13.7 2020 Page 14 du dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), début 2020. Le Ministère de la Vérité d'Orwell (dans son livre 1984) est en train de s'installer chez nous. Quelques billets sur cette nouvelle censure et sur la faillite des medias classiques, sur les manipulations de stats aux fins de générer l'effroi. Ou un aperçu de la fabrication de la Grande Panique de 2020. Lire aussi le chapitre "Discernement en ces temps d’infox ou comment décoder les déconneurs " ou "Laisser les stats aux statisticiens" (et pas aux journalistes, par exemple)
Les liens seront établis sous peu, pour un texte suivi.
24/3 Pour ceux qui croient encore à l’internet libre, il se pourrait que l’on aie importé un virus chinois, mais aussi une censure chinoise ... L’article d’ Aaron Ginn que j’ai relayé récemment a été ôté de la toile, sous le prétexte qu’il mettait en danger les consignes officielles - ce qui n’est absolument pas le cas. Tout profane qu’il soit, il analysait intelligemment les données à notre disposition. Il ne remettait pas en question les mesures de précaution. Son analyse a même été saluée par un chercheur, auteur de nombreuses publications dans des journaux de renom, le professeur Peter C Gøtzsche - dont je vous invite à lire l’article d’hier «The Coronavirus mass panic is not justified» - en pdf sur son site; en français chez le docteur Girard.
“La panique générale concernant le coronavirus n’est pas justifiée.
L’auteur se propose de résumer ce qu’il sait sur le coronavirus à l ’heure actuelle. Il est en relation par internet avec de nombreux intervenants du monde entier : le professeur Ioannidis, Aaron Ginn, Graig Glassman etc.»
NB1. Voir la bio de Gotzsche: https://www.deadlymedicines.dk/about/
NB. Rappel aux nouveaux arrivants: le temps dira qui a eu raison. Je suis solidaire et je respecte le confinement, même si je questionne l’utilité d’icelui, mais j’exige qu’en ces temps de crise on puisse exprimer des questionnements, une pensée latérale. Il semble que cela devienne de plus en plus difficile, on est tout de suite traité de complotiste.
On le savait, que la concentration des médias dans les mains de quelques milliardaires allait se payer cher bientôt. On y est. Les chiffres du très officiel institut Koch ne reflètent pas du tout ce qui est dit dans la presse allemande et internationale.
Relais via spr: https://multipolar-magazin.de/artikel/coronavirus-regierung-ignoriert-daten
«The latest figures from a special report by the German Robert Koch Institute show that the so-called positive rate (i.e. the number of test positives per number of tests) is increasing much more slowly than the exponential curves shown by the media and was only around 10% at the end of March, a value that is rather typical for corona viruses. According to the magazine Multipolar, there can therefore be „no question of a dangerously rapid spread of the virus“.
25/3 Je continue à me soumettre au confinement, je continue à respecter le virus qui est venu donner le coup de pied indispensable dans la fourmillière, mais je continue à ne pas comprendre pourquoi on instille une telle panique dans les medias.
J’illustre par un raisonnement très personnel, un comparatif avec l’impact mortel du diabète. Au 25/3 le worldometer indique 20.547 morts dus au covid, dans le monde, depuis le début de l’épidémie aux environs du 20 janvier - 60 jours, donc. (https://www.worldometers.info/coronavirus/#countries).
Si on veut jouer aux statistiques qui font peur, en se basant sur les chiffres de la fédération du diabète FID (https://diabetesatlas.org/fr/), sur ces 60 jours, 10.800 personnes sont décédées de complications du diabète.
Pourquoi ne voit-on pas des unes sur le sujet ? Des cercueils, des familles éplorées, des médecins désolés ? Cette épidémie-là ne s’arrête pas, comme le fera la pandémie actuelle: elle persiste 12 mois par an...
Selon les estimations de la FID, environ 4,2 millions d’adultes mourront des suites du diabète et de ses complications en 2019. C’est l’équivalent d’un décès toutes les huit secondes. Or, cette affection est aussi peu évitable que le virus par monsieur tout le monde, car elle se développe par l’interaction complexe de facteurs comportementaux, génétiques et socio-économiques (oui, tout juste, comme le cancer). Personne ne cherche délibérément le diabète. Même des sportifs en sont victimes, pourtant ils font tout « comme il faut » en matière de santé. Le diabète s’attrape aussi bêtement que le virus, chers amis.
Parenthèse collatérale : si les gouvernants ont le pouvoir de prendre de tels risques avec l’économie et la santé mentale de leurs concitoyens, pourquoi n’interviennent-ils pas face à la malbouffe et la pollution (y compris électromagnétique), qui sont toutes deux liées à la montée en puissance du diabète ? Qui n’est pas dû à « une consommation excessive de sucre », comme la rumeur le voudrait. Chouette, encore une question à leur poser au sortir de la crise.
Je publie beaucoup depuis peu, mais ce sont des sujets sur lesquels je veux communiquer depuis longtemps. J’en profite pour informer sur cet horrible fléau moderne. J’extrais deux paragraphes du FID.
« En 2000, le nombre d’adultes vivant avec le diabète dans le monde était estimé à 151 millions. En 2009, on était passé à 88 %, soit 285 millions. Aujourd’hui, selon les calculs, 9,3 % des adultes âgés de 20 à 79 ans - soit le chiffre incroyable de 463 millions de personnes - vivent avec le diabète. « (...) « Il y a dix ans, en 2010, on projetait que 438 millions de personnes dans le monde seraient atteintes de diabète en 2025. Il reste plus de cinq ans avant que cette échéance n’arrive, mais cette prévision a déjà explosé (25 millions de cas en plus). ».
Petite info un peu gore par rapport à mon ton habituel, info qui pourrait peut-être convaincre que la lutte contre la malbouffe et la pollution devraient être des enjeux politiques plus musclés.
15/4 Est-il possible d’être si bête? On nous annonce que google & Cie vont bannir les infos «non conventionnelles» autour du corona et des problèmes sanitaires 5G. Si c’étaient des fakes, alors il faudrait m’interdire aussi d’écrire que boire du jus d’escargot à la pleine lune me fait rajeunir ou que manger tout cru va faire repousser mon doigt sectionné, ou que ... enfin imaginez toutes les carabistouilles du net. S’ils doivent interdire les discussions autour des dangers de la 4G-5G, c’est que des intérêts stratégico-économiques sont en jeu, voyons. Je ne sais pas si je suis claire, mais pour moi c’est limpide.
Ont-ils jamais joué au Stratego, ces gars-là? Ou alors, voyant la distraction de l’internaute depuis 10 ans, ils nous croient tous idiots?
