so much policy impact
- The paper was very much too pessimistic
- Any such models are a dubious basis for public policy anyway
- The flattening of the curve is due to the most vulnerable dying first as much as the lockdown
- The results will eventually be similar for all countries
- Covid-19 is a “mild disease” and similar to the flu, and it was the novelty of the disease that scared people.
- The actual fatality rate of Covid-19 is the region of 0.1%
- At least 50% of the population of both the UK and Sweden will be shown to have already had the disease when mass antibody testing becomes available
Toujours un délice pour moi de lire ou d’écouter l’épidémiologue suédois Johan Giesecke défendre leur position et, avec le sourire, commenter les autres décideurs européens. Dans cette entrevue, en l’occurrence (hélas censurée de YT depuis ): «je crois qu’aucun décideur ne s’est même posé la question du déconfinement, ils se sont peints dans un coin de la pièce». Il est plus élégant dans sa formulation que je ne le suis. Quand on me présente en famille «la parole de nos experts», je rétorque: «j’ai d’autres sources, je ne lis ni n’écoute Oui Oui sur sa voiture jaune» (pour qui ne connaît pas ce premier livre qu’on lit à l’école «Oui oui et la voiture jaune»). Je pense vraiment que nos «experts» ont raisonné comme des enfants, sans perspective, sans complexité.
5/5. Lisons chez Libé: la Suède est-elle bientôt proche de l’immunité collective ? Comprenons bien l’article: il faut savoir que les medias et les politiques VEULENT trouver des pous sur la tête de la Suède, car si ce pays réussit tous les autres paniqueurs seront la risée du monde.
Les autorités suédoises sont assez certaines de leur fait, au point de se moquer gentiment des autres pays, comme je l’ai relayé pour le Johan Giesecke hier (on ne raille pas quand on craint des milliers de morts «à la seconde vague» prétendue).
La plupart des scientifiques qui osent s’exprimer en parole critique sont aussi bien plus sûrs:
* il y a de fortes chances que le virus ne soit pas aussi dangereux que ce qu’on chante depuis deux mois,
* on peut soutenir l’immunité des citoyens avec des moyens simples,
* on peut même prévenir la maladie avec la chloroquine si on craint un sursaut,
* on ne risque pas de seconde vague (sauf si on empêche l’immunité de groupe).
Je relayerai sous peu l’interview d’une chercheuse en immunologie, qui a eu plein de postes à responsabilité; Prof Dolores Cahill (https://www.imi.europa.eu/…/Governa…/sc/Bio_Cahill_Nov16.pdf). Elle est limpide dans son partage en vidéo avec le gars de Computing Forever.
J’ai aussi relayé hier les deux entrevues avec la généticienne Alexandra Henrion-Caud, qui nous rappelle qu’elle n’a jamais vu autant de mauvaise science que dans ce dossier-ci.
Je me plie volontiers aux règles du vivre ensemble quand elles ont du sens. Rouler à 30km à l’heure près des écoles, logique! Limiter la vitesse à 120km/h par sécurité et pour la consommation de pétrole: logique. Payer des impôts pour financer les biens communs, par solidarité: logique.
Mais porter un masque en fin d’épidémie, en outre quand on n’est pas malade: illogique. Je rappelle qu’en Asie, on porte le masque quand on se sait malade; et non, comme on le croit souvent, pour se protéger des autres. Porter un masque, c’est toute une culture. Ici, en Belgique et en France, pour l’instant, on passe pour des barakis à pratiquer le port du masque en dépit du bon sens. Je n’élabore pas, j’ai fait au moins dix billets sur le sujet.
Garder 1.50m de distance physique est tout aussi illogique et scientifique. Un peu d’infos chez le dr Zoe Harcombe (licenciée en économie Cambridge et et docteur en nutrition) dans son dernier article https://www.zoeharcombe.com/2020/06/social-distancing-the-evidence/.
Je connais Harcombe par son travail nutri. Elle est pointue, curieuse, et porte souvent un regard latéral et très documenté sur les mantras officiels. Pas étonnant qu’ici aussi elle s’interroge sur l’utilité de la distanciation.
Dans son récent article (8/6) «Social distancing – the evidence», elle rappelle la chronologie des conseils de l’OMS.
Elle souligne qu’aucune étude n’existe sur l’utilité de cette dernière mesure. Et c’est bien logique: on garde ses distances avec des malades (et encore, c’est dans le cas où on doute de sa propre force immunitaire). On ne se distancie pas des sujets sains. On sait désormais que le mantra «vous pouvez être un porteur sain» s’avère totalement faux, renseignements pris auprès de l’OMS figures-vous!
Ce fut un coup de génie d'imaginer cette fable de porteur asymptomatique, car elle a pu rendre tant de citoyens paranos: ouille ouille, je peux tuer ma grand mère! C'est une fable bien sûr, mais martelée avec tant de force par les medias et les gouvernants que la plupart des gens y croient.