Facebook avait déjà reconnu censurer les discussions autour de la sécurité des vaccins... On peut tenir le même discours: si ce sont des sottises, alors laissez dire. Nous, on laisse bien dire les gouvernants, alors hein bon.
5.5 Pièges en interview: le cas Raoult. Une belle leçon de décodage par une ex-consultante dans des cabinets de conseil: comment la journaliste de BFMTV essaie de coincer le prof Raoult dans un récente entrevue (mon dieu qu’il est patient). Intéressant que dans sa vidéo l’analyste nous ramène à nos propres expériences en société, car nous y rencontrons les mêmes pièges. Et nous n’avons pas le potentiel nerveux et intellectuel de Raoult pour contrer ces 5 pièges classiques -> https://www.youtube.com/watch?v=O6HFceKepWg
6.5 L’entretien avec les Drs Dan Erickson et Dr. Artin Massihi, remettant en perspective la narration officielle covid1984 grâce à leurs tests, a été censurée de YT puis de Vimeo. Elle se trouve désormais sur dailymotion, espérons bientôt sur un peertube encore plus indépendant -> https://www.dailymotion.com/video/x7tp2s3
Que disent-ils de si dangereux rebelles ou incitateurs à la haine? Eh non, ils ne sont que bon sens: «Ce sont les malades qu’on confine, ne restez chez vous que si vous êtes malade, ne portez de masque que si vous êtes malade ou si vous travaillez en hopital»
Merci à tous les censeurs de nous pointer ainsi les documents qu’il faut vraiment regarder, car ils contiennent probablement de la dynamite pour le story-telling du jour.
«Le Dr Daniel W. Erickson de Bakersfield, en Californie, est un ancien médecin des urgences qui est copropriétaire, avec son partenaire le Dr Artin Massih, de la clinique Accelerated Urgent Care à Bakersfield, en Californie. Ce sont des professionnels médicaux expérimentés qui ont 40 ans d’expérience pratique dans le traitement des virus et des infections respiratoires. En regardant les nouvelles en Chine en janvier, ils savaient que le virus était en route. Ils ont commandé de nombreux tests COVID-19 parce qu’ils savaient qu’ils en auraient besoin. Ils ont testé des milliers de personnes et découvert par eux-mêmes ce que les épidémiologistes du monde entier disent : « Le COVID-19 est arrivé ici plus tôt qu’on ne le pensait, est plus omniprésent et, en fin de compte, pour la population générale moins meurtrier que nous ne le pensions ».
Voir l’avis officiel qui se désolidarise: « L’American College of Emergency Physicians (ACEP) et l’American Academy of Emergency Medicine (AAEM) condamnent conjointement et catégoriquement les récentes opinions publiées par le Dr Daniel Erickson et le Dr Artin Massihi. Ces réflexions imprudentes et non testées ne parlent pas pour les sociétés médicales et sont incompatibles avec la science et l’épidémiologie actuelles concernant COVID-19. En tant que propriétaires de cliniques locales de soins d’urgence, il semble que ces deux personnes publient des données biaisées et non examinées par des pairs pour faire avancer leurs intérêts financiers personnels sans se soucier de la santé du public. La désinformation COVID-19 est répandue et dangereuse. Les membres de l’ACEP et de l’AAEM sont des témoins directs du bilan humain que COVID-19 fait peser sur nos communautés. L’ACEP et l’AAEM déconseillent fortement toute déclaration des Drs. Erickson et Massihi comme base pour la politique et la prise de décision. »
7/4 Un bel article, bien structuré, de jolis graphiques, dans Lemonde.fr du 7/4, pour nous expliquer un conte à dormir debout: pour la première fois de notre histoire, une épidémie qui ne durerait pas 6 à 12 semaines et qui ne s’éteindrait pas toute seule... Pire! Elle reviendra encore plus virulente, peut-être! Garde-toi, citoyen.... Les grands rassemblements resteraient interdits longtemps, les écoles et les bars resteraient fermés, nous devrions maintenir la distanciation physique. Ils n’ont pas osé dire, comme l’américain Fauci: vous ne pourrez plus jamais vous serrer la main (texto!).
Si le journalisme n’existe plus, où sont donc les autres contre-pouvoirs démocratiques, qui poseraient les mêmes questions? Que font les députés? Les asbl? Les ONGs?
Merci de me faire suivre des pistes...
Tant que je suis sur le site du Monde, «Plus de 93 000 personnes ont désormais succombé à la pandémie qui, selon la patronne du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, aura « les pires conséquences économiques depuis la Grande Dépression » de 1929.» dans un autre article https://www.lemonde.fr/…/coronavirus-le-monde-tente-d-evite….
Mais non, enfin! Ce sont les décisions irrationnelles des gouvernements qui plomberont l’économie, le virus n’y est pour rien, il a servi de prétexte. En outre, on sait qu’on déclare vite «mort du covid» qqn qui meurt à l’hopital, désormais. Ces 93000 ne signifient rien, sauf la grande douleur pour les proches.
Le chapeau de l’article «Alors que le monde se rapproche du seuil des 100 000 morts».... est à mettre en regard du chiffre des décès «de la grippe» aux USA en 2018: 80.000 morts.
Un conte à dormir debout....
NB. Ce n'est pas si curieux finalement si l'on investigue un peu combien Le Monde est arrosé par Gates
Arrêtez de critiquer ou de polémiquer! Laissez faire les grands. Union nationale avant tout.Taisez-vous!
NB Que les amateurs de critique «poinbt goodwin» qui trouvent l’affiche osée rejoignent les raisonneurs qui me traitent de «complotiste». Zoup, dans la cour de récré, en rang deux par deux. En route pour la retenue. Vous me copierez cent fois en 3 couleurs: «Elle a le droit de penser, elle a le droit de s’exprimer au nom de tous les morts pour rien, des femmes enfermées avec leur agresseur, des enfants battus, des personnes en maladie chronique ou grave non soignées pendant plus de 2 mois».
Dans https://www.independent.co.uk/voices/coronavirus-new-zealand-jacinda-ardern-cases-deaths-leadership-a9460591.html le journaliste admire la PM de Nouvelle Zélande, qui a été stricte dans son confinement.... pour un pays si atteint qu’ils ont 1000 cas diagnostiqués et 4 morts (dont je rappelle que personne ne peut savoir s’ils sont morts du covid ou avec le covid)
Des mesures appropriées, écrit-il? Ma part intellectuelle adore observer l’hallucination collective, le reste de mon être est atterré et pense à toute la souffrance qui découlera de cet effondrement. Peut-être.
Relais du physicien @NikolovScience sur tw. On attendait l’épidémie aux States car ils sont bien plus pragmatiques que nous, en Europe et ne se perdent pas en arguties. Des chiffres, des vérifications.
Aux E.U., les modèles ahurisssants et catastrophistes de Fauci (l’ami de Gates) promettaient des dégâts par manque de lits etc. Or, la réalité dément toutes ses manipulations du publicpar peur interposée.
Source: https://twitter.com/NikolovScience/status/1246823479820693505
@NikolovScience: Ph.D. Physical Scientist with a broad range of interests in various fields of science, i.e. climate, cosmology, astrophysics, nutrition, archaeology etc.
Une longue démonstration argumentée, par Nate Silver, fondateur du site 538: «Rapporter le nombre de cas covid-19 n’est pas utile si l’on n’a pas le détail des procédures...».
If you follow me on Twitter, you’ll know I’m constantly going on about how the number of COVID-19 cases is not a very useful indicator of anything — unless you also know something about how tests are being conducted.
Lire la suite https://fivethirtyeight.com/features/coronavirus-case-counts-are-meaningless
Parmi les rares journalistes autorisés lors de la conférence de presse covid-19 , Alexandre Penasse de Kairos Presse, un magazine antiproductiviste très critique, auquel je suis abonnée et dont je me délecte de chaque numéro bimestriel.
« « Ma question est : par rapport aux décisions que vous prenez maintenant, quelle légitimé démocratique y a-t-il à prendre ce genre de décisions quand la plupart des membres qui décident et réfléchissent font partie de multinationales et de la finance ? », a-t-il ajouté, avant de conclure : « Je crois que 10 millions de Belges aimeraient avoir une réponse à cette question et que la question à se poser n’est pas de savoir comment vos services de presse ont réussi à laisser rentrer un journaliste qui pose de vraies questions mais pourquoi ces questions ne sont pas débattues démocratiquement ».
On se tape de savoir ce que notre PM a répondu, elle défend son pré carré, càd les lobbies qui nous gouvernent.
Tout aussi intéressant que l’historique de ce malaise, il est sidérant de lire les commentaires des lecteurs de Sudinfo sous l’article. Cela confirmerait la rumeur que la majorité «demande» le confinement... une majorité de «malgré nous», donc? (je me retiens d’écrire «collabos», ah non tiens, je viens de le faire). L’histoire ne se renouvelle pas. Vivement le maquis!
NB juillet. Inutile de préciser que, depuis lors, le cher Penasse est bloqué à l'entrée des conférences...
Une millième raison de quitter ce réseau-ci ou YT et de rejoindre les projets Framasoft (https://taty.be/articles/FQ9.html). Je copie d’un compte qui ne permet pas le partage: «VACCINATION. Zuckerberg auditionné pour la censure exercée par Facebook
En gros, le juge lui dit «vous avez créé votre réseau social Facebook afin de relier les gens entre eux et qu’ils échangent toute information utile ou pas entre eux ?»
Zuckerbergl boit un coup et dit «oui c’est vrai mais il y a des infos dangereuses qui circulent et...» Le juge le coupe et lui dit de s’en tenir juste à répondre aux questions demandées et qu’il n’a pas de temps à perdre ...
Ensuite il lui dit : «si votre réseau avait ce but, pourquoi appliquez-vous une mesure de censure stricte sur leurs échanges, ça ne vous regarde point ce qu’ils échangent et se disent, c’est le droit que vous leur avez donné avec Facebook ?»
Zuckerberg boit et dit «non notre censure s’applique uniquement sur les discours décourageants à l’encontre des vaccins ou de leur dangerosité et il est important que les gens se vaccinent et acceptent de se faire vacciner !»
Le juge «d’où tenez-vous ces informations que les vaccins ne sont pas dangereux ? Avez-vous une étude qui garantit à 100% la sûreté des vaccins que vous prônez ?»
Zuckerberg boit et dit «non je n’en ai pas, il n’y a rien de garanti à 100% mais il est nécessaire de le faire.»
Le juge : «donc vous n’avez aucune habilité pour conseiller sur les vaccins ni étude pour garantir la santé des gens et donc aucun droit d’appuyer les raisons de votre censure extrême sur le réseau que vous avez fournis à ces usagers... Je vous convoquerai prochainement !»
Voilà en gros l’échange, l’essentiel est là.» source: https://www.facebook.com/groups/698141807656499/wp/178806850021193
NB. Diaspora m’attend, je le sais ;) mais ce que je partage ici est déjà connu des gens qui sont sur diaspora. Le transit à ce moment-ci n’aurait pas de sens.
Ou la question des medias en faillite. Mes amis si avides de nouvelles «classiques» sont-ils bien conscients que la bassesse de cour (pun intended) bride parfois la parole?
Lire ce beau texte, indigné, de Michel Onfray. J’y ai appris un mot, en plus! Verbigération: Dévidage automatique de mots ou de phrases entières, sans suite et incohérents, que l’on rencontre surtout dans les états démentiels. Je sens qu’il va servir, celui là.
J’extrais.
«Le récent discours du président de la République a été vu par trente sept millions de téléspectateurs. Chacun aura pu mesurer lindigence dune prise de parole de presque une demi-heure dans laquelle linformation majeure était que le confinement, si les citoyens ont dici là été sages et soumis, et non si le gouvernement sest montré intelligent et performant, pourrait être levé le 11 mai. En dehors de cela, du vent, de la bise, du zéphyr, de laquilon, de lautan, du mistral, comme il en soufflait sur les tréteaux du théâtre scolaire de madame Trogneux. Mais, pitoyable jusquau bout, ce vent était même un faux fabriqué par les ventilateurs de communicants. «
Il déroule ensuite les commentaires des journalistes pourtant diplomés, aguerris. Atterrants de flagornerie.
Onfray conclut «Résumons-nous: humanité, modestie, précision, humilié, empathie, franchise, vérité, lyrisme souriant, lintervention du président de la République française fut, selon cette brochette de journalistes, un sommet de morale et dintelligence, de vertu et de justesse. Bizarre, sans le secours et le concours de ce genre de lumières, je ne men serais pas rendu compte «
NB. Jeunots, «Radio Paris» se réfère à l’occupation allemande et à sa propagande.
Ah qu’elle est bien embêtante, cette Suède. Elle agit en douceur dans cette crise! Et avec efficacité. Pas un média classique pour la soutenir, tous cherchent la faille. Lire une explication chez des analystes de longue date de la propagande médiatique: https://swprs.org/coronavirus-un-medecin-suisse-parle
Un extrait + comparaison des deux graphiques, l’apocalyptique et le réel
« Certains lecteurs ont été surpris par la diminution du nombre de décès en Suède, car la plupart des médias montrent une courbe en forte hausse. Quelle en est la raison ? La plupart des médias affichent des chiffres cumulés par date de déclaration ou rapportée, alors que les autorités suédoises publient les chiffres quotidiens beaucoup plus significatifs par date de décès.