Tous les pays dont je lis les articles sur le net pratiquent la distanciation physique sous le terme «social» (ce qui est significatif: il s'agit de distance physique en réalité, pas "sociale", qui voudrait dire un choix de classe, par exemple) et en dépit de toute science sur le sujet.
C’est inconfortable pour tous les citoyens et c’est très dommageable pour les magasins et les restaurants. Ils ont déjà perdu beaucoup d’argent avec le confinement, ils vont en perdre encore plus avec ces mesures qui en découragent plus d’un. Vous êtes étonné que le bon peuple s’interroge et se demande ce que cela cache? On voudrait fabriquer des complotistes qu’on ne ferait pas mieux.
On adore les courbes, n’est-ce pas? Et pas seulement sur la plage. Allons-y: graphique chez Jon Miltimore @Miltimore79 le 28/7
On y voit la réalité des hospitalisations en soins intensifs en Suède versus les diverses prédictions.
Lire leur analyse sur le site https://fee.org/articles/sweden-s-actual-covid-19-results-compared-to-what-modelers-predicted-in-april/
«Les résultats réels de COVID-19 en Suède comparés aux prévisions des modélisateurs en avril
L’épidémiologiste en chef en Suède, Anders Tegnell, affirme qu’une baisse massive des cas de COVID-19 montre que «la stratégie suédoise fonctionne». A-t-il raison ?
(...)
conclusion: On pourrait dire que la prudence était de mise étant donné la menace inconnue de COVID-19. Cet argument est moins convaincant si l’on tient compte du coût des mesures de confinement - récession mondiale imminente, centaines de millions d’emplois perdus, millions d’entreprises fermées, troubles sociaux historiques, montée de l’extrême pauvreté et détérioration généralisée de la santé -.
Heureusement, il n’est pas trop tard pour tirer les leçons de nos erreurs. Mais nous devons d’abord les reconnaître.»
Et que vivent des gars courageux comme Anders Tegnell, épidémiologiste en responsabilité en Suède, qui a gardé la tête froide. Face au monde occidental entier et au Suède-bashing éhonté dans nos médias.
NB. La FEE: «We turn complex ideas into practical concepts for you to live an individually empowered life and make the world a better place». J’aurais voulu inventer une phrase si claire pour exprimer mes intentions d’écriture!
J’ai vu passer ce texte chez Isabelle Eristoff sur fb. Je l’ai mis en scène en petit poster, tellement j’adore le texte.
Août 2020 Miam, miam, merci Russia Today, le réseau qui n’existe que pour faire la nique à Macron & sa clique et qui nous informe ce 19/8:
« La Haute Cour de Nouvelle-Zélande a jugé que le premier lockdown de neuf jours du pays, Covid-19, du 26 mars au 3 avril, était illégal car il portait atteinte aux droits et libertés des personnes sans base légale.
La Haute Cour de Nouvelle-Zélande a statué mercredi que les ordonnances de maintien à domicile du pays, sous la menace de sanctions, constituaient une violation des libertés civiles, après que l’avocat Andrew Borrowdale ait intenté un procès contre le gouvernement en juillet.
Un panel de trois juges a renoncé à un certain nombre de plaintes associées mais a admis que les autorités auraient dû inscrire l’ordre dans la loi avant d’utiliser la menace de la détention policière pour garder les gens à l’intérieur.
«Bien qu’il ne fasse aucun doute que l’exigence était une réponse nécessaire, raisonnable et proportionnée à la crise du Covid-19 à l’époque, l’exigence n’était pas prescrite par la loi et était donc contraire à l’article 5 de la loi sur la déclaration des droits de la Nouvelle-Zélande», peut-on lire dans le jugement. «
A nous! A vos plumes, citoyens!
Lire https://www.rt.com/news/498430-new-zealands-lockdown-ruled-unlawful/
De tempérament naturellement mélancolique et pessimiste, j’ai développé une ascèse de l’optimisme. Je me réjouis donc de voir que les medias de grand chemin publient des tribunes extérieures critiques.
Comme ici
«»Nous sommes désormais plus de 5000 citoyens inscrits - en moins de 3 semaines - sur la plateforme Facebook «MASQUES ET ANTIMASQUES» à nous indigner quotidiennement des mesures liberticides qui nous sont infligées depuis le mois de mars et nous alerter les uns les autres sur la gestion absolument catastrophique de la crise sanitaire», écrivent plusieurs membres de la plateforme Facebook «MASQUES ET ANTIMASQUES».
Article signé par Mathieu SIMONIS, avocat au barreau de Liège, Terry HA VAN, travailleur et navetteur bruxellois, et la grande majorité des adhérents"
Je me réjouis aussi de voir les réponses à un sondage en ligne du Figaro sur le port du masque (18/8). A la question «Accepteriez-vous de porter un masque partout en dehors de chez vous ?», +- 34.5% répondent «non». Plusieurs jours d'affilée. Super!!! J’aurais voté pour 15%, je suis donc enchantée de voir le double.