Les autorités suédoises soulignent toujours que tous les cas nouvellement signalés ne sont pas morts au cours des dernières 24 heures, mais de nombreux médias ignorent ce fait (voir le graphique ci-dessous). Bien que les derniers chiffres suédois puissent encore augmenter quelque peu, comme dans tous les pays, cela ne change pas la tendance générale à la baisse.
En outre, ces chiffres représentent également les décès dus au coronavirus et pas nécessairement ceux qui en découlent. L’âge moyen des décès en Suède est également supérieur à 80 ans, environ 50 % des décès ont eu lieu dans des maisons de retraite et l’effet sur la population générale est resté minime, même si la Suède a lune des plus faibles capacités de soins intensifs en Europe.
Toutefois, le gouvernement suédois s’est également vu attribuer de nouveaux pouvoirs d’urgence en raison du „coronavirus“ et pourrait encore participer à des programmes ultérieurs de recherche des contacts."
Avis à la Pravda, dont je relaye l’article ci-dessous: des équipes indépendantes ont déjà démontré que le virus était contagieux mais peu virulent, que nous avions des médicaments efficaces, qu’il ne se propageait qu’en zones confinées et non dehors, que sa mortalité était proche de celle de la grippe. Pourquoi titrer apocalypse?
(le titre est ma reformulation) Dans cet article du 16 mai https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/covid-19-petit-manuel-d-ingenierie-224459, Nicopol déconstruit le montage médiaticopolitique depuis le début de la crise. Bien conçu, bien écrit, juste ce qu’il faut d’acidité, je me suis régalée. Sa conclusion de cet énième manifestation de la stratégie du choc:
«Que peut-on en déduire de cela ? Que, depuis les attentats du 11 septembre 2001 (presque 20 ans déjà…), l’Occident vit dans la peur et l’angoisse permanente, une ambiance oppressante, anxiogène, soigneusement alimentée par nos gouvernants et nos médias, dans laquelle les populations épuisées par une vie de plus en plus aliénante et précaire sont en tension permanente et résignée, non dénuée de fascination masochiste, du prochain attentat, de la prochaine fermeture d’usine, de la prochaine hausse d’impôt, « réforme » des retraites ou « dépoussiérage » du code du travail, de la prochaine crise bancaire qui nous pend au nez (et qui, du reste, a commencé juste avant l’épidémie), sans parler de l’invasion imminente des forces du Pacte de Varsovie – pardon, je veux dire des manœuvres de « déstabilisation » du « régime » de Vladimir Poutine. Ce virus n’est que la cerise sur le gâteau, le couronnement inespéré de l’édifice de la peur, le prétexte « too good to be true » pour parachever le système de surveillance et de répression de la pensée, donner un nouveau tour de vis aux « politiques d’austérités », justifier le plus vaste détournement de fonds de l’histoire de l’humanité au profit des grands détenteurs du capital et de leurs obligés (via les masses astronomiques de fausse monnaie en train d’être injectées dans les circuits financiers – comme dans un bon tour de magie, « détourner l’attention » est ici le truc). Le symptôme d’une civilisation occidentale incapable de supporter l’idée de sa finitude et de la mort inéluctable de toute existence ; le fantasme millénariste de quelques turbo-milliardaires qui se prennent à la fois pour des Oracles, des Rédempteurs et des Dieux ; la putasserie d’un système médiatique basé sur le « clic » frénétique des Internautes (et bien sûr, un gros titre qui contient les mots-clefs « Inquiétude », « Alarmant », « Pire que prévu » ou « Enfant mort » fera beaucoup plus de vue qu’un autre qui contient « Rassurant », « Moins grave qu’anticipé » ou « Rien d’inhabituel ») ; la fourberie d’une petite élite transnationale qui saura toujours profiter d’une bonne crise pour s’enrichir encore davantage – ou, si le navire coule vraiment, montrer les premiers dans les canaux de sauvetage... «
«Nicopol: Ingénieur de formation, acteur de l’aide au développement par profession, voyageur toujours, avide d’histoire et de philosophie, lecteur compulsif de Nietzsche, Jared Diamond, Albert Camus et Chögyam Trungpa, radical dans ses convictions mais toujours prêt à en changer... Une seule règle : le «principe de réalité».
La fabrique de la confusion et infos contradictoires, un édito de JM Dupuis.
«Lorsque, en tant que citoyen “de base”, vous vous faites ainsi ballotter par des informations contradictoires, sans aucun moyen de savoir qui dit vrai, c’est le signe que vous êtes en danger, selon la philosophe Hannah Arendt, rescapée du nazisme et spécialiste des systèmes totalitaires.
Comment la vérité est sacrifiée. Selon Hannah Arendt, les régimes totalitaires prennent un pouvoir “total” sur les individus en les arrosant d’informations contradictoires, jusqu’à ce qu’ils n’aient plus aucun moyen de savoir où se trouve la vérité.
Sous Hitler, sous Staline, explique-t-elle, le citoyen ne savait jamais à quelle sauce il allait être mangé. La propagande gouvernementale ne consistait pas à simplement “mentir” aux citoyens, en présentant une version “officielle” des faits dans les journaux, version qui aurait alors pu aisément être critiquée.
Non, c’était beaucoup plus subtil et efficace que cela.
Pour empêcher véritablement tout débat, toute initiative, pour obtenir des citoyens qu’ils se découragent totalement, qu’ils cessent d’essayer de comprendre, et qu’ils perdent donc tout moyen d’agir, les médias d’Etat les plaçaient sous un déluge continu d’informations incohérentes, mêlant le vrai et le faux jusqu’à ce que plus aucune personne ne puisse savoir de bonne foi ce qu’il fallait penser
(...)
Si, à la fin de ce message, vous avez mal à la tête, et envie de sortir vous promener pour penser à autre chose, dites-vous que c’est exactement l’effet recherché par les Autorités des pays totalitaires lorsqu’ils assomment leurs citoyens sous un déluge d’informations, contre-informations, ré-informations : obtenir que les réseaux de résistance se divisent. Que les citoyens se découragent. Que la critique devienne impossible. Que l’action, la réaction, la révolte, perdent leur sens.
Comme il n’y a plus de vérité, il n’y a plus de réalité. Vous avez l’impression de vous battre contre des moulins qui tournent dans tous les sens. Vous comprenez que lire, parler, réfléchir, n’a plus aucun sens car on peut penser tout et son contraire, selon les sources que l’on choisit, et qui évoluent elles-mêmes en permanence.
C’était la triste situation de nombreux pays au 20ème siècle, dont on espérait pourtant ne pas reproduire les erreurs au 21ème : “Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut pas se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et, avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez”, disait Hannah Arendt.»
Je continuerai donc mes billets dans la «ligne claire», puisque j’ai la chance d’avoir entr’aperçu une forme de cohérence dans les évènements. Qui sait si cela n’aidera pas l’un ou l’autre...
Pour rebondir sur ce dernier billet «vérité/mensonges»: Le pire n’est pas toujours certain (article Mediapart (abonnés) du 3 mai), Jerôme Ferrari : «Le pouvoir ne semble même plus se soucier de préserver l’apparence de la vraisemblance – à laquelle tient particulièrement le menteur classique qui, au moins, fait l’effort de chercher à être cru.»
«L’écrivain Jérôme Ferrari (...) se désole de « l’exercice constant du déni » opéré par le pouvoir politique. « On vide les mots de leurs sens et on rend par là même impossible toute discussion, c’est-à-dire toute vie démocratique », dit-il. Devant un tel phénomène, quel rôle peut jouer la littérature ? Comment réconcilier l’expression et les faits ? Est-ce seulement possible ?»
Dans https://off-guardian.org/2020/05/05/virus-of-mass-destruction/, C. Hopkins décode ce que le «Ministère de la Vérité» nous a fait depuis 2 mois au travers de ses relais médiatiques classiques:
«Il arrive un moment dans la création de chaque nouveau récit officiel où les gens ne se rappellent plus comment il a commencé. Ou plutôt, ils se rappellent comment cela a commencé, mais pas la propagande qui l’a fait connaître. Ou, plutôt, ils se souviennent de tout cela (ou en sont capables, si vous leur mettez la pression), mais cela ne fait plus aucune différence, parce que le récit officiel a supplanté la réalité.»
(...)
«Les gouvernants ne cachent pas leur totalitarisme ... ils n’ont pas à le faire. Parce que les gens le réclament, qui exigent d’être «enfermés» dans leurs maisons, obligés de porter des masques et de se tenir à deux mètres les uns des autres, pour des raisons dont la plupart d’entre eux ne se souviennent plus.»
(...)
«L’Internet est devenu un chœur orwellien de voix criardes et moralisatrices qui intimident tout le monde pour qu’il se conforme à l’aide des tableaux, des graphiques dont peu ont un lien avec la réalité. Les entreprises et les gouvernements censurent la dissidence. Nous approchons d’un niveau d’hystérie de masse et de mentalité de troupeau que même Goebbels n’aurait pas pu imaginer.»
Dans le contexte «ce que le corona est venu révéler»: lire la presse équivaut désormais à révéler en quoi on croit, comme à des dieux. Avant le corona, seuls les passionnés savaient que les medias de grand chemin n’étaient plus que des coquilles vides. Quelques médias sortaient du lot, par leur capacité de recul et d’investigation. On avait l’impression d’un gigantesque entonnoir où toutes les infos s’engouffraient pour ne sortir qu’en fin filet, le même partout. Désormais, cette imposture moderne est révélée.
«Où est passé le souci de diversifier les sources, de croiser les données, de comprendre pourquoi tels ou tels phénomènes d’audience surgissent sur internet, de faire la transparence sur les liens d’intérêt et les cousinages idéologiques des experts interrogés?
Tant que le journalisme n’aura pas compris qu’il doit revenir à ses fondamentaux plutôt que de copier-coller les communiqués des pouvoirs en place et de diffuser comme paroles d’évangiles les allégations de sachants triés sur le volet, il ne pourra retrouver ni la confiance du public ni même celle des annonceurs. «
Un petit espoir de contre-voix nous vient des States, comme celle de ce sénateur républicain du Minnesota qui est aussi médecin et interroge les chiffres de Fauci (qui est si rapide à dégainer «complotiste»). Il rappelle qu’en 39 ans de carrière il n’a jamais vu se démentir l’association funeste entre les soins de santé et les dollars... Et est choqué qu’on force à la hausse les «morts du covid» en financant les hopitaux selon les cas de covid.
1/7/2020 Un vieil (!) article dans Marianne, du 2 mai, dont j’aime la formulation et le principe: faire soi-même preuve d’humilité en l’exigeant des autres («Regardons les choses en face : tout au long de cette crise du coronavirus, qui n’est pas près de s’arrêter, nous avons été parmi les plus mauvais du monde.» écrit Jacques Julliard, éditorialiste). Et l’on sait, vu d’ici, à quel point c’est une posture difficile chez nos voisins et amis. Encore plus difficile chez un détenteur de pouvoir (politique, économique ou médiatique, peu importe).
J’en ai fait un piti poster.
«Avec un tel bilan*, le moins que l’on pourrait demander à tous les intervenants, c’est l’humilité. Dans n’importe quel pays du monde, ce bilan serait tenu pour mauvais. Au pays de Pasteur, de Claude Bernard, de Laennec et de tant d’autres savants, il est tout simplement indigne, il est catastrophique. C’est un Juin 40 sanitaire. «
* covid-19 en France au 2/5/2020
-> suite sur https://www.marianne.net/debattons/editos/dans-n-importe-quel-pays-notre-bilan-serait-tenu-pour-mauvais-au-pays-de-pasteur-c (abonnés)
28.7 A l’instant, à la faveur d’un commentaire que j’ai laissé sur l’origine possible du virus (qui était une hypothèse de ma part!), à la seconde de la publication, fb m’envoie des contre-avis «documentés».
Je vérifie, on ne sait jamais que j’y apprenne quelque chose: un article du 21 janvier par leur fact-checkeur, un autre du 7 février et le dernier du 21 avril.
Primo, le fact-checkeur est une Jessica, dont je ne vois le cv nulle part. C’est peut être un robot? Une gamine en première année à la fac’, qui arrondit ses fins de mois?
Secundo, m’envoyer des articles si vieux? Dont les liens m’amènent vers des études, merci, mais aussi vers twitter! Oh, la fiabilité des sources!
Ceci dit, ils ne m’ont jamais rien envoyé en matière de contre-ordre quand j’ai tancé vertement nos autorités. J’avais donc raison, j’ai dit la vérité. Super! Merci fb de me soutenir dans mon décodage de nos élus.
Au passage, j’adore dévoiler l’imposture de l’intelligence artificielle (IA), si divinisée: vous voyez bien comme c’est performant? Le robot obéit à des équations un peu sophistiquées pour repérer celui qui parle de travers. 1/ Robot 2/ équations. Aussi simple, et bien peu «génial».
Le grand public sait-il que les performances de l’IA ne le sont que parce que les gafam ont engagé des milliers de cliqueurs sous-payés pour finir le travail que les robots ne savent pas faire?