Et enfin, «quand on est dans la bouteille on ne voit pas l’étiquette», dit-on. Encore moins quand il y a une tempête dans la bouteille. Je voudrais commenter à froid, pour calmer les esprits. Contrairement à la plupart des internautes que je lis ici, je suis très enthousiaste sur ce qui se passe: les mesures et les brutalités policières ne sont que la marque d’un système à bout de souffle, un néolibéralisme sans entraves, aidé par une hygiénotechnocratie, devenu cinglé, qui sent sa fin proche et donne les derniers coups de pied. Je ne pense pas que la fin du capitalisme est (déjà) là, hélas, mais je vois bien la fin programmée d’un système qui s’auto-étouffe. On va subir quelques contractions douloureuses, comme un accouchement sans péridurale, mais je vois plutôt une passade initiatique vers un autre mode de fonctionnement citoyen.
15.5 Qui pose des questions au Politburo qui nous gouverne ? Où est l’opposition ? Où sont les voix critiques au sein de leurs propres partis ? Si c’est ça la démocratie, mettez-moi la taille supérieure pour essayer, svp. Je me sens engoncée dans celle-ci.
Je me splique.
En Belgique, nous ne pourrons pas nous rendre dans une résidence secondaire à la côte ou en Ardennes avant le 8 juin. Pour « ne pas encombrer les hopitaux là-bas ».
1/ Quand les hopitaux belges ont-ils été submergés ? Une petite pointe à Tirlemont, une toute petite ville. Sinon pas grand chose. Ou je me trompe et ma mémoire me fait des trous.
2/ Dans quel monde fou imagine-t-on qu’en fin d’épidémie on va submerger les hopitaux ? Les autorités ont foiré en déclarant le confinement aveugle, sans même penser au processus du déconfinement.
Ils ont fait une véritable erreur, ils se sont peints dans un coin de la pièce comme disent les anglophones. On y est, au stade déconfinement, ils ont maintenant peur que le covid flambe. Or, d’autres pays ont aussi pratiqué cet enfermement idiot, ont rouvert récemment : ça va, les gars, pas de flambée.
Sidonie, notre PM, nous répondra que c’est la décision de Dupont et Dupond, notre comité scientifique. Eh bien posez-leur la question !
NB. Je ne peux m’empêcher de rappeler à notre PM que c’est le gouvernement qui décide, pas des « experts »
2.9 Lire la totalité sur https://www.kairospresse.be/?p=4547
«Surtout, pas de vagues, pas de remuements, pas de disputes : nous avons la situation bien en main. Ne vous occupez de rien, on se charge de tout ; laissez-nous faire et restez tranquillement devant votre boîte à images, au boulot – si vous en avez un, sinon remuez-vous bon sang ! – à vos places dans les files des supermarchés. Et silence. Voilà en quoi consiste maintenant la parole politique. Voilà, en substance, ce que nous disent Charles Michel, Emmanuel Macron et tous les autres. Et c’est aussi, hélas !, ce que, sans le dire, laissent entendre les organisations de travailleurs dont l’immobilisme n’a d’égal que l’absence de tout discours un tant soit peu revendicatif devant les assauts menés ici et là contre ce qu’était encore, il n’y a pas si longtemps, la « sécurité sociale » prise au sens le plus large. L’heure n’est plus aux vieilles et vaines disputes mais au consensus, qu’on se le tienne pour dit. Certes, il existe encore, dieu merci – si j’ose dire – quelque chose comme une ou des oppositions»
(...)
«Les exemples, en tout cas, ne manquent pas et, en les additionnant, on ne peut que constater combien le droit des gens est en régression partout ; si l’on ajoute à cela la surveillance et le contrôle de nos moindres faits et gestes – sous couvert de la lutte contre le terrorisme –, et que nos convictions et choix de vie, que nous pouvions croire à l’abri de toute forme d’ingérence, peuvent être connus des officines de police. On voit bien que, généralement, tout cela nous mène insidieusement vers la forme larvée d’un fascisme doucereux et pernicieux auquel, de surcroît, on nous demande d’acquiescer pour « notre plus grand bien ». Puisque, c’est une affaire entendue : il n’y a pas d’alternative. «
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L’auteur: Jean Pierre L. Collignon. «Journaliste localier en Télévisions communautaires pendant une vingtaine d’années et par ailleurs ex- “Indispensable Chroniqueur Mondain” dans l’émission “radio images cinéma” sur la première chaîne radio de la rtbf, il profite de sa retraite autant que faire se peut et met un point d’honneur à ne pas lâcher la bride au naufrage qui le guette en collaborant à Kairos et, à l’occasion, à d’autres entreprises qui valent le déplacement…»