Et enfin, comble de l’absurde: je reçois de la part de misteur vérité alias fb exactement le même trio d’articles quand je publie le montage amusant «docteur, quand verrons nous la fin de l’épidémie?» à quoi le médecin répond «je ne sais pas, je ne m’y connais pas en politique» (photo 2). Le thème de chaque intervention est pourtant bien différent...
Fb a beaucoup à apprendre de la Stasi, ce sont des petits joueurs.
La véritable censure atroce que nous vivons aujourd’hui n’est pas sur ce réseau social, mais bien dans les medias de grand chemin: c’est à qui proférera le mensonge le plus éhonté, mensonges dénoncés par tant de professionnels du monde de la biologie et de la médecine. Qu’à cela ne tienne, c’est instiller la peur qui compte!
Et si on s’amusait à voir comment les robots dits «intelligence artificielle», qui repèrent les contenus interdits, sont si intelligents. Je rappelle que l’année passée, Deep Blue a lamentablement raté un examen de maths britannique, qu’un gamin de 14 ans passe sans souci: l’énoncé du problème mélangeait les données en chiffres et en lettres. Pffft, je pouffe! Cette adoration de l’IA m’impressionne.
Faisons ceci: écrivons sous toutes les formes possibles le fameux libellé interdit, sur ce médicament sssiiiiii dangereux.
Par exemple: «l’hydr... gu.r.t la maladie qui fait parler d’elle depuis 4 mois»
Par exemple: en manuscrit, scanné. Vu mon écriture dite «de médecin», quel robot pourra la déchiffrer? J’ai fait l’essai ci-dessous, en écrivant bien lentement, histoire de ne pas les tromper avec mes pattes de mouche.
Par exemple: écrire plaquénil plutot,
Ou l’écrire à l’envers: linéuqalp.
Ou changer des parties de mot : chl ;) r :) Kin’
Ou construire un rébus
Ou ...
J’y pense et je reviens
J’ai aussi pensé à «l’acrosulfatorine utilisée comme antipaludique guérit la covid19»... à décliner en gardant le même rythme pour chaque invention de succession de syllabes, le public reconnaissant bien le nom de la fameuse molécule interdite
archéoblatorine
altérokropotkin
...
...
Nicole Nissen propose: «Ou phonétiquement : idrauksiklorokineu»
Loïc Morvan : «En cryptage lacanien : L’hydre oh! que si, clos rocky noeud. Gai rit lac eau vide dise oeuf 😏»
Chers lecteurs, avez-vous noté ce que je vois aujourd’hui sur mon compte fb: depuis ce matin, dès qu’un billet intègre le concept de la maladie qui nous est tombée dessus il y a 6 mois, fb affiche une mise en garde, puis empêche que je partage ledit billet.
Je dois copier/coller.
Suis je la seule? C’est une nouvelle politique? Elaborée en urgence et avec les pieds, comme c’est l’habitude chez zucky: voir l’image et la date...
Je viens de tester le partage de ce billet-ci sur ma page officielle: c’est bon, il laisse faire puisque le mot piégé n’y est pas. On va donc trouver des parades, comme des synonymes ou des paraphrases.
Si vous relayez un article de presse, faites comme moi: copie d’écran du lien affiché par fb, puis effacer le lien, forcer la photo de copie d’écran
Dans le lien vers l’article: ajouter des espaces si le texte comprend le nom de la maladie
On ne pourra pas dire que cette régie publicitaire qu’est fb ne nous aura pas demandé instamment de le quitter, comme quand un copain devient tellement, mais tellement casse-pieds qu’on comprend qu’il ne veut plus nous voir mais n’ose pas le dire ;)
Je suis biaisée vu ma détestation première de facebook, mais vu ce qui se passe, de manière arbitraire, il me semble décalé de vouloir rester ici pour discuter sans utiiser une deuxième voie de communication. Il y a tant de forums pour discuter de ces sujets, qui n’ont certes pas les capacités fb de publier vite un film, de poster une grosse image sans devoir la diminuer par logiciel, de faire des mailings sans trop réfléchir. On peut se passer de ce tsunami d’images qui ne sert qu’à distraire.
Mais c’est là précisément que le bât blesse: fb aide à NE PAS penser, à produire sans réflexion, à balancer des images et des vidéos à tous.
Suis-je la seule à recevoir en MP tant de liens vers des vidéos, sans mise en contexte? Comme si j’avais le temps de cliquer sur ces liens? Même pas un résumé, je devrais faire une confiance aveugle et passer 2 minutes à essayer de comprendre ce dont il s’agit. Encombrement de l’espace de loisir et surtout de l’espace mental... Je m’imagine à la place de ceux qui n’ont pas des autolimites comme les miennes: ils doivent être submergés, ma parole. Avez-vous jamais évalué le temps que vous passez sur les RS? Je l’ai fait au début, je me suis mis une limite d’1 heure par jour. Lorsque je publie et utilise fb pour mes brouillons, je dépasse, mais ce n’est pas de la visite de RS, c’est du boulot.
Je répète mon antienne: si vous voulez résister dans le monde qui vient, il faut quitter les routes des tanks. Primo, réhabiter les campagnes, quitter les villes qui deviendront «intelligentes» (càd point névralgique du capitalisme de surveillance à la chinoise). Secundo, quitter les autoroutes à péages que sont les RS. Si vous ne voulez pas résister, cela se comprend aussi.
Hors forum, si vous les trouvez ringards, voir les alternatives de réseaux chez Framasoft - https://taty.be/articles/FQ9.html
J’ai essayé deux de leurs réseaux. Question convivialité, c’est clairement convivial vu par un codeur, mais pas par un profane (j’ai un temps travaillé à l’interface utilisateur avec des programmeurs, ils ont un mental particulier).
Je ne vois pas en quoi les forums à l’ancienne ne seraient pas efficients si l’on veut partager des infos en mode «many-to-many». Perso j’ai choisi du «one-to-many» depuis 20 ans, après les 2 premières années en mode blog classique. On peut ouvrir gratuitement un forum, ça se fait en quelques clics, on organise les chapitres, on copie/colle les règles et roulez jeunesse.
J’ai annoncé quitter fb dès que j’ai fini mes brouillons du nouveau dossier, j’y suis presque. Vous me retrouverez sur mon site www.taty.be où j’ai le tout grand plaisir de pouvoir publier ce qui me chante, sans censurette ou franche censure. RV entre autres via la très riche page de nouveautés: https://www.taty.be/nouveau.html
La seule contrainte: placer le site en favoris et le visiter une fois par semaine. C’est actif plus que passif (le grand atout de fb), je n’ai pas de newsletter pas de RSS. Je le fais délibérément, car je crois à la phénoménologie du mouvement en tant que pédagogue. Long à expliquer.
J’écoute pour l’instant sa série sur Rimbaud, via France Inter. J’ai entendu ceci que j’aime tant que j’en fais un poster:
«Je n’ai pas de Gopro mais j’ai un propos».
Voilà qui illustre parfaitement le contenu de mon billet précédent: pourquoi rester sur fb, dans mon cas particulier, qui préfère le fond à la forme?
A hauteur de la jouissance d’être insulté par des imbéciles, je découvre le plaisir durable d’être fact checké par des incompétents. Sur les près de mille billets que j’ai postés ici dans ce dossier, en six mois, je n’ai eu que 3 remarques. Je ne peux juger pour tous les fact checkeurs, mais chaque fois, la réponse (dans Libé ou ici dans Le monde) ne me convainc pas.
En revanche, c’est très intéressant de voir sur quoi ils insistent.
En gros ils s’évertuent à justifier ceci: «Le nombre de cas confirmés de Covid-19 augmente régulièrement depuis le milieu de l’été, mais le bilan humain reste relativement stable. « et la phrase suivante «Rien ne permet, pour autant, de prévoir la fin de l’épidémie.»
Quelques arguments dans les titres
1. Rien n’indique que la virulence du virus soit moindre
2. Le virus circule davantage chez les plus jeunes, moins vulnérables
3. Il faut plusieurs semaines pour constater les effets du virus
etc
et in cauda venenum 4. . Pour l’heure, aucun traitement thérapeutique contre le SARS-CoV-2 n’a encore montré des preuves solides d’efficacité,
J’ai donc bien compris que je viens de recevoir les notes de travail d’un groupe de relations publiques. Quatre points clés sur lesquels axer leur comm’. Eh bien merci les gars: on sait sur quoi nous pouvons, nous, insister pour garder le coeur de nos lecteurs apaisés.
Je vais écrire à l’équipe fact-check pour les remercier mais non, vraiment, non, je n’ai pas besoin de ces interventions. Merci tout de même.
Oh dieux pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. Qui «ils»? Les experts de nos conseils scientifiques, tiens! Je reprends le billet dans le chapitre "Medias", car j'y chante les vertus des vrais journalistes qui restent encore...
Je ne loupe pas une occasion de chanter «alerte spoiler» à mes amis complotistes: plutôt qu'un franc complot, soupçonnez toujours un esprit étroit, des manoeuvres de couloir en «lutte des places», des «experts» qui ne sont que des seconds couteaux et qui se la pètent parce qu'ils sont sous les spotlights.
Sous le titre «UK • L'épidémiologiste officiel taillé en pièces par un animateur radio», 6.11.2020, l'Antipresse relaye une interview radio sur LBC (radio très politique), par Maajid Nawaz.
Ce journaliste interroge le professeur Gabriel Scally, du conseil scientifique britannique indépendant SAGE (qui conseille l'officiel) sur le coût du confinement, par jour. «J'imaginais qu'en tant qu'expert en santé publique, vous auriez une petite idée du coût de vos décisions…»»
Le déroulé de la conversation est édifiant, tant les erreurs de logique et d'argumentation de Scally sont flagrantes. Nawaz joue aux échecs avec un gamin de 5 ans. Quel bel exemple de journalisme indépendant!
L'article est lisible sur abonnement sur Antipresse.
L'interview original est ici: https://players.brightcove.net/6057949401001/ default_default/index.html?videoId=6206051706001
Vous pouvez demander des sous titres à https://www.youtube.com/watch?v=VDhY8XJZY1Q (version son agravée).
J’aimerais que tous mes camarades sachent mieux qui se cache derrière certains comptes de réseaux sociaux.
Un exemple donné par le docteur Roth sur tw, qui voit apparaître un peu beaucoup de commentaires sur son compte, de la part d’une «docteur Linda Dykes»: «Trente mille touittes par an? Et si elle faisait plus son métier de docteur que son métier de touittos?»
Soit la dame passe son temps à tweeter, soit elle a prêté son nom à une agence de comm’. Ce qui se comprend si elle est novice. Comme jeune médecin sans le sou, je ne suis pas sûre que je n’aurais pas accepté, moi aussi.
Commentaire internaute. On peut avoir un vrai compte et créer des bots pour automatiser certaines tâches comme retweeter les tweets avec un certain mot-clé, remercier pour les mentions etc... très facile à faire. Vous faites bien d’attirer l’attention des gens sur cette plaie des réseaux sociaux, nous n’en sommes pas suffisamment conscients.
Décodage: vrai ou faux témoignage?
Petit exercice de style sur le témoignage que je copie ci-dessous (sous les astérisques), où l'on verra qu’appliquer une grille de lecture «sophismes & Cie» n’est utile qu’APRES avoir bien repéré le cadre.
Je me splique.
Ce texte (anonyme!) ne peut être compris et analysé que si l’on se doute qu’il est:
* soit dû à une agence de relations publiques, dont l’objectif est de continuer à nous faire croire à l’extrême virulence du corona (en dépit des faits) - voilà dix ans que ces agences RP se régalents sur les réseaux et dans les promos de produits, lâchant des faux touittes, des faux statuts
* soit dû à une dame réelle dont je ne nie pas la bonne foi, mais qui est un tout beau syndrome de Munchausen*.
* Le syndrome de Münchhausen désigne «une pathologie psychologique caractérisée par un besoin de simuler une maladie ou un traumatisme dans le but d’attirer l’attention ou la compassion. «. Le pire que j’ai connu: deux cas de Munchausen par procuration: la mère rend l’enfant malade pour se rendre intéressante.
Il faut avoir quelque expérience en interaction avec des malades pour les repérer. Ici, «une fille en bonne santé» qui dérape à ce point avec un virus pas plus agressif qu’une grippe: qui peut y croire?
On notera s aussi la confusion totale de son histoire, la quasi impossibilité de trouver un fil chronologique, les chocs sémantiques qui font qu’on lit plutôt un délire éveillé.
Même si ce témoignage n’avait pas été publié en anonyme, je l’aurais transmis tel, puisque c’est ici un cas de figure.
Si je me fie à mon expérience d’audit nutritionnel (où l’on décodait le fond de santé, pour choisir le meilleur plan alimentaire), et si cette histoire n'est pas une construction d'agence de comm', elle ressemble plus à la déglingue qui peut suivre une intoxication médicamenteuse… ou un vaccin de type hépatite B. Souvent, la personne ne le pointe pas, mais c’est en lui demandant un parcours historique détaillé que l’on peut repérer l’élément déclencheur. On est tous très inégaux face aux médicaments ou à certains vaccins.
Pour ceux qui s’intéressent aux observations de santé hors protocole, l’autre cas où on voit des dégringolades si subites et inexplicables est lorsque, le sujet y étant enclin, il est soumis subitement, à un moment fragile de sa vie, à de fortes ondes et qu’il tombe en rupture de tolérance. Par exemple lorsqu’on vient d’installer une antenne de téléphonie sur l’immeuble. Mais les effets sont alors sur le cerveau et les muscles au principal.
Autre cas possible: une parasitose chopée en voyage, qui zonait à bas bruit et ne se manifeste qu’après un gros choc. Les effets sont souvent d’abord digestifs, puis inflammatoires, articulations etc. Mais rarement hypothyroïdie.
Je vous laisse tous discourir ici, chacun ramènera cela à sa problématique: la mienne est une leçon de discernement, càd «qui croire»? ce qui est la question récurrente de lecteurs. Dans ce cas-ci, pour moi c’est vite fait: soit agence de comm’, soit délire Munchausen.
Le témoignage, brut de décoffrage
«Témoignage d’une post-covid :
«Un mot d’ordre : consultez! Faites vous suivre, quand on cherche on trouve! Merci à vos posts qui m’ont fait un electro choc, oui il faut s’accrocher même si l’on doit changer 4 fois de médecin! C’est trop facile de nous donner des antidepresseurs. C’est symptômes non traités => dépression et pas l’inverse.
Dans mon cas, c’était plutôt mes parents médecins (et oui les cordonniers les plus mal chaussés) qui faisaient barrage, tous mes symptômes allaient passer, il n’y avait rien à faire puisque pas de traitement covid, que je n’avais rien selon eux et pas besoin de trainer dans les hôpitaux et de se « prendre des rayons » et si je fréquentait trop les hôpitaux on allait me « foutre » sous antidépresseurs… J’ai évoqué à mes parents la nécessité d’un suivi post covid, ça a débouché sur de grosses disputes. Je pense que ça leur a été difficile d’être en 1ere ligne pendant le pic et font un petit burn-out.
Contaminée début mars, absence/mauvaise prise en charge en suisse lors de la phase respiratoire intense les 2 premières semaines (quintes de toux épouvantables, poumons qui brûlent, dyspnée à ne plus pouvoir s’allonger et grosses désaturations surtout dans la douche), testée positive PCR à l’hopital en France début avril mais de retour en suisse (où j’étudie) après le déconfinement. Depuis j’ai consulté des généralistes suisses lorsque les crises étaient trop intenses, fin juillet pour la 2e crise de douleurs aux reins avec 39.5C de fièvre. Protéinurie et leucocytes dans les urines mais sans bactérie. Puis le temps des vacances en août, soulagement de revenir en France mais désillusion de voir que malgré ma souffrance mes proches ne réagissaient pas vraiment. La déprime pour moi devant leur insoucience, je m’enfonçais avec la certitude que je devais réagir. Je sombrais, au fond du trou le jour et insomniaque la nuit, c’était une urgence vitale pour moi de savoir ce que j’avais … Et cette 3e crise de douleurs à l’estomac qui sont en fait hépatiques, nausée constante et perte totale d’appétit s’amplifiant, j’ai décidé d’écourter mes vacances, revenir en ville pour me prendre en main. Au cours de la semaine passée: 2 fois à l’hôpital, 3 prises de sang, un angioscanner, une échographie abdominale. Ils m’ont refait un PCR (redevenu négatif), par curiosité et vérifier que c’était pas une réinfection. Ils m’ont mise à l’isolement dans un box covid (ils avaient peur que je soit encore contagieuse). Humbles et compréhensifs, ils ont avoué qu’ils ne comprenaient pas tous du covid, ses suites et de nombreux symptômes encore à découvrir. Pas mal de gens ont des désordres hépatiques post-covid apparemment. Au final: multiples symptômes et désordres organiques (biologiques et cliniques):
-fièvre jusqu’à 38.6C et frissons qui reviennent par cycle avec accalmies de 4 jours maximum (j’ai eu des épisodes à plus de 39C, une fois 40C) depuis début mars.
-colique hépatique subictérique (les 3 types de bilirubines sont au dessus de la norme et sérum ictérique +)
- petite atteinte rénale (DFG légèrement diminué mais protéinurie terminée, petite hématurie en avril)
-dyspnée et tachycardie plus forte certains jours (110 au repos et 140 debout) possibles anomalies, cela majoré à l’effort impossible de faire du sport ou parler en marchant vite
-hypothyroidie post-infectieuse (TSH au dessus de la norme) qui se manifeste par des perte de cheveux modérées, cheveux électriques et cassants.
- légère carence en potassium et plaquettes qui font le yo-yo (tombées sur le seuil inférieur).
-des bleus (plutôt des jaunes ou des rouges) apparus sur une jambe et un bras. Sur une jambe une veine gonflée, éclatée, douloureuse à en boiter, faisant penser à une phlébite. D dimère ok mais thrombose superficielle non exclue.
-d’autres symptomes qui ont disparus depuis mars
Actions: à l’hôpital ils voulaient me transférer en médecine interne unité covid mais ils l’ont fermé et internes absents en août; ils ont parlé d’1L d’oxygène domestiques puis finalement m’ont juste dit de voir un pneumologue; voir absolument un cardiologue pour investiguer la tachycardie et un médecin interne pour l’état fébrile persistant; écho Doppler si la chose à la jambe ne s’estompe pas; faire le test génétique pour la maladie de Gilbert. Mes parents pensent que je l’ai (possible car j’ai eu un ictère du nouveau-né, antécédent de caillots biliaires chez mes parents) et que le covid entraine une grosse poussée (d’où la bilirubine et ictère) la révélant ainsi. Le traitement de mes parents pour le foie fait un miracle, j’ai de l’appétit et moins de douleurs, je revis! Quand ils veulent ils trouvent des solutions lol éventuellement une endoscopie pour vérifier le duodénum mais la sensation de reflux acide viendrait du foie pas de l’estomac (les anti acides n’ont aucun effet sur moi).
Bref, jeune et en pleine forme avant le covid je suis détraquée de partout après 6 mois de maladie. Parcours du combattant quand on est assuré à l’étranger (pas la sécu en France mais je vais pouvoir régulariser ma situation bientôt) et pas soutenu par ses proches bien que dans le métier. Je suis mieux moralement car je vais être suivie maintenant et le traitement pour le foie me soulage. Note d’espoir pour démarrer le weekend 😊»
Je me répète: soit cette dame a perdu la boule et fabule, soit elle est victime de bien autre chose que de ce malheureux covid